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Author Archives: Ntabola Patrick

reconstruction de visage/ chirurgie Maxillo-facial

Chirurgie esthétique du visage: l’une des spécialités de l’HPGRB

A travers son département de chirurgie et le service de maxillo-facial et plastique, l’HPGRB aide ses patients dans la reconstruction du visage. Cette technique médicale est faite à L’HPGRB par des spécialistes bien expérimentés et soucieux des valeurs humaines. Ceci, en vue de redonner confiance à toute personne devant vivre avec un visage inesthétique. L’HPGRB est parmi les hôpitaux d’Afrique centrale qui s’efforcent à mettre au centre de leurs actions, la satisfaction des patients en favorisant l’acquisition des matériels selon les normes internationales et en les présentant aux meilleurs des spécialistes de la région.

HPGRB, L’excellence dans la transparence.

Augmentation des ressources humaines en Médecine aiguë à l’HPGRB

A 24 ans il obtient son diplôme de Docteur en Médecine. Il effectue ensuite, une année de formation postgraduate en Médecine Aiguë à l’HPGRB, puis une autre année en Anesthésie et Réanimation dans les Cliniques Hospitalo-Universitaires de l’Université du Zimbabwe. Après celà, se suivront ces trois années de formation en Anesthésie et Réanimation à l’Université d’Alexandrie. Il s’agit du Docteur Erick Mugabo, affecté au service d’Anesthésie et Réanimation de L’HPGRB qui a défendu son de spécialisation, ce 27 septembre à l’Université d’Alexandrie, en Egypte.

Cette défense publique du mémoire de spécialisation en Anesthésie et Réanimation,  a porté sur le thème : « Comparaison entre clonidine et dexmedetomidine utilisés pour l’hypotension contrôlée au cours de la chirurgie fonctionnelle endoscopique des sinus »

Il est important de noter que l’obtention de ce diplôme représente une plus-value dans la prise en charge des patients qui fréquentent l’HPGRB.

« Cette formation contribue à l’amélioration de la prise en charge anesthésique et médicale péri-opératoire pour la sécurité des patients avant, pendant et après la chirurgie », souligne, le lauréat.

Afin de rendre plus performant son personnel, l’HPGRB envoie son personnel dans plusieurs universités et structures hospitalières des différents pays développés pour plus d’expérience.

Notons que ces années de formation ont été rendues possibles grâce au partenariat entre l’HPGRB, l’université d’Alexandrie et la bourse BEBUC. En attendant son retour, ses collègues de service et confrères, tous convaincus de son savoir faire et dévouement, lui souhaite plein succès au service de la société.

Signalons qu’au cours de cette année 2022, l’HPGRB  a déjà enregistré une dizaine des médecins spécialistes et 4 professeurs docteurs.

HPGRB/CICR : clôture de la troisième cohorte de stage d’immersion

Les violences armées sont à la base des blessures graves et plusieurs handicaps dans nos communautés. Ces personnes touchées par les crises ont droit à des soins médicaux appropriés et de proximité pour reprendre une vie normale. C’est dans ce cadre que l’hôpital provincial général de référence de Bukavu avec le Comité International de la Croix Rouge CICR organise, depuis plusieurs années, de stage d’immersion à l’intention du personnel médical des différents territoires touchés par des conflits armés de la province du Sud-Kivu. Ainsi, dans l’objectif de parler des motivations de la création du stage d’immersion et des ces acquis au service de chirurgie de guerre par l’hôpital et les apprenants, une séance d’échange avec les médias de la place s’est tenue ce mercredi 21 septembre 2022 à l’HPGRB.

6 immergés dont 3 médecins et 3 infirmiers venus des territoires de la province du Sud-Kivu où les conflits armés sont très fréquents viennent de bénéficier d’un stage d’immersion de 3 semaines en vue de  leur doter des nouvelles connaissances qui leur permettront d’être à la hauteur dans l’admission de premiers soins aux blessés de guerre avant tout référencement de ces derniers à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu où les cas compliqués issus des conflits armés sont pris en charge.

Dans leurs témoignages, les stagiaires formés n’ont pas caché leur satisfaction. C’est le cas de John ABUUBUU, médecin immergé par l’Hôpital provincial général de référence de Bukavu. Il parle des performances acquises durant ces trois semaines de formation

« Je suis très satisfait par rapport à l’encadrement dont a fait montre l’hôpital. Pendant 3 semaines, nous avons été briffés par rapport à la prise en charge spécifique des blessés par balle et j’estime que ces nouvelles expériences vont nous être utiles », confie-t-il

De son côté Prosper Mateba, l’un des infirmiers bénéficiaires de la formation remercie l’hôpital provincial général de référence de Bukavu et le CICR pour les nouvelles connaissances acquises sur l’encadrement du département spécialisé en chirurgie de guerre à l’hôpital  provincial général de référence de Bukavu.

