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Journée de la Ménopause : Un accompagnement sur mesure possible grâce à nos gynécologues à l’HPGRB.

La ménopause est une étape naturelle de la vie d’une femme, marquant la fin progressive de sa période reproductive.

Ce phénomène biologique survient généralement entre 45 et 55 ans, bien que l’âge exact puisse varier selon les femmes.

Contrairement à certaines idées reçues, la ménopause n’apparaît pas soudainement : elle résulte d’une transition progressive au cours de laquelle l’organisme s’adapte à la baisse des hormones sexuelles, notamment les œstrogènes et la progestérone.

A en croire nos gynécologues à l’Hôpital Provincial Général de référence de Bukavu, la ménopause n’est pas une maladie, mais une transformation naturelle qui peut toutefois s’accompagner de signes et de symptômes nécessitant attention et suivi médical.

QUANT AUX SIGNES ET MANIFESTATIONS DE LA MÉNOPAUSE.

« Si l’absence de règles est souvent le signe le plus visible, elle n’est pas le seul indicateur. La ménopause peut se manifester par plusieurs symptômes, parmi lesquels : Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, Troubles du sommeil et fatigue, Sécheresse vaginale et diminution de la libido, Changements émotionnels : irritabilité, sautes d’humeur, anxiété »

Il est bon de savoir que « Ces manifestations varient en intensité et en durée d’une femme à l’autre. Certaines peuvent apparaître plusieurs années avant l’arrêt définitif des règles, période que l’on appelle périménopause ».

MALGRÉ LES COMPLICATIONS POSSIBLES DE LA MÉNOPAUSE, IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE VIVRE PLEINEMENT SA VIE.

La ménopause entraîne des changements physiologiques pouvant avoir des conséquences sur la santé à long terme ;

« Santé osseuse : risque accru d’ostéoporose, Santé cardiovasculaire : modification du métabolisme et hausse du risque de maladies du cœur, poids et métabolisme : tendance à la prise de poids et redistribution de la masse corporelle »

Pour limiter ces complications, nos gynécologues recommandent :

Une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes et calcium, Une activité physique régulière adaptée. A ces éléments s’ajoutent l’arrêt du tabac et la modération de l’alcool ainsi que se soumettre à des bilans médicaux réguliers et le suivi des paramètres hormonaux.

Aucun comportement ne permet de retarder complètement la ménopause, mais adopter un mode de vie sain contribue à mieux la vivre et à prévenir ses complications.

La ménopause étant un processus naturel et inévitable, elle peut cependant être vécue sereinement grâce à une bonne information et à un suivi médical approprié. Comprendre les signes, anticiper les changements et adopter des habitudes de vie saines sont autant de clés pour traverser cette période avec confort et sécurité.

La ménopause n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle étape où la femme peut continuer à prendre soin de sa santé, de son bien-être et de sa qualité de vie.

NOTRE ENGAGEMENT

Sachez qu’à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, nos patientes bénéficient d’un suivi complet et personnalisé avant, pendant et après la ménopause, grâce à l’expertise d’une dizaine de nos gynécologues-obstétriciens expérimentés.

Entre bilans réguliers, conseils pratiques et accompagnement des symptômes, chaque femme est soutenue pour traverser cette période  en toute sérénité tout en préservant sa santé globale.

Rappelons que la journée internationale de la ménopause est commémorée chaque 18 octobre de l’an.

MALADIES DU COEUR : SAVOIR LES RECONNAÎTRE ET LES PRÉVENIR (Santé Plus Magazine).

Le 29 septembre dernier, le monde a célébré la Journée mondiale du cœur, une occasion dédiée à sensibiliser sur la santé cardiovasculaire.

Dans son émission Santé Plus Magazine du 6 octobre 2025, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) revient sur ce sujet essentiel avec le Dr Mitterrand Balola, cardiologue de l’HPGRB. Notre spécialiste a abordé les principales questions des auditeurs sur les maladies du cœur et leur prévention.

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES : UN FLÉAU MONDIAL, MAIS ÉVITABLE.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de décès dans le monde, responsables d’environ 20,5 millions de morts en 2022, soit près de 32 % de l’ensemble des décès.

