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Semaine du glaucome : le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en mission à Mugogo ce 16 mars 2024.

Cette année 2024, la semaine du glaucome s’étend du 10 au 16 mars. Le glaucome est une maladie de l’œil associée à la destruction progressive du nerf optique.

 Le plus souvent causée par une pression trop importante de l’intérieur de l’œil, cette pathologie peut prendre différentes formes et causer la cécité dans certains cas.

Plusieurs traitements sont cependant envisageables (collyre, laser, chirurgie,…) afin de protéger le nerf optique en réduisant la pression Intra-oculaire et limiter ainsi l’évolution de la maladie, confie dans Santé Plus Magazine de l’HPGRB l’ophtalmologue Gloria Simba. 

Toutefois, cette spécialiste de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) ajoute que s’il y a une baisse ou une perte de l’acuité visuelle au moment du diagnostic, celle-ci est irréversible. 

D’où l’importance du dépistage précoce au moindre malaise oculaire ainsi que du contrôle de routine au moins une fois l’an dès 40 ans.

Que prévoit l’Hôpital Provincial, en marge de cette commémoration ?

« Nous sommes déjà en pleins préparatifs de la journée du 16 mars depuis le 11 en participant à l’émission de l’hôpital pour parler à notre public. Nous remercions en passant notre direction d’avoir rendu possible cette mission. Les communiqués sont déjà diffusés dans des paroisses et médias de Walungu. Les affiches sont aussi déjà placées dans des coins chauds. Nous allons nous déplacer le 16 mars vers Mugogo dans le territoire de Walungu toujours au Sud-Kivu. Mon collègue ophtalmologue,  le Dr Déo Ngoma et moi-même. Nous serons accompagnés par les 3 infirmiers du service d’ophtalmologie de l’HPGRB. Une fois à l’endroit, les habitants de cette contrée seront consultés par notre équipe qui déploiera certains matériels vers Mugogo à cet effet ! Après, ceux qui seront diagnostiqués du glaucome, seront suivis de près » ajoute le Dr Simba.

Sachez qu’au total plus de 200 malades sont attendus pour cette activité. Les enregistrements ont déjà commencé au centre hospitalier mère-enfant de Mugogo où les consultations se feront le 16 mars 2024.

L’HPGRB inclut l’ORL dans la prise en charge gratuite des fentes labio-palatines.

Début, ce mardi 12 mars de la prise en charge gratuite en  ORL des enfants avec fentes labiopalatines à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. 

Selon le Docteur Franck Masumbuko, chirurgien maxillo-faciale et plastique du visage à L’HPGRB, ceci vise à assurer un fonctionnement correct de l’oreille.

« Pour mieux fonctionner, l’oreille doit en permanence rééquilibrer les pressions auriculaires. Chez le commun des mortels, la régulation se fait  grâce à la trompe d’Eustache : ce conduit cartilagineux reliant l’oreille moyenne aux fosses nasales rééquilibre la pression atmosphérique et la pression de l’oreille moyenne. C’est la contraction des muscles tenseurs et releveurs du voile du palais qui régulent son ouverture »signale le chirurgien.

Malheureusement, en cas d’ une malformation congénitale telle qu’une fente labio-palatine, cette attache musculaire sur le palais n’est donc pas en position normale.

” C’est pourquoi une fente palatine peut altérer l’audition et le bon fonctionnement de l’oreille”, renchérit le spécialiste.

Outre le risque de surinfection bactérienne, l’otite séreuse atténue l’audition, l’accumulation des liquides dans l’oreille constituant un obstacle mécanique qui amortit et atténue les sons.

En l’absence de traitement, le tympan va être progressivement « aspiré » par la différence de pression, d’où sa déformation progressive et son dysfonctionnement chronique. 

C’est ainsi que pour permettre à ces enfants nés avec ces malformations congénitales, de mener une vie normale, l’HPGRB a débuté avec la prise en charge ORL des fentes labiopalatines. Cette intervention bien réussie s’est tenue dans le bloc opératoire pédiatrique avec le concours du service d’ORL de L’HPGRB. 

Le comité de Direction de l’HPGRB remercie son partenaire Smile train pour son soutien manifeste. 

Notons que tous les enfants ayant ce problème sont les bienvenus à l’HPGRB pour une prise en charge de qualité et gratuite.

En rappel, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu est la dernière référence en terme de prise en charge des fentes labiopalatines pour la RDC. 

