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L’HPGRB: POUR LA PROMOTION DE LA SANTÉ

“Existe-t-il pour l’Homme un bien plus précieux que la santé ?” s’exclamait Socrate.

L’humanité célèbre le 7 avril de chaque année, la journée internationale de la santé.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit celle-ci comme étant un état inclusif  de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

A Bukavu au Sud-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) dans ses missions régaliennes ne cesse de se ranger en ordre de bataille pour assurer ce bien-être à ses diverses cibles. L’un de ses grands objectifs est de fournir des soins de qualité à la population du Sud-Kivu et de ses environs. A cela s’ajoutent l’encadrement des jeunes étudiants en médecine à l’Université Catholique de Bukavu (UCB) pour pérenniser l’excellence ainsi que des recherches scientifiques pour des innovations plus adaptées.

Pour l’année en cours, en marge de cette célébration, la cellule de communication de l’HPGRB a mis un focus particulier sur l’un des 8 départements de cette structure sanitaire dont la renommée n’est plus à rappeler. D’autres départements étant cités aussi sommairement.

LE DÉPARTEMENT DE MÉDECINE AIGUË.

Ce département compte 4 services et participe à l’accueil des patients en état d’urgence, et nécessitant des soins immédiats afin de recouvrer la santé. Dr Mateso Guy-Quesney médecin chef de ce département dit apprécier à sa juste valeur les innovations associées à chacun de ses services pour sauver le maximum de vies.

1. Les Urgences : Une équipe infirmière et des médecins permanents y reçoivent les patients et posent les premiers diagnostics à travers des examens de base. Au besoin, soulager avec les médicaments de premier secours, avant de transférer le malade dans les services ou départements concernés ciblant des spécialistes comme neurologue, cardiologue, neuro chirurgien, diabétologue, cardiologue, néphrologue, hématologue, urologue, l’orthopédiste, pédiatre, gynécologue et bien d’autres.

2. Les soins intensifs : Usant des appareils comme des concentrateurs, masques pour oxygène, respirateurs, pousse seringue, défibrillateur et consorts, le but à ce niveau est d’assurer une assistance et une surveillance adaptées à ces patients fragilisés par la maladie.

3. Le bloc opératoire : est un service qui soumet le patient, après diagnostic, à une opération compte tenu de sa pathologie. Un processus qui fait intervenir un personnel compétent face à des matériels de dernière génération utilement adaptés, au sein de l’HPGRB.

4. Le service d’anesthésie : Il s’agit ici d’assurer le confort et la sécurité du patient lors des interventions chirurgicales majeures ou mineures, en posant des gestes médicaux comme les endoscopies pour la sécurité des malades durant et après le traitement.

Dr Mateso qualifie de ce fait la médecine aiguë, d’une unité importante d’appui à d’autres. Il n’a pas manqué ainsi de brosser succinctement les innovations rapportées dans certains autres départements auxquels, d’après lui, la médecine aiguë fournit du travail, parce  que plusieurs cas partent de là précisément aux urgences.

Il loue ces avancées qui ont tout d’abord commencé par changer l’Homme, le personnel, en maintenant son sens de ponctualité ainsi qu’un professionnalisme souhaitable pour le bien des clients que sont les malades d’ici et d’ailleurs. Et ceci est possible grâce au système de pointage automatique qui sanctionne sans débats les retardataires.

En informatique, ce secrétaire du staff médical affirme que l’hôpital Provincial est l’une des rares structures où tout est informatisé. “De nos jours, même si un patient fait 2 ans sans fréquenter l’hôpital, grâce à la base de données, toutes ses informations ressortent à sa prochaine fréquentation. Cela est très nécessaire pour la prise en charge rapide et objective parce que vous avez tout ce qui est lié à ses antécédents” explique-t-il.

Sur le plan hygiénique et de sécurité notre source loue la propreté sans référence qui caractérise de nos jours les enceintes de cet hôpital que dirige le gynécologue, Prof Dr Guy Mulinganya. Aussi, la pro-activité des agents de sécurité basés à certains endroits pour rassurer non seulement les agents, mais surtout les patients considérés comme visiteurs et qui doivent se sentir protégés au sein de ces installations sanitaires.

Au laboratoire, il fait remarquer le temps précieux que font gagner désormais les automates affectés dans cette unité dans l’obtention de résultats. Des avancées qui permettent au personnel soignant de faire des prescriptions adaptées aux malades et cela dans un délai record.

A l’imagerie médicale dans le tempsseule la radio et quelques échographes y exerçaient. Actuellement l’on y signale des scanners de très bonne qualité qui fonctionnent avec accès 24h/24. L’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), et bientôt le cathétérisme sera aussi compté parmi les innovations présentes (machine et personnel étant disponibles, il ne manque que l’expertise extérieure pour installer le dispositif).

Le cathétérisme permettra d’enlever les bouchons dans les vaisseaux à l’aide des sondes pour une bonne circulation sanguine, et d’éviter plusieurs maladies issues de ce problème dont des attaques cardiaques, des Accidents Cérébro Vasculaire (ACV).