En République Démocratique du Congo, elles font partie des maladies non transmissibles les plus préoccupantes.

Une étude menée au Sud-Kivu révèle une forte prévalence de l’hypertension artérielle et d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, aussi bien en milieu urbain que rural, soulignant que de nombreux patients arrivent tardivement à l’hôpital, parfois à un stade avancé.

Pourtant, une grande partie de ces maladies peut être prévenue par une bonne hygiène de vie et un suivi médical régulier.

COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR

Le Dr Mitterrand Balola rappelle que les maladies du cœur regroupent toutes les affections qui touchent directement le muscle cardiaque ou ses structures internes (valves, artères coronaires, rythme et autres).

Elles peuvent se manifester sous différentes formes : insuffisance cardiaque, troubles du rythme, maladies des valves ou infarctus du myocarde.

Parmi les causes fréquentes, on retrouve la mauvaise alimentation, le stress, le tabac, la sédentarité et les antécédents familiaux. Certaines personnes jeunes peuvent également faire des crises cardiaques à cause d’un stress intense, d’émotions fortes ou d’un mode de vie déséquilibré.

L’hypertension artérielle, souvent silencieuse, demeure l’un des principaux facteurs déclencheurs de ces maladies.

RECONNAÎTRE LES SIGNES ET SAVOIR QUAND CONSULTER

Le Dr Balola insiste sur l’importance d’être attentif aux signaux du corps :

« L’essoufflement, les douleurs thoraciques, les palpitations, les gonflements des pieds ou encore la fatigue inhabituelle sont des signes qui doivent pousser à consulter. »

Il précise qu’un cœur peut être malade sans douleur apparente, d’où la nécessité d’un bilan médical régulier, même en l’absence de symptômes.

PRÉVENIR, C’EST PROTÉGER SA VIE

Pour garder un cœur en bonne santé, le Dr Balola recommande :

• De réduire la consommation du sel et les graisses saturées

• De consommer davantage de fruits et légumes

• De faire de l’exercice physique régulièrement

• D’éviter le tabac et l’alcool

• Et de dormir suffisamment

« Prendre soin de son cœur, c’est prolonger sa vie », conclut-il au studio avec bienveillance.

À travers ce programme radiodiffusé, l’HPGRB réaffirme son engagement à sensibiliser, prévenir et soigner les maladies cardiovasculaires au service de la population du Sud-Kivu et ses environs.

Sachez que la journée mondiale du cœur 2025 a adopté le thème international :“Ne manquez pas un battement”. Un slogan qui souligne l’importance de chaque instant passé en bonne santé cardiaque et appelle à une vigilance accrue face aux maladies cardiovasculaires.

JM de la santé mentale 2025 : Sensibiliser et promouvoir le bien être mentale pour tous

Le thème de la Journée Mondiale de la Santé Mentale 2025 est « Accès aux services : santé mentale en cas de catastrophes et d’urgences ». Ce sujet souligne l’importance d’améliorer l’accès aux soins de santé mentale pour les personnes touchées par des situations de crise, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou d’urgences sanitaires.

Célébrée chaque année le 10 octobre, c’est une occasion de sensibiliser le public à l’importance de la santé mentale et de promouvoir des actions en faveur du bien-être psychologique. En 2025, cette journée revêtira une importance particulière, car les défis liés à la santé mentale continuent d’augmenter dans le monde entier, exacerbés par des facteurs tels que la pandémie de COVID-19, les crises économiques et les tensions sociales.

Importance de la santé mentale

La santé mentale est essentielle pour le bien-être général d’un individu. Elle influence sa façon de penser, de ressentir et d’agir. Une bonne santé mentale permet de gérer le stress, de nouer des relations saines, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté. À l’inverse, des problèmes de santé mentale non traités peuvent avoir des conséquences graves, tant sur le plan personnel que sociétal.