Pour d’amples informations, contactez nous au +243970597862 ou au +243843520357

8 mars : L’HPGRB célèbre avec ses employées leur victoire progressive entant que travailleuses.

Le 8 mars de l’an, l’humanité célèbre la journée de lutte pour les droits des femmes.

Partageant l’un des temps forts chaque année en actions féministes, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) a encore cette année 2024 fêté au côté de ses employées.

Vêtues en pagnes et T-shirts noirs dotés par la direction de l’Hôpital Provincial, ces dernières ont été visibles en première ligne à la marche pacifique organisée ce 8 mars par le ministère national du genre Famille et enfant et élargie, dans des provinces en marge de cette commémoration.

A l’occasion, les femmes ont souhaité que la paix revienne à l’Est de la RDC ainsi que toutes les zones du Pays en proie à l’insécurité causée notamment par l’activisme des groupes armés.

Elles ont de ce fait été vêtues en noir, couleur de deuil, pour implorer le repos éternel aux âmes des femmes qui ont succombé de suite de ces insécurités ainsi que compatir avec celles qui demeurent victimes de toutes ces atrocités.

De la SONAS à Bukavu au Sud-Kivu au gouvernorat en passant par feu rouge, les femmes de l’HPGRB ainsi que de plusieurs autres organisations publiques et privées ont, au point de chute lu leur mémorandum devant le gouverneur ad.interim Marc Malago reprenant leurs desiderata en rapport avec la situation sécuritaire actuelle du Pays, ainsi que leur représentativité.

Sous une forte pluie, le numéro 1 ad.interim du Sud-Kivu a dit recevoir avec compassion ce mémo des femmes de la province qu’il dirige et a promis l’acheminer à qui de droit au niveau national pour plus d’actions.

Vers 12h30, des chauffeurs de l’HPGRB ont été déployés à Labotte, au niveau du gouvernorat, pour reprendre dignement les travailleuses de cette institution sanitaire publique jusque dans les enceintes de leur cadre de travail.

Juste après, ces dernières ont bu à leurs soifs, mangé à leurs faims à la grande satisfaction de tous les convives constitués entre autres du médecin directeur de l’HPGRB le Prof. Dr. Guy Mulinganya et des représentants des différents départements de l’hôpital.

“Nous remercions la direction de notre hôpital pour l’attention qu’elle accorde aux femmes en les embauchant. Sur un total de 611 agents, les femmes représentent un pourcentage de 42%. Nous souhaitons cependant que nos chefs nous promeuvent davantage à des postes de responsabilité pour un HPGRB plus paritaire.” lit la radiologie Nsimire Solange dans son mot, représentant les femmes de l’hôpital provincial.

Le numéro 1 de l’hôpital provincial a renchéri ;

“ Je suis fier de vous chères femmes de l’HPGRB et surtout de votre apport, chacune en ce qui la concerne, dans le fonctionnement normal de notre structure sanitaire et cela malgré vos multiples tâches familiales. Il est vrai que le score des femmes employées ici est au bon , mais la direction de votre hôpital ne peut que vous encourager à développer un sens de leadership pour qu’au delà du travail quotidien, que vous aspiriez à aller de l’avant et à competir pour les hautes fonctions.” S’adresse Prof. Mulinganya, gynécologue aux femmes présentes à cette activité.

Notons que cette cérémonie s’est tenue au niveau de La Chapelle de l’HPGRB.

Le thème national choisi cette année est « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire. »

4 mars : journée mondiale de l’obésité.

La date du 4 mars marque la journée mondiale de l’obésité. Cet événement permet de synchroniser les efforts de sensibilisation en vue de changer les mentalités et de lutter contre les idées reçues. Cette journée rappelle également d’ agir au niveau local, national et mondial pour éradiquer les préjugés auxquels font face les personnes atteintes d’obésité et améliorer par la même occasion les systèmes qui luttent contre l’obésité  globalement.

Qu’est-ce que l’obésité ?

L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux, entraînant des inconvénients pour la santé et pouvant affecter redoutablement l’espérance de vie. Ses causes sont multifactorielles. La raison qui est souvent évoquée pour expliquer ce phénomène est celle d’un dérèglement de la balance énergétique avec une inadéquation entre les apports et les dépenses caloriques. Les motifs de ce dérèglement peuvent être multiples. Parmi ces facteurs, l’on constate une prédisposition génétique à l’obésité, des facteurs socio-économiques, psychologiques et environnementaux. Par conséquent, l’obésité n’est pas nécessairement le résultat d’une supposée absence de volonté.