D’autres départements des soins tels que,  la médecine interne, l’imagerie médicale,  la pédiatrie, des spécialités, laboratoire médical, gynécologie-obstétrique, ainsi que la chirurgie ont tous évolué avec les nouvelles technologiescomptant chacun en son sein un nombre rassurant de spécialistes.

En somme, Dr Mateso reconnaît n’avoir parcouru que brièvement ces aspects, l’Hôpital Provincial Général de Référence Bukavu étant un TOUT avec beaucoup d’éléments tout aussi complexes à son actif.

Par ailleurs, ce dernier rassure sur la qualité non comparable en ville comme en province des soins qu’offre cet hôpital situé sur avenue Michombero, dans la commune de Kadutu à Bukavu. Un cap que le comité de gestion est plus que jamais déterminé à maintenir et même jusqu’au-delà, en honneur à la santé de l’être humain, gage de tout épanouissement, conclut-il.

L’HPGRB, pour le diagnostic précoce dans la lutte contre le glaucome

Selon l’Association mondiale du glaucome (WGA), le glaucome est la première cause de cécité irréversible évitable, et les chiffres sont surprenants. Il est de plus en plus fréquent d’observer une courbe de prévalence , touchant une personne sur 200, âgée de 40 ans, et ce chiffre s’élève à une personne sur huit, âgée de 80 ans. Avec le vieillissement et l’augmentation de la population mondiale, le glaucome devient de plus en plus récurrent. Actuellement, l’on estime à près de 78 millions le nombre de personnes qui en sont affectées au niveau mondial. Ce chiffre devrait monter en flèche dans les années à venir, puisque plus de 11 1,8 millions de personnes seront touchées par cette affection, d’ici 2040.

Des estimations qui intéressent les personnels de santé et tout le corps médical, qui dès lors , ne manquent pas d’initier des campagnes de sensibilisations et de préventions en vue de jauger et maîtriser au mieux sa recrudescence. Les résultats concernant l’impact de la pandémie sur la prévention et le traitement du glaucome ont donné le ton à la Semaine mondiale du glaucome (SMG) de cette année, qui s’est déroulée dans le monde entier entre les 12 et 18 mars. L’initiative de cette année a été inscrite dans une perspective de partage d’informations, visant à donner aux patients les moyens de répondre à leurs questions et préoccupations concernant la maladie, à leur fournir des conseils dans les situations les plus graves, et à les aider à minimiser la perte de vision due à cette tare.

L’ Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, a pour l’occasion, à travers son service d’ophtalmologie, mis en place un programme bien défini, bien qu’en différé. Il s’agit d’un événement de sensibilisation du grand public à la santé visuelle pour ainsi prévenir des risques du glaucome. Au programme, des débats sur la thématique du glaucome, dépistage gratuit, rapide et indolore avec notre unité mobile de prévention; et aussi un parcours immersif grâce à des mises en situation de handicap visuel.

Cet événement aura lieu à Miti-Murhesa dans le territoire de Kabare. Cette pathologie oculaire, appelée aussi tueuse silencieuse, est la première cause de cécité dans le monde et se développe le plus souvent sans douleur. Or, une fois dépistée et traitée, la malvoyance peut être évitée dans la majorité des cas.

Ainsi, les populations vont pouvoir recourir à des consultations d’experts, et bénéficier de conseils pratiques. C’est sur cette note que l’équipe dirigeante de l’HPGRB entend accroître la sensibilisation en vue de réduire l’impact de cette affection et promouvoir des diagnostics précoces. Ceci, est rendu possible, grâce au soutien de PNSOV et ORCHIDIA, qui permettront à l’unité d’ophtalmologie d’être présente à Miti-Murhesa, dans le territoire de Kabare ce 15 avril 2023 pour un dépistage gratuit du glaucome et des autres pathologies qui affectent l’œil. Nous invitons à cet effet, le grand public sans aucune exception.

Nos deux principaux partenaires dans cette lutte

1. Orchidia Pharmaceutical Ind : est une société égyptienne exceptionnelle spécialisée dans la production de produits pharmaceutiques ophtalmiques. Classée numéro deux sur le marché ophtalmique égyptien avec le taux de croissance le plus élevé de ce marché. Orchidia Pharmaceutical possède sa propre usine de fabrication dans la ville d’Al-Obour et est considérée comme l’une des plus grandes de la région du Moyen-Orient avec une capacité de production actuelle de 35 millions d’unités.

Orchidia est certifiée ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS avec la mise en œuvre de WHO-GMP par le MOH égyptien et d’autres pays d’enregistrement au Moyen-Orient et en Afrique. Avec un portefeuille actuel comprenant 35 médicaments ophtalmiques et 3 dispositifs médicaux ayant obtenu des certificats marqués CE. En plus d’un riche pipeline de 60 médicaments sous différentes formes de médicaments ophtalmiques.

2. PNSOV : le Programme Nationale de Santé Oculaire de la Vision garantie l’usage des bonnes pratiques pour la santé oculaire au sein des communautés et des structures sanitaires au niveau national. Il initie la sensibilisation aux maladies oculaires évitables, et plaide pour l’inclusion de la santé oculaire dans les stratégies de développement nationales.