« Nous sommes venus ici sur recommandations du CICR et durant cette période, nous avons acquis des nouvelles connaissances. Et je remercie l’hôpital car je viens de découvrir des nouvelles méthodes à appliquer quand il s’agit de soigner de blessés par armes ».

Par ailleurs, il estime que le manque des certains équipements peut être un handicap dans la mise en application des compétences acquises.

« Certes que les matières apprises sont riches, mais il nous sera difficile de les appliquer car il y a d’équipements médicaux que nous n’avons pas dans nos territoires. Un accompagnement matériel nous aiderait beaucoup », déclare-t-il.

Satisfait des résultats de ce projet, le Médecin directeur de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, le professeur Docteur Guy Mulinganya, a, dans son allocution, remercié son partenaire, le CICR pour son implication dans la réalisation de ce projet tout en appelant les apprenants à mettre les connaissances acquises au service de la population et de transmettre les compétences acquises à leurs équipes respectives.

« L’hôpital se veut un hôpital de recherche. Donc nous devons chercher des solutions aux problèmes que rencontrent nos malades localement et au niveau de toute la province et pourquoi pas la région. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre partenariat avec le comité de la  croix rouge international qui nous a aidé dans la mise à pied de ce programme. Ce programme d’immersion nous permet de participer dans la formation de nos collègues qui sont dans des milieux isolés qui, souvent, nous réfèrent  des malades en état critique… », souligne le Médecin Directeur.

Entre-temps, il recommande la mise en place d’un réseau de prise en charge des malades en vue de permettre une continuité de soins et avoir des bons résultats.

« Il serait impérieux de mettre en place un réseau de prise en charge de malades pour nous garantir une continuité de soins et espérer ainsi à avoir des bons résultats », martèle-t-il.

Tout en louant la qualité de service rendu aux patients, Zongo LASSANE, chef du projet « hôpital » de l’organisation CICR revient sur le cadre d’intervention de cette organisation humanitaire

« Le mandat du CICR est d’apporter assistance et protection à toutes les victimes des conflits armés ou violences. Et vous reconnaitrez que l’Est de la RDC est, depuis plusieurs années, touché par des guerres. C’est dans ce cadre que le CICR en partenariat avec l’Hôpital Provincial prend en charge des blessés des guerres et avec l’expérience, nous avons compris qu’il serait nécessaire de renforcer les capacités des partenaires qui apportent des soins aux victimes des guerres et violences armées », fait remarquer Zongo Lassane.

Ont pris part à ses assises, l’équipe de la direction de l’hôpital dont le médecin directeur, le médecin directeur adjoint, les responsables du département de chirurgie, le CICR ainsi que 11 journalistes de la presse en ligne, radio et télévision de la ville de Bukavu.

 

 

SUD-KIVU : une convention de collaboration entre HPGRB/OLD MUTUAL Insurance signée

Une convention de collaboration a été signée entre l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu et une organisation d’assurance maladie Old Mutual Insurance le mercredi 24 août 2022 au Bureau de cette structuresanitaire.

C’était au cours d’un entretien decourtoisie qui a eu lieu entre la Direction de l’HPGRB représentée par son Médecin Directeur Dr Guy Mulinganya et l’Assistant de Direction  d’Old Mutual Insurance Dr Alexandre NZUBAHIMANA que cette convention de collaboration a vu le jour.

Epris d’un esprit  de servir la population et de faciliter à la communauté l’accès aux soins de qualité, la direction de l’HPGRB a signé une convention de collaboration avec cette organisation regionale qui se retrouve dans plusieurs pays de l’Afrique.

De passage à l’hôpital, Dr Alexandre rassure que son organisation a décidé de collaborer avec l’HPGRB, car selon lui ‘’c’est une structure sanitaire qui remplit les normes et qui peut servir parfaitement ses clients qui travaillent dans la province du Sud-Kivu et ses environs’’.

‘’Nous sommes flattés par la façon dont vos services sont organisés et développés. Tous nos clients qui travaillent dans la région doivent désormais se faire soigner ici chez vous. Au travers la carte d’assurance maladie que nous mettons à la disposition de nos clients, ils peuvent bénéficier des soins de santé partout où se trouve Old Mutual Insurance,’’ a rassuré Alexandre l’assistant Directeur chez Old Mutual Insurance.

Signalons que le porteur de cette carte d’assurance maladie doit bénéficier des soins de santé au Rwanda, en Uganda, au Soudan, au Kenya, en Tanzanie mais aussi en Afrique du Sud.

Oxygène Médical : une denrée rare en RD-Congo que l’HPGRB fournit depuis six ans aux malades du Sud-Kivu et des provinces voisines. Quelles leçons tirées de cette expérience ?

L’oxygène est une substance chimique qui se présente sous forme élémentaire aussi bien dans l’atmosphère que dans l’eau, de façon dissoute.

