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Le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en mission d’opérations de la cataracte (1-13 juillet 2024).

Le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) débute une mission de consultations et opérations de la cataracte du 1 au 13 juillet 2024 avec le Dr Metwally Sedeek venu d’Egypte.

La cataracte est une opacification du cristallin de l’œil, principalement liée au vieillissement. Elle est la première cause de cécité au monde si elle n’est pas traitée.

A en croire le Dr Déo Ngoma Basedeke ophtalmologue à l’hôpital provincial, depuis le mois de juin, le service a débuté les enregistrements ainsi que les examens préliminaires auprès des malades ayant des maux d’yeux.

Ce chef de Service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial ajoute que ce processus a permis ainsi de classer ceux qui ont le problème de la cataracte et qui sont éligibles pour la phacoémulsification, une technique opératoire moderne d’opération de la cataracte(sans cicatrice) qui sera utilisée durant cette mission.

De son coté Dr Gloria Simba a ajouté ce qui suit;

« En ces jours, nous sommes à plus de 60 yeux à opérer durant ces deux semaines de travail intense avec notre missionnaire. Ce nombre renvoie à des patients qui ont déjà confirmé leurs chirurgies à travers le paiement. Parmi eux, en majorité des hommes, on y compte toutefois aussi les femmes ainsi que les enfants ayant une cataracte congénitale ou traumatique » confie-t-elle dans l’émission santé plus magazine de l’HPGRB en prélude de cette mission.

Cette ophtalmologue a confirmé que tout est prêt pour accueillir les patients dans des conditions agréables pour une prise en charge optimale.

La phacoémulsification est une technique qui présente plusieurs avantages. C’est entre autres le temps court de traitement après la chirurgie, au lendemain de l’intervention le patient reprend ses activités normalement, pas de cicatrice,…

Il importe de signaler que les 3 ophtalmologues de l’HPGRB vont également intervenir durant cette mission ainsi que l’équipe infirmière de cette structure sanitaire de renommée, et cela pour le traitement d’un nombre important de patients.

Sachez aussi que les enregistrements continuent via le secrétariat du service d’ophtalmologie de l’hôpital provincial et le numéro vert +243853721111 reste ainsi

 disponible pour tout renseignement supplémentaire.

La drépanocytose est une maladie héréditaire chronique mais évitable; Dr Isia Nanci Cissé, pédiatre.

L’humanité célèbre le 19 juin de chaque année la journée internationale de la drépanocytose.

C’ est une maladie des globules rouges et plus particulièrement une anomalie de l’hémoglobine. 

Les globules rouges déformés, en forme de faucille, bloquent la circulation sanguine occasionnant ainsi les différentes manifestations de la drépanocytose. 

“Nous diagnostiquons et prenons en charge à l’hôpital provincial (HPGRB) des patients drépanocytaires. La plupart des enfants sont diagnostiqués tardivement et malheureusement au décours des complications mettant en jeu leur pronostic vital . La suspicion diagnostique se fait sur base de l’anamnèse et l’examen clinique puis une confirmation diagnostique est obtenue via des examens hématologiques. Les signes apparaissent dès l’âge de 6 mois et sont dominés par les crises douloureuses(syndrome main pied), anémie et les infections” Explique Dr Isia Nanci cissé, pédiatre à l’HPGRB.

Elle ajoute ;

L’union entre deux parents hétérozygotes (AS) conduit à une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades (SS). L’enfant reçoit ainsi de chacun de ses deux parents une allèle mutée. 

La drépanocytose peut être prévenue en évitant le mariage entre 2 individus hétérozygotes. Les couples hétérozygotes (AS-AS ou AS-SS)ont une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades homozygotes (SS). 

D’où la prudence doit être de mise chez les jeunes célibataires qui doivent être au courant de leur profil hémoglobinique afin de faire un choix responsable.

COMMENT SE FAIT LA PRISE EN CHARGE DE CETTE PATHOLOGIE A L’HPGRB.

