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Vieillir avec un cerveau en bonne santé : quid? Comment prévenir les démences ?

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, HPGRB en collaboration avec l’Université Catholique de Bukavu organise une conférence ayant pour thème : Vieillir avec un cerveau en bonne santé : quid ? Comment prévenir les démences ?

Au cours de cette conférence à la quelle est convié le corps médical de l’Hôpital Provincial principalement ainsi que les étudiants en Médecine, l’oratrice du jour,  la Professeure docteur Joëlle Chabwine va partager les progrès remarquables en médecine qui ont abouti à l’allongement de l’espérance de vie ainsi que les avantages que cela comporte.

Au sommaire, la prof Chabwine renseigne que les dernières décennies de cette longue vie sont marquées par une charge non négligeable de plusieurs maladies ou facteurs de risques interférant avec une maladie primaire notamment, le trouble ou déclin cognitif d’où la raison d’être de cette conférence.

Ce 17 juillet 2024, à l’amphithéâtre Stanislas-Haumont de l’UCB (dans l’auditoire de Doc 3) ; elle retracera  les déterminants et les enjeux du vieillissement  en bonne santé, tout en parcourant les facteurs  de risque modifiables  des dépenses, et par la même occasion, présenter  le concept émergeant de prise en charge multidisciplinaire, faisant consensus dans le domaine des dépenses ces derniers siècles.

Avant d’être Professeure visiteuse à l’UCB dans la faculté de Médecine à l’UCB, Joelle Chabwine a fait ses études  de Médecine à l’UCB. Ensuite, elle a obtenu un PhD en Neurophysiologie fondamentale à la KU Leuven en Belgique, qu’elle a complété par une spécialisation  clinique en Neurologie aux Hôpitaux Universitaires  de Genève et au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois en Suisse. 

A ce jour, elle est médecin à l’Hôpital de Moutier et enseignante  à l’Université de Fribourg où elle donne des enseignements théoriques et pratiques en Neurologie et en Neuroscience. Elle  est superviseur de plusieurs thèses (PhD et Master) dont celle du Docteur Baguma Marius, Neurologue à l’HPGRB.

Notons qu’il y a quelques années, elle a initié et conduit un projet de recherche sur le Konzo qui lui a permis de superviser la thèse du Professeur Baguma.

Après près de 18 mois passés au service des patients de l’HPGRB, Rodrigo Lopez présente ses adieux

Ancien responsable du pool de formation chirurgicale CICR, Rodrigo Lopez a œuvré avec une grande partie du personnel de l’HPGRB et plus particulièrement celle du bloc. A son départ, il a évoqué l’expérience vécue à l’HPGRB et en a profité pour adresser quelques mots à tout le personnel.
Ci-après les propos recueillis par la cellule de communication de l’HPGRB.

CELLCOM : Monsieur Rodrigo, vous avez travaillé ici à l’Hôpital Provincial depuis près de 18 mois, peut-on savoir ce qui vous a le plus marqué ?
Rodrigo : je suis arrivé à l’hôpital le 13 janvier 2023. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’engagement. Ce n’est pas seulement l’équipe de la Direction, mais tout le monde ici est engagé. Que ça soit les infirmiers au bloc opératoire ; ici on ne fait pas les choses juste pour le faire ; mais parce qu’il faut effectivement donner La meilleure qualité des soins possible aux patients.

CELLCOM : au-delà, qu’avez-vous remarqué d’autres ?
Rodrigo : il y a le travail d’équipe et de collaboration, le partage, la communication. Je me souviens, il y a quelques semaines, nous étions en formation sur la gestion basée sur les résultats avec un formateur venu de Genève, Stéphane ; mais il n’était pas passé à l’Hôpital depuis 30 ou 20 ans, quelque chose comme ça. Et à son départ il m’a dit que connaître l’état actuel de l’HPGRB vient donner de l’espoir. Et tout le travail que l’on fait a du sens. Ça sert à quelque chose, ce ne sont pas des choses qui partent. Vous voyez, parfois on fait des projets qui ne vont dans rien, mais ici on peut voir que ça en vaut la peine. Et cela nous donne de l’espoir et le courage de continuer.

