Open

Le Paludisme

Le 25 avril marque la journée mondiale de lutte contre le paludisme, organisée tous les ans. Instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en 2007, cette journée est l’occasion de rappeler l’importance d’un engagement politique et scientifique durable, associé à des moyens financiers, pour la prévention de la lutte contre le paludisme.

Si des progrès ont été réalisés au cours des dernières décennies pour réduire son incidence ainsi que la mortalité; et pour améliorer sa prise en charge, son taux de prévalence reste encore inquiétant. En effet, de nombreuses personnes à travers le monde y sont encore affectées. Comme l’indique l’OMS, près de 247 millions de cas de paludisme ont été rapportés dans le monde en 2021. Le nombre estimé de décès causés par cette maladie s’est élevé à 619 000 au cours de la même année.

Pourtant il s’agit d’une pathologie évitable, dont on peut guérir. Les efforts de recherche fournis par des scientifiques du monde entier, contribuent un peu plus chaque jour à améliorer la situation. Maladie potentiellement mortelle, et transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques;  on le trouve principalement dans les zones tropicales. Les symptômes peuvent être bénins ou engager un pronostic vital. Les symptômes bénins présentent de la fièvre, des frissons et des maux de tête. Les symptômes graves sont quant à eux, le plus souvent caractérisés par la fatigue, la confusion, les convulsions et des difficultés respiratoires.

Ainsi, la prévention reste la meilleure prise en charge. Une approche proactive et anticipative face au paludisme en vue de réduire le risque d’affection est initiée, principalement en RDC, qui figure parmi les pays à plus forte prévalence de la maladie. Pour y recourir, des moyens assez pratiques sont mis en œuvre, tels que l’usage de moustiquaires imprégnées, d’insecticides entre autres.  Hormis cela, la vraie prévention demeure dans l’assainissement de notre environnement. Il faudrait canaliser les eaux stagnantes pour éviter que les moustiques trouvent un nid de prolifération,  car sans cela, il n’y aurait pas de plasmodium; parasite  responsable du paludisme.

Le paludisme peut entraîner des complications comme l’anémie, le coma et provoquer la paralysie et entraîner la mort. Les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les voyageurs et les personnes vivant avec le VIH ou le sida représentent la catégorie des personnes à risque, qui peuvent développer un risque plus élevé d’infection grave.

Toutefois, l’on peut prévenir le paludisme en évitant les piqûres de moustiques et en suivant un traitement approprié. L’hôpital provincial général de référence de Bukavu, inscrit dans cet effort de lutte, suit également la démarche de l’OMS en administrant des soins et cures adaptés aux patients affectés, tout en sensibilisant sur la prévention et les conséquences liées à cette maladie curable.