« Une fois le diagnostic posé nous procédons à un Counseling des parents pour expliquer la maladie et ses complications. Ça n’a jamais été une tâche facile. C’est un choc pour les parents et nous assistons souvent à un déni du diagnostic. Mais nous sommes tenus d’expliquer aux parents qu’un suivi régulier est capital et toujours souhaité pour améliorer le pronostic. Le problème majeur auquel nous nous heurtons est le défi financier issu de la pauvreté de plusieurs familles qui limite la prise en charge adéquate de cette pathologie. Certains parents ne sont pas à mesure de prendre en charge les coûts des hospitalisations récurrentes et bien même l’accès au traitement de fond. Il est vrai qu’ à notre niveau on ne sait pas guérir la drépanocytose mais on peut stabiliser les patients en soulageant les crises douloureuses , prévenir les infections via la vaccination et l’antibioprophylaxie, prévenir et prendre en charge les différentes complications. La drépanocytose est une maladie chronique qui nécessite vraiment un suivi rapproché et régulier. » martèle Dr Isia hémato-oncologue.

Sachez que d’après notre source, il existe plusieurs moyens thérapeutiques pour assurer la stabilité des patients drépanocytaires disponibles à l’HPGRB. Il s’agit notamment de la transfusion, des paliers d’ antalgiques, des antibiotiques, Hydrea et autres traitements adjuvants.

Journée Internationale du don bénévole de Sang : La banque de sang de l’HPGRB, une référence pour la contrée en faveur de nombreux patients.

L’humanité célèbre le don bénévole de sang ce 14 juin 2024. 

Ce dernier renvoie à un processus par lequel un donneur de sang est volontaire pour se voir prélever du sang à garder dans une banque du sang avant de transfuser une personne malade.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), les donneurs de sang sont regroupés dans la Synergie des Associations des Donneurs Bénévoles de Sang (SYADOBESA).

A propos de ladite journée, le Dr Mulumeoderwa Kahasha Pierrot responsable de la SYADOBESA; s’est exprimé en ces termes:

“Nous sommes assez enthousiastes pour cette date du 14 juin et de la célébration derrière. En 2024, nous sommes à la 20ème année de commémoration. Le slogan choisi donne honneur mérité à ces nombreux bénévoles qui donnent sans arrêt vie aux receveurs et cela de manière désintéressée. Un thème, un slogan qui vaut son pesant d’or.” Explique-t-il,

Ce médecin biologiste renchérit ;

“Voilà le moment ici de demander à tous les membres de la communauté de cesser tout acte d’intoxication, de découragement et surtout des pratiques de nature à diffuser les faux bruits pour révolter les donneurs. Non, nous ne vendons pas les poches de sang à l’hôpital provincial mais nous faisons juste payer la contribution aux dépenses de prélèvement, traitement et conservation. Non, nous ne prélevons et ne le ferons jamais pour des fins d’occultisme ou d’autres pratiques mystiques. Nous sommes des professionnels de santé et non des sorciers. Nous avons des serments à honorer et cela peu importe les circonstances. Non, les donneurs ne s’évanouissent pas lors des prélèvements et il ne leur arrive aucun mal parce que tout le processus se fait dans le strict respect des normes professionnelles. Non, aucune religion ne doit être contre le don bénévole de sang parce qu’il s’agit là d’un acte de vie. La vie on doit la maintenir aussi longtemps que cela dépend de nous et cela n’implique en rien les aspects spirituels ou autres appartenances.” Insiste d’un air sérieux le Dr Mulume en réponse aux questions de la cellule de communication de l’HPGRB.

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ.

Notre source ajoute que toute personne dont l’âge varie entre 18 et 60 ans et en bonne santé apparente peut se faire prélevée.

Au delà de cela, pour les femmes, elles ne doivent pas être en périodes menstruelles, elles ne doivent pas être allaitantes ou enceintes. Les personnes aux différentes maladies dont chroniques comme le diabète, la tension artérielle, le VIH et autres ne peuvent non plus être admises à ce processus.
Le donneur ne peut se soumettre à cet acte de charité que 4 fois par an. Ceux de tous les groupes sanguins et qui ne sont pas en conflit avec ces éléments susmentionnés sont reçus sans difficulté.

Pour finir, Dr Pierrot passe un message d’encouragement aux donneurs actifs de la SYADOBESA ainsi qu’aux receveurs guéris.