De gauche à droite, Rodrigo Lopez ancien Responsable du pool de formation chirurgical CICR et Guy Mulinganya, Médecin Directeur de l'HPGRB

CELLCOM : comment pouvez-vous évaluer cette collaboration entre l’HPGRB et le CICR ?
Rodrigo : de ce partenariat entre le CICR et l’HPGRB, nous avons trouvé pas mal d’organisations et on a trouvé les meilleurs ; on a reçu les plus pertinentes pour le contexte. Je pense que pendant 18 mois, on a eu plus de 400 participants et presque 20 formations. Je pense que ce chiffre montre le travail efficace que l’on peut réaliser avec moins de ressources. Le travail d’équipe et de collaboration a permis d’arriver à l’ampleur des résultats atteints.

CELLCOM : un autre mot à adresser à l’Hôpital Provincial ?
Rodrigo : je connais pas mal d’hôpitaux en Afrique et je peux dire que l’HPGRB est un hôpital remarquable, incroyable, vraiment. Et en fait, si on croit, on peut faire de grandes choses et on y arrive. En tout cas, ça, c’est le principal message pour l’hôpital.

CELLCOM : et pour finir, il y a-t-il un autre message à ajouter ?
Rodrigo : Merci beaucoup. J’ai beaucoup appris. Je suis anesthésiste à la base. Alors, la clinique, je la connais bien, mais…la gestion des projets, se mettre en question, être flexible,… ce sont des choses que j’ai apprises parmi vous. Merci beaucoup pour tous ces apprentissages.
Notons que dans le cadre du partenariat qui lie l’HPGRB au CICR, un centre de formation en chirurgie des blessés par armes blanches et à feu est en cours d’implantation à l’HPGRB. Un projet qui connaitra également l’intervention de l’UCB (Université Catholique de Bukavu).

Visite de courtoisie d’une délégation du CICR à l’HPGRB.


Visite de courtoisie d’une délégation du CICR, conduite par son responsable du programme santé et prévention,Xavier Collard de Macquerh, RDC,à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu.

La délégation  a effectué, le jeudi 10 avril 2024 à 16 heures, une visite de courtoisie auprès de Monsieur Guillaume Bidubula, et Dr Mateso Guy-quesney, respectivement, Directeur administratif et financier et secrétaire du staff médical de L’HPGRB.

Reunis dans la salle de réunion du staff médical de l’HPGRB, le Directeur Administratif et Financier a adressé le mot de bienvenue a son hôte ainsi qu’à la délégation qui l’accompagnait avant de poursuivre avec une présentation globale de l’HPGRB.

A l’entame, Dr Mateso n’a pas manqué de louer l’apport du CICR dans l’offre des soins aux blessés par armes et autres patients qui fréquentent l’HPGRB et son implication dans d’autres projets de l’hôpital ainsi que l’UCB, Université Catholique de Bukavu.

“Cette collaboration HPGRB-CICR nous a rapporté que des avantages. Nous avons bénéficié des formations qui ont permis à notre institution de se faire une place dans le secteur sanitaire en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, nous avons acquis de nouvelles connaissances qui nous permettent de prendre en charge nos patients comme il faut”

Pour sa part, Bidubula Guillaume a magnifié ce geste par ces temps relativement farouches pour l’ensemble de la population de l’Est de la RDCongo avant de procéder aux autres détails en rapport avec leur partenariat.

En réponse, le responsable du programme santé CICR Mr Xavier Collard s’est félicité de cette rencontre qui vient renforcer les liens de bonnes relations qui existent entre les deux Institutions.

Il a, à cet effet, relevé pour s’en réjouir, l’engagement, l’abnégation et la bienveillance avec lesquelles les professionnels de l’HPGRB  répondent à leurs attentes en rendant des services de qualité à la population.

Il n’a cependant pas manqué de rappeler le rôle et la mission de son institution au profit des blessés par armes blanches et à feu qui reste le centre de leurs préoccupations et sujet essentiel de deux institutions.

En conséquence, les représentants de l’HPGRB ont plaidé auprès de leur hôte pour la réalisation de leur projet commun qui sont en cours. C’est notamment celle de l’école de chirurgie de guerre et tant d’autres.