Conséquences des problèmes de santé mentale

Les conséquences des problèmes de santé mentale peuvent être dévastatrices :

Sur la vie personnelle : Isolement social, difficultés relationnelles, perte d’estime de soi.
Sur la vie professionnelle : Baisse de productivité, absentéisme, conflits au travail.
Sur la société : Augmentation des coûts de santé, perte de productivité économique, stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux.

Prévention

La prévention des problèmes de santé mentale passe par plusieurs actions :

Éducation et sensibilisation : Informer le public sur les signes de détresse mentale et l’importance de demander de l’aide.
Accès aux soins : Améliorer l’accès aux services de santé mentale et réduire les barrières financières et géographiques.
Promotion du bien-être : Encourager des modes de vie sains, comme l’exercice physique, une alimentation équilibrée et des pratiques de gestion du stress.

Solutions

Pour améliorer la santé mentale à l’échelle mondiale, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
Intégration des services de santé mentale dans les soins de santé primaires: Cela permettrait de rendre les soins plus accessibles.
Soutien communautaire: Créer des réseaux de soutien au sein des communautés pour aider les personnes en détresse.
Politiques publiques: Mettre en place des politiques qui favorisent la santé mentale, comme des programmes de prévention et des initiatives de sensibilisation.

Formation des professionnels: Former les enseignants, les employeurs et les professionnels de la santé à reconnaître et à traiter les problèmes de santé mentale.
Pour rappel, à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, une équipe de psychologues et d’assistantes sociales est mise à la disposition des patients pour les accompagner dans leur processus de soins. Que ce soit en ambulatoire ou en hospitalisation. 

Les personnes désireuses d’avoir un entretien avec nos psychologues à l’HPGRB Bukavu, sont  reçues en consultation du lundi au vendredi de 7h45 à 15 h 30 et le samedi de 7h45 à 12 h.
En conclusion, la Journée mondiale de la santé mentale en 2025 sera une occasion cruciale de rappeler à chacun l’importance de la santé mentale et d’agir ensemble pour promouvoir le bien-être psychologique dans nos sociétés.

Vous aimez vos yeux ? Prenez-en soin

Aimez vos yeux, est le thème énième de la journée mondiale de la vue 2025

À l’occasion de la Journée mondiale de la vue, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu invite chacun à réfléchir à une chose essentielle : ses yeux et ceux  de ses proches

“Bien souvent, on ne se rend compte de l’importance de la vue que lorsqu’elle commence à baisser. Pourtant beaucoup de problèmes oculaires peuvent être évités ou traités s’ils sont détectés à temps”, renseigne le docteur Simba Gloria, ophtalmologue à l’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu en marge de cette journée.

A travers le monde , l’ophtalmologie évolue, offrant ainsi des soins de qualité aux personnes atteintes de troubles oculaires. Grâce aux progrès de la médecine, de nouvelles façons de prendre soin des yeux sont mises en place :

– Des appareils modernes pour voir en détail l’intérieur de l’œil

– L’intelligence artificielle pour aider au diagnostic

– La possibilité de consulter à distance dans certaines situations

– Des techniques chirurgicales plus précises, moins risquées

Etc. Et chez nous, à l’HPGRB ?

Notre plateau technique moderne nous permet d’assurer un diagnostic précis et une prise en charge de qualité pour les maladies oculaires les plus courantes comme les troubles de refraction, la cataracte, le glaucome, le strabisme et les troubles de la vision.

Nous utilisons aussi le champ visuel automatique et la tomographie par cohérence optique (OCT) pour détecter les lésions du nerf optique, de la rétine, etc.

Traitements disponibles : traitement médical, traitement par laser et la chirurgie.


Le service effectue des opérations de la cataracte. Il y a eu des activités spéciales telles que la phacoémulsification pour la cataracte sans cicatrice. Précisons qu’après plusieurs missions, la phacoémulsification ( chirurgie de la cataracte sans cicatrice) se fait déjà en routine à l’HPGRB.

Nous utilisons également la rétinophotographie (fond d’œil numérisé) permettant un suivi des cas. 
Examen de fond d’œil est pratiqué même en urgence ou en hospitalisation.
Le strabisme : le traitement du strabisme est disponible chez les enfants et les adultes.