“Vous allez vous rendre compte par simple investigation dans notre milieu que la banque de sang de notre hôpital ne sert pas seulement nos malades mais plusieurs autres de nos structures sanitaires sœurs. C’est une grande responsabilité. Il nous faut des donneurs fidélisés totalement et des nouveaux réellement acquis à la cause. Voilà pourquoi, nous les invitons respectivement à plus d’engagement ainsi qu’à la sensibilisation dans la communauté quant au bien du don de sang”. Finit par mentionner le Dr Mulumeoderwa Kahasha Pierrot.

Sachez que le slogan de cette année choisi en marge de cette célébration est : “20 ans de célébration du don de sang : merci à tous les donneurs de sang”.

Il importe également de signaler aussi ique1 4associations composent la SYADOBESA de l’HPGRB. Les collectes se font périodiquement et/ou occasionnellement en allant vers les donneurs ou en les accueillant au niveau de l’hôpital provincial pour cette fin.

Des agents de l’HPGRB en capacitation sur l’utilisation du programme Clean. 

Pendant environ une semaine, une grande partie du personnel œuvrant dans différents blocs opératoires de l’Hôpital Provincial Général de Bukavu (HPGRB) ont assisté à différentes séances de formation sur le renforcement/amélioration des conditions d’hygiène au bloc opératoire grâce au programme Clean Cut. 

L’objectif de l’intégration de ce programme dans une structure sanitaire est de renforcer l’offre des soins de qualité offerte aux patients.

A en croire Mongane Jules, médecin gynécologue et obstétricien à l’Hôpital Provincial, cette formation vise le renforcement de la qualité de l’hygiène  hospitalière afin que les patients puissent être accueillis et pris  en charge  dans un environnement plus sûr par un processus d’amélioration continue suivant les standards internationaux. 

Dr Sedera Ariminio, responsable du programme et formatrice, souligne que Clean-Cut est un programme visant la réduction des infections du site opératoire et l’amélioration de la sécurité au bloc opératoire. Conçu par Lifebox, il est axé sur 6 pratiques clés:

-L’utilisation de la liste de contrôle de sécurité de l’OMS (check-list de l’OMS)

-Le retraitement des instruments 

-L’intégrité des linges 

-La préparation cutanée 

-L’antibioprophylaxie

-Le décompte des compresses.

Tout en louant le niveau d’organisation de l’hôpital, elle estime que grâce à cette formation, les participants vont être davantage outillés et promouvoir ainsi un environnement sain, et particulièrement le bloc opératoire tout en luttant contre les infections nosocomiales. 

Le Personnel du bloc opératoire de chirurgie et du bloc opératoire de gynécologie (  Médecins, anesthésistes et infirmiers/accoucheuses) et la réanimation a été ciblé par la formation. 

Retenez par ailleurs que Lifebox et le CICR ont assuré l’animation de ces séances de capacitation sur le  programme Clean cut  qui est en cours d’utilisation à l’HPGRB.

Une équipe de médecins et de paramédicaux de l’Hôpital de Référence de Panzi ont également pris part à cette formation.

11 jours passés à Bukavu, la délégation de l’Université Catholique de Louvain achève sa mission avec succès.

Depuis le 25 mai 2024, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) a reçu une délégation venue de l’Université Catholique de Louvain en Belgique.

Ceci dans l’objectif de renouer de nouveau activement à travers une convention avec la faculté de médecine de l’Université Catholique de Bukavu(UCB), partenaire de l’HPGRB.

Ainsi, pendant une dizaine de jours, l’agenda de ces hôtes au nombre de 5 a impliqué les activités cliniques, académiques via l’UCB d’une part, et celles de divertissements et de tourismes d’autre part.