Quelques solutions pour lutter contre l’obésité

La prévention de l’obésité est l’une des priorités de santé publique. Au quotidien, il est recommandé d’adopter certains gestes:

  • Pratiquer une activité sportive régulière : 30 minutes de sport par jour permettent de réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Une pratique sportive plus soutenue peut-être nécessaire en cas de surpoids avéré. Pour les enfants, le temps d’activité devrait être d’au moins 1 heure par jour ;
  • Avoir une alimentation diversifiée et équilibrée ;
  • Limiter sa consommation de graisses saturées ;
  • Limiter sa consommation de sucres et de sel ; 
  • Consommer des fruits et des légumes quotidiennement ;
  • Augmenter la consommation de calcium chez les enfants ;
  • Suivre régulièrement l’évolution de la courbe de poids des enfants et des adolescents est un moyen de prévention contre l’obésité.
  • Essayez de limiter le temps passé devant des écrans. En particulier, il faut savoir que la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de trois ans, qui se développent mieux dans l’interaction avec leur entourage.

L’HPGRB célèbre la journée de l’audition à Mugogo dans Walungu.

Chaque année, un thème spécifique guide les activités de la journée mondiale de l’audition. Pour cette année 2024, le thème proposé par l’OMS est “Changer les mentalités; faisons des soins de l’oreille et de l’audition une réalité pour toutes et tous.”

Il est axé non seulement sur les mesures préventives, mais souligne aussi l’importance d’une intervention opportune pour ceux qui sont déjà confrontés à des problèmes liés à la perte auditive. 

A cet effet, l’OMS  a défini 3 objectifs pour 2024 : 1) lutter contre les fausses idées concernant l’audition, 2) diffuser des informations fondées sur des preuves scientifiques et 3) combattre les images stigmatisantes.

L’importance d’une bonne audition

Une bonne audition améliore la qualité de vie. Elle permet de communiquer, d’apprécier la musique et de rester attentifs à notre environnement laisse entendre le Prof. Dr. Patrick Balungwe, spécialiste-ORL à l’HPGRB. 

Pour les enfants, elle est essentielle au développement du langage et à la réussite scolaire. 

Pour les adultes, une bonne audition peut affecter les interactions sociales et même les performances professionnelles. Maintenir une bonne audition tout au long de sa vie est un élément clé pour bien vieillir et rester actif. Parmi les cinq sens, l’ouïe se révèle l’un des plus importants pour la communication et la perception du monde environnant. 

De nombreuses études font le lien entre le maintien d’une bonne audition et notre bien-être émotionnel, physique et cognitif.   

Prévalence et impact

Selon l’OMS, plus de 466 millions de personnes à travers le monde souffrent d’une perte auditive invalidante, un chiffre alarmant qui devrait atteindre 900 millions d’ici à 2050. L’impact n’est pas seulement individuel, mais aussi sociétal. Le coût économique de la perte de productivité et des dépenses de santé est estimé à environ 750 milliards de dollars au niveau global.

Prévention et mesures de sécurité

La bonne nouvelle, c’est que jusqu’à 60 % des pertes auditives peuvent être évitées. Voici donc quelques stratégies de prévention recommandées par les chirurgiens-ORL de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB).

– Réduction du bruit : l’exposition à des bruits forts est l’une des principales causes de perte auditive. Des mesures simples comme l’utilisation de bouchons d’oreille et le maintien d’un volume sonore bas peuvent faire la différence.

– Examens réguliers : des examens annuels de l’audition permettent de détecter les problèmes à un stade précoce.

– Vaccination : des maladies comme la rougeole et la méningite peuvent entraîner une perte d’audition. Des vaccinations opportunes peuvent aider à prévenir ces maladies.

Il importe de signaler que le service d’OtoRynolaryngologie(ORL) de l’HPGRB a tenu le 2 mars 2023 une activité à Mugogo dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu en marge de cette célébration.

A l’occasion, une cinquantaine de patients aux problèmes d’oreilles, gorge et nez ont été consultés “gratuitement” par les deux spécialistes-ORL de l’hôpital provincial.

Ces derniers ont par la suite été orientés quant à la suite de leur prise en charge à leur plus grande satisfaction.