La Suède est l’un des pays qui appuient financièrement les actions du CICR. Raison pour laquelle,  Caroline Holmgren, Programme Manager, Agence Suédoise de Coopération Internationale pour le Développement et Chargée de financement pour la RDC est venue palper du doigts les activités que le CICR réalise avec ses partenaires, dont l’HPGRB qui joue un rôle central dans la prise en charge holistique des blessés par armes. 

Très satisfaite de la collaboration HPGRB-CICR, elle a, à cette occasion, loué la croissance qualitative de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. 

La delegation a clôturé sa visite par un tour de l’hôpital et du site prévu pour l’erection du Pool de formation chirurgicale.

 Notons que cela fait plus de dix que le CICR et L’HPGRB travaillent ensemble pour la prise en charge et l’offre des soins gratuits aux blessés par armes, certains prisonniers et enfants non accompagnés.

L’HPGRB recycle ses agents de sécurité pour une durée de 90 jours.

Pendant 3 mois, 38 agents de sécurité que compte l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) seront recyclés dans une session de formation.

Initié par la direction de l’hôpital provincial, ce programme vise à doter ce personnel, d’un niveau encore plus poussé de professionnalisme dans la sécurisation des personnes qui fréquentent l’HPGRB, leurs biens ainsi que les périphéries de l’hôpital.

Selon Guy-Thychique Kalume Buhendwa formateur dans ces assises qui s’achèvent en mars prochain, l’objectif est d’amener ces agents à s’acquérir de nouvelles technologies signalées dans leur secteur d’intervention et de se ranger en ordre de bataille.

« Nous avons reçu la charge de former ces participants pendant 3 mois sur la sécurité et l’informatique, une innovation notifiée depuis un bon bout de temps en cette matière. Ils seront capacités sur 3 modules. Lesquels porteront respectivement sur le gardiennage, l’anti-incendie ainsi que la sécurité santé. L’idée c’est de leur montrer que la technologie n’est pas non plus leur allié. S’ils ne font pas preuve d’un niveau assez élevé de professionnalisme, les responsables de l’hôpital peuvent se passer d’eux en faisant recours à des outils (cameras, alarmes,…) avec un nombre réduit du personnel pour les surveiller. » dit ce responsable de l’organisation Groupe one service œuvrant dans la sécurité.

Ce dernier renchérît ;

« Comme par exemple l’hôpital provincial est très vaste, s’il faut parler d’un des aspects discutés en formation c’est le contrôle accès. Il doit se faire dès l’accès à la première porte d’entrée. A l’intermédiaire, c’est au niveau de 3 voies qui mènent vers les urgences, les pavillons ou encore à l’entrée principale que ce contrôle doit être effectué. Au niveau terminal c’est vers les rayons. A tous ces stades, les agents de sécurité doivent s’assurer de qui entre dans les enceintes de l’HPGRB, avec quoi, et pour quelle finalité. L’objectif étant de remédier à l’insécurité et aux situations conflictuelles au sein de cette institution sanitaire de référence. » ajoute notre source.

Interrogé à ce sujet à l’issue de la formation de ce 25 janvier 2024, M. Ntayirwa Ntwali Yves remercie les dirigeants de l’hôpital provincial d’avoir rendu possible cette capacitation.

« Nous sommes sûrs que désormais plus que jamais nous allons rehausser le niveau de manœuvres sécuritaires au sein de notre hôpital à la grande satisfaction de tous. De lundi à vendredi de la semaine, nous sommes en formation pendant près de 4 heures le jour. Nous le faisons de manière rotative pour ne pas pénaliser le travail. Ceci est une grande opportunité mise à notre disposition et nous nous devons de la saisir et surtout mettre en pratique toutes les matières apprises. J’attends entre autres qu’à la fin de cette session, mes collègues améliorent leur communication auprès des gens qui fréquentent l’hôpital, leur parler d’un ton indiqué selon la situation qu’ils traversent, accentuer les techniques du contrôle d’accès, fouilles et autres. En tant que responsable du service de sécurité et gardiennage ici, je vais veiller sans faille à cela. » laisse-t-il entendre.