Dimitri Van Den LinderPédiatre infectiologue aux Cliniques Universitaires Saint Luc et professeur clinique à l’UCL en maladies infectieuses pédiatriques est intervenu notamment sur le plan clinique;

“J’ai fait des tours de salles avec mes collègues pédiatres de l’Hôpital Provincial dont en pédiatrie générale, soins intensifs pédiatriques, en néonatalogie et au Centre Nutritionnel et Theurapeutique (CNT). Nous avons discuté de différents challenges dans la prise en charge des maladies des enfants ici à Bukavu, le grand enjeu reste évidemment la malnutrition, un problème malheureusement complexe. Nous avons de ce fait eu de riches échanges et souhaitons une fructueuse collaboration entre nos deux institutions respectives à savoir l’UCL et les cliniques Saint Luc en Belgique ainsi que l’UCB et l’HPGRB à Bukavu.” dit-il.

Lors des conférences à l’intention des médecins, l’infectiologue Leïla Belkhir est de son côté revenue sur plusieurs sujets dont celui portant sur le bon usage des antibiotiques.

“Nous avons plaidé lors de ces rencontres pour la réduction des durées des antibiotiques par le personnel soignant parce qu’il y a plusieurs germes résistants à ces médicaments. D’autres antibiotiques à large spectre sont aussi prescrits pourtant ils augmentent le risque de développement de l’antibiorésistance et la destruction d’un grand nombre de bactéries non pathogènes dont le microbiote. D’où, un appel à plus de professionnalisme et de prudence.” Laisse savoir Prof. Belkhir.

Françoise Smets doyenne de la faculté de médecine, médecine dentaire de l’UCLouvain et rectrice élue de cette université, a également foulé l’HPGRB. 

“J’ai longtemps entendu mes professeurs dont Profs. René Fiasse d’heureuse mémoire et Vincent Blondel parler en bien de cet hôpital et ça m’avait depuis donné envie d’y être. Je suis très contente et impressionnée par le travail louable abattu par l’équipe dirigeante de l’HPGRB sur le plan d’infrastructures et du capital humain et cela malgré les ressources limitées compte tenu des réalités du milieu. En tant que doyenne et rectrice élue, je compte redynamiser les collaborations qui étaient déjà un peu endormies entre l’UCLouvain et L’UCB ainsi que l’HPGRB en ce qui concerne les aspects cliniques et académiques. Bref; une vraie volonté de l’UCLouvain de s’investir en RDC et Bukavu est un site auquel nous sommes particulièrement attentifs à travers ces institutions” confie cette Gastro- pédiatre, rectrice élue avec 50,4% en avril 2024 pour un mandat de 5 ans sur un total de 42000 électeurs et électrices (étudiants et membres du personnel) de l’UCL.

Quant aux activités touristiques, la délégation a visité le Parc national de Kahuzi Biega(PNKB), 

fait une randonnée sur le lac Kivu (2700 Km carré) ainsi que des visites guidées à plusieurs autres endroits atypiques du milieu.

Quelques jours avant la fin de la mission le 3 juin 2024, une convention a été signée entre L’UCB et l’UCL, 

marquant le début d’un nouveau départ.

Après, le gouverneur ad.intérim de la province du Sud-Kivu Marc Malago a reçu la délégation (UCLouvain, UCB, HPGRB) conduite par le médecin directeur de l’hôpital provincial le prof. Dr. Guy Mulinganya pour faire part à l’autorité du partenariat de coopération et collaboration arrêté par les deux universités catholiques dans le secteur de la santé.

Une journée qui s’est achevée par des hommages en la cathédrale notre dame de la paix de Bukavu à Mlle Maria Masson de nationalité Belge en RDC depuis 44 ans, décédée le 26 mai 2024. Celle-ci a notamment contribué au progrès de l’HPGRB à un certain stade de sa croissance ainsi qu’à plusieurs autres œuvres de développement et charité en province du Sud-Kivu.

Mardi 4 juin 2024, la délégation de l’UCL s’est rendue à l’hôpital pour des aurevoirs avant d’entamer le voyage vers la Belgique le 5 juin 2024.

Faisaient partie de la délégation, Prof. Dr. Françoise Smets (Gastro-Pédiatre) ,

Prof. Dr. Dimitri Van Der Linden(Pédiatre infectiologue) , Prof. Dr. Leïla Belkhir (Infectiologue),

Dr. John Mitchell (Anesthésiste) ainsi que Prof. Dr. Laurence de Montjoy (Dermatologue).