Pour en apprendre davantage sur l’HPGRB, et en savoir plus sur cette pathologie, veuillez nous suivre sur tous nos réseaux sociaux. Des informations utiles vous attendent sur notre chaine YouTube, page Facebook, Twitter, et Instagram.
Vous pouvez également nous écrire via notre adresse mail : hpgrb@gmail.com

Plan de redressement et standardisation de l’Unité de Soins intensifs à l’HPGRB

L’unité des soins intensifs comme tous les autres secteurs de l’HPGRB ont suffisamment évolué au cours de ces 5 dernières années grâce à un sursaut de conscience de son personnel et le souci d’améliorer la qualité des soins et services sous le leadership mené par son médecin directeur, le professeur docteur MULINGANYA MULUMEODERHWA Guy. Situé dans la commune populaire de Kadutu, l’HPGRB est actuellement la plus grande institution sanitaire de la partie Est de la RD-Congo. Il a une capacité de 520 lits et compte plus de cent médecins dont une soixantaine des spécialistes dans divers domaines et une équipe paramédicale essentiellement polyvalente.

Unité de soins intensifs : vu de l’intérieur

C’est un hôpital public mais cédé à gestion à l’Archidiocèse Catholique de Bukavu et sert de centre de formation médicale et paramédicale pour les grandes institutions supérieures et universitaires de la ville de Bukavu dont l’Université Catholique de Bukavu « UCB ». Tout de même, nous faisons face à divers défis architectural,  et en équipements ne nous permettant pas de répondre aux exigences organisationnelles et structurelles recommandées par les sociétés savantes alors qu’en termes de l’équipe médicale et paramédical, nous avons un personnel compétent et capable de parfaire la prise en charge des états de détresse sous leurs diverses formes. 

Lire l’intégralité en cliquant ici

Récemment nommée à la tête de la sous-délégation du comité international de la Croix-Rouge, (CICR) Sabrina Denuncq, a effectué une visite de courtoisie ce lundi 20 février 2023 à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Son équipe a été reçue par le Professeur Docteur Guy Mulinganya, Médecin Directeur de cette structure sanitaire accompagné du Docteur Guy Quesney Mateso, chef du staff Médical. Les équipes représentant leurs institutions respectives ont échangé autour de leur partenariat de plus de 10 ans dans la prise en charge des malades, et en particulier sur  le projet bloc opératoire et l’école de la chirurgie de guerre.

Dans les discussions, le Professeur Docteur Guy Mulinganya et Sabrina Denuncq se sont mutuellement félicités de la collaboration franche et fructueuse entre leurs organisations. C’est ce que témoigne le message inscrit dans le livre d’or par la représentante du CICR: « Nous sommes confiants que cette collaboration va continuer pour le prochain projet Bloc opératoire chirurgical et école de chirurgie de guerre», souligne-t-elle.

Pour sa part, le médecin Directeur de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu a évoqué les sujets qui préoccupent les deux organisations tout en encourageant et en remerciant le CICR pour ce partenariat: «J’encourage ce partenariat qui pousse l’Hôpital à émerger. Cette coopération est non seulement bénéfique pour la chirurgie de guerre, mais pour tout l’HPGRB, pour notre personnel qui bénéficie des formations jour après jour. Ce partenariat nous aide dans notre vision, qui  est celle de faire de l’HPGRB, un hôpital d’excellence», a déclaré le MD de l’Hôpital
Provincial Général de Référence de Bukavu.

Social : l’HPGRB en collecte des dons en faveur des malades

L’Hôpital provincial général de référence de Bukavu, joue un rôle actif dans la promotion et l’amélioration de la santé de la population locale. À l ‘occasion de la journée mondiale des malades commémorée le 11 février de chaque année, l’hôpital s’inscrit dans un effort de sensibilisation qui est dédiée autant aux malades qu’aux personnes qui les assistent au quotidien.

C’est l’occasion de rappeler combien la présence affectueuse et la compassion sont nécessaires à ceux qui luttent contre la maladie. Il est vrai que le monde médical peut sembler étranger et intimidant pour les malades et leurs familles. Ainsi, le sens de cette journée est de susciter davantage de compassion et d’amour à l’endroit de ceux qui luttent. C’est aussi l’opportunité de s’unir et de dialoguer sur les différentes avancées en vue d’une guérison, ou d’un apaisement à la douleur.

L’HPGRB, n’est pas en marge de cette dynamique et tient à témoigner de son soutien en organisant une collecte de dons en faveur des malades nécessiteux. Au programme ; une double activité se tiendra en l’honneur les 5 et 11 février 2023. L’activité de cette journée du 11 février fera l’objet d’une journée porte ouverte à l’HPGRB et une cérémonie officielle de sortie des malades. Comme le dit une maxime populaire, “le don vient du cœur, non de la fortune. Faire un don à celui qui en est digne, c’est en recevoir un soi-même”.

Nos contacts sont: Numéro Airtel Money: +243 999800509, Orange Money+243850088767 ou M-PSA 8290050361