Sachez que cette séance de formation se tient dans la salle de réunion du département de médecine interne de l’HPGRB.

Service Ophtalmologie : La phacoémulsification, une technique de chirurgie sans cicatrice de la cataracte désormais pratiquée à L‘Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB)

L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) organise une mission de consultation et opération sans cicatrice de la cataracte du 3 au 8 juillet 2023. Ceci, en partenariat avec le Professeur Dr Ahmed Mentwally Sedeek en provenance d’Egypte.

A cette occasion, cette structure sanitaire pour laquelle la grande renommée n’est plus à rappeler lance l’utilisation d’un nouvel appareil dans son service d’ophtalmologie, le Phacoémulsificateur.

Il s’agit, d’un outil permettant d’opérer la cataracte à travers une micro-incision de 3mm sous microscope. Différemment de la méthode Manual Small Incision Cataract Surgery (MSICS ) où on enlève la cataracte manuellement en créant une tunnelle sclérale après une incision de la conjonctive et de la capsule du tenon, avec notre environnement, la phacoémulsification vient apaiser le patient.

Elle lui rend possible une guérison rapide et une récupération visuelle sans gérer une quelconque cicatrice.

“L’utilisation de cet appareil est une grande fierté pour notre hôpital parce qu’il est entrain d’atteindre à pas de géant, les standards internationaux. Le phacoémulsificateur présente plusieurs avantages. Ce dernier par exemple emulsifie ( broute) 10mm de cataracte à travers une incision de 3mm. Cela permet de laisser le patient sans cicatrice et ne va utiliser les médicaments post-chirurgie que pour une courte durée avant de reprendre sa vie normale. Le deuxième avantage c’est le type d’implant qui est utilisé (hydrophobes acrylics square edges ) qui prévient la survenue de la cataracte secondaire . Donc, dans ces conditions, moins de patients auront besoin du laser taf capsulotomie avant une période d’au moins deux ans” détaille Dr Gloria Nshokano Simba.

Cette Ophtalmologue à L’HPGRB renchérit ;

“Actuellement la phacoemulsification fait partie des chirurgies refractives chez les patients ayant des troubles de la vision dûs à leur cristallin. Ou si l’on doit placer un artisan chez les forts myopes, c’est maintenant possible. Egalement, certains patients pourront abandonner leurs lunettes. Il ya un autre terme qui est souvent utilisé par différentes équipes en ophtalmologie ( Tu as une cataracte mais elle est encore à un stade non mature ), désormais, ce jargon va tomber parce que si cette cataracte petite soit elle entraine déjà un glare chez le patient, nous pouvons corriger cela sans attendre.Le terme est utilisé du fait que pour la technique MSICS en général, l’on attend que la cataracte soit mature pour l’extraire en totalité.Enfin, les enfants présentant aussi une cataracte qu’elle soit congénitale ou acquise vont aussi bénéficier de la chirurgie avec possibilité d’une vitrectomie antérieure après capsulotomie postérieure” nous dit-elle!

Bref; l’ophtalmologue Gloria Nshokano Simba remercie tout d’abord l’équipe dirigeante de L’HPGRB pour l’appui sans relâche au service d’ophtalmologie et pour ce cas précis pour le lancement de la chirurgie moderne par phacoemulsification.

Elle fait ensuite un appel vibrant à tous les habitants du Sud-Kivu et ses environs pour visiter l’hôpital surtout pendant cette période de sélections des patients qui seront opérés dans la mission de juillet prochain.

Celle-ci affirme par exemple que l’opération de la cataracte par oeil coûtera moins pendant la mission pour permettre un accès à tous . Et qu’à travers tout le pays, c’est seulement à l’HPGRB que cette chirurgie sera à ce prix.

Toute fois, Nsimba confirme que les méthodes MSICS tout comme PHACO seront toutes utilisées pour le bien de nombreux clients de L’HPGRB et cela selon les indications.

Pour rappel, la cataracte est une maladie des yeux caractérisée par la présence d’une tâche blanche dans le noir de l’œil et représentant à l’échelle mondiale, la première cause de cécité.