La Consultation spécialisée en ophtalmologie, y compris réfraction (lunetterie) est offerte du lundi au vendredi de 7h45 à 15h30.
Et le samedi de 7h45 à 12heures

N’hésitez pas à  vous faire consulter, pour un diagnostic précis et une meilleure prise en charge à temps.
” Même si vous ne ressentez pas encore de gêne, il est important de faire contrôler vos yeux régulièrement. N’attendez pas que les signes apparaissent. Mieux vaut prévenir que guérir. Nos portes vous sont ouvertes. Nos équipes sont là pour vous écouter, vous accompagner et vous aider à garder une bonne vision, le plus longtemps possible”, conclu le docteur Simba Gloria

Pourquoi la chirurgie osseuse est plus sûre aujourd’hui à l’HPGRB?

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) innove dans la prise en charge des fractures grâce à deux technologies médicales de pointe : la scopie et le clou gamma. Ces techniques révolutionnent la prise en charge des fractures des os longs en offrant des interventions plus précises, rapides et sécurisées.

Invité de l’émission Santé Plus Magazine, le Dr Alain Kabakuli, chirurgien orthopédiste à l’HPGRB, explique ces avancées et leurs bénéfices pour les patients.

Des fractures longtemps difficiles à traiter

Les fractures des os longs, notamment celles du fémur, sont parmi les blessures les plus fréquentes et les plus complexes.

Jusqu’à récemment, elles étaient traitées par des méthodes classiques comme l’immobilisation par plâtre, la traction ou la chirurgie ouverte avec plaques et vis. Ces méthodes, souvent douloureuses, exigeaient de longues périodes d’hospitalisation et de rééducation à travers la kinésithérapie.

La scopie et le clou gamma : deux innovations clés.

« Avec la scopie et le clou gamma, nous pouvons désormais traiter les fractures du fémur de manière beaucoup plus précise et sécurisée. Cependant, ces techniques ne concernent pas les enfants. Leurs os étant encore en croissance, l’utilisation d’un clou gamma pourrait endommager les cartilages de croissance et entraîner des troubles de développement ou des déformations. De plus, leurs os, plus petits et plus souples, rendent l’insertion du dispositif difficile et risquée. Les enfants sont donc traités avec des méthodes adaptées à leur âge, comme les plâtres, la traction ou des broches spéciales. » souligne le Dr Kabakuli.

Ø La scopie : permet de visualiser l’os en temps réel sur un écran pendant l’opération, guidant ainsi le geste du chirurgien et réduisant le risque de complications.

Ø Le clou gamma quant à lui est un dispositif métallique inséré dans l’os pour stabiliser la fracture. Entièrement enfoui dans la chair, il ne présente aucun risque de cancer ni d’infection superficielle. Après un an ou plus, il peut être retiré si nécessaire, après évaluation médicale.

Des bénéfices concrets pour les patients.

Grâce à ces technologies, les interventions sont moins invasives, plus rapides, et provoquent moins de douleur post-opératoire. Elles permettent également une récupération plus rapide, une meilleure mobilité et réduisent la durée d’hospitalisation.

Le Dr Kabakuli lance un appel à la population :

« Nous encourageons les familles à acheminer rapidement les patients traumatisés vers l’HPGRB, et nous invitons nos collègues d’autres structures à référer sans tarder. Les malades traumatisés, qu’il s’agisse d’accidents de circulation, de chutes ou de blessures sportives, doivent être pris en charge rapidement pour éviter les complications. Le clou gamma est une technique testée et sûre, ne présentant pas de risque de cancer ou d’autres complications à long terme. Après environ un an ou plus, le clou peut être retiré si nécessaire, après des analyses sur l’évolution du patient. » ajoute-t-il. 

En conclusion, avec l’introduction de la scopie et du clou gamma il Ya de cela plusieurs mois, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu franchit une nouvelle étape dans la modernisation de l’orthopédie.

Ces avancées témoignent de l’engagement de l’hôpital à améliorer la qualité des soins, réduire les séquelles et offrir aux patients de la région un traitement digne des standards internationaux.