Faisant partie intégrante de l’air que les humains inhalent en respirant, l’oxygène est le deuxième gaz le plus important de la composition atmosphérique (20,95%) derrière l’azote qui représente 78,09%. L’oxygène moléculaire (O2) est un gaz incolore, inodore et insipide.

L’oxygène est, de manière physiologique, utilisé essentiellement comme le carburant pour produire l’énergie nécessaire aux besoins de notre organisme.

Il arrive donc au cours des situations pathologiques qui touchent particulièrement les voies respiratoires y compris les poumons ainsi que celles qui affectent le cœur et les vaisseaux sanguins qu’on recourt à l’oxygène concentré comme un médicament. Dans ce cas, on parle de l’oxygénothérapie.

Celle-ci consiste à délivrer de l’oxygène moléculaire (O2) soit par un concentrateur simple d’oxygène ou soit par un concentrateur avec compresseur des bouteilles autrement appelé centrale de production d’oxygène. L’O2 est généralement apporté du concentrateur aux malades par l’intermédiaire de lunettes nasales, de masque facial, de masque laryngé ou carrément à travers un tube intratrachéal ou une canule trachéale pour compenser le déficit lié à une insuffisance respiratoire.

De manière générale, l’oxygénothérapie augmente l’espérance de vie, améliore la mémoire, la tolérance à l’effort ainsi que le sommeil et la qualité de vie des personnes vivant avec des problèmes respiratoires chroniques.

Il existe 3 types de dispositifs d’oxygène :

  • Les concentrateurs simples : ces dispositifs (fixes, transportables ou portables) aspirent l’air ambiant à travers un système de filtration pour n’extraire uniquement de l’oxygène.
  • Les concentrateurs avec compresseur des bouteilles : ces dispositifs permettent d’installer un système de remplissage de bouteilles (compresseur : 200bar/cm²) sur le concentrateur.
  • L’oxygène liquide : par cette méthode l’oxygène est stocké dans une cuve à l’état liquide (-183°C) transformé en oxygène gazeux grâce à un système de réchauffement.

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB en sigle) dispose des plus de 40 concentrateurs simples fixes et transportables distribués dans ses services pour faciliter l’accès à l’oxygène pour les malades n’ayant pas besoin d’une oxygénothérapie fortement concentrée. Ces appareils ont joué un rôle primordial dans la prise en charge des malades victimes de détresse respiratoire durant les vagues de Covid-19 de 2020 et 2021.

L’HPGRB a également le privilège de disposer depuis décembre 2016 d’une centrale de production d’oxygène (concentrateur avec compression des bouteilles), la plus importante dans toute la région du Kivu avec une concentration en O2 de 95,4% et une capacité de remplissage de 12 bouteilles par jour tout en servant au travers un système de tuyauterie murale avec manodétendeurs, les malades suivis à l’Unité des Soins Intensifs (USI) adulte et celle pédiatrique ainsi que les différentes salles du Bloc opératoire et la Salle de Réveil.

Cette centrale profite donc non seulement à l’HPGRB mais également aux autres hôpitaux et structures sanitaires de la région et parfois à la clinique médicale de la MONUSCO qui s’y approvisionnent régulièrement en oxygène.

Dans tout le respect des standards internationaux en matière, cette centrale subit régulièrement l’entretien et la maintenance préventive exécutée par le Service de Maintenance de l’HPRGB avec l’accompagnement annuel d’une équipe spécialisée basée au Kenya.

De cette expérience, nous pouvons une fois de plus tirer les leçons suivantes :

– La capacité du staff de l’HPGRB de répondre aux attentes et aux besoins de la communauté primordialement par des fonds locaux sans toujours tout attendre des donateurs est l’expression par excellence de cette résilience qui caractérise le mode de fonctionnement de cette institution sanitaire ;

– L’HPGRB, à travers son plan de développement et d’expansion, permet aujourd’hui aux malades d’avoir facilement accès à l’oxygène médical de très bonne qualité et à quantité suffisante pour répondre aux demandes de ses différents services des soins et de servir d’autres structures sanitaires de la région ; un produit jadis inaccessible aux moins nantis car une bonbonne se négociait autour de 100 dollars américains.

– La nette amélioration de la qualité des soins liée à l’apport de l’oxygène médical en facilitant aux équipes d’anesthésie et de réanimation la réalisation des interventions lourdes et compliquées et de faire face aux maladies qui affectent les voies respiratoires comme la pandémie à Covid-19 qui secoue encore toute la planète.

– L’HPGRB reste une véritable école de formation professionnelle non seulement pour le personnel médical ou paramédical mais également pour les ingénieurs biomédicaux capables d’assurer la maintenance préventive et l’entretien du matériel médical de l’HPGRB et d’autres structures partenaires.