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Prévenir la conjonctivite : mise en garde et précautions.

La conjonctivite est une cause fréquente de rougeur oculaire.

Cette maladie est fréquemment rapportée ces dernières semaines dans des coins de la RDC à savoir Kinshasa, Lubumbashi, Goma et Bukavu.

Caractérisée par la membrane muqueuse transparente et lubrifiante qui recouvre la surface extérieure de l’œil, la conjonctivite est composée de deux parties. La conjonctive bulbaire qui recouvre le globe, et la ‘conjonctive tarsienne’, qui tapisse la surface intérieure de la paupière. Affectant des personnes de tout âge, de toute origine démographique ou de tout statut socio-économique. De nombreux cas aigus sont généralement diagnostiqués par des non-ophtalmologues.

Bien qu’elle soit généralement spontanément résolutive et qu’elle entraîne rarement une perte de vision, il est essentiel d’exclure d’autres causes d’yeux rouges menaçant la vue lors de l’évaluation d’une conjonctivite. Phénomène que l’on pourrait qualifier d’épidémique du fait de son apparition à certaines périodes de l’année et touchant plusieurs personnes, cette maladie peut avoir de graves complications.

Selon le Dr Déo Ngoma Basedeke, ophtalmologue à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) cette maladie est tellement contagieuse qu’elle touche plus d’une personne dans certains ménages, et se transmet par contact avec les sécrétions de l’œil d’une personne infectée à une autre.

 Notons que les signes de la conjonctivite sont la rougeur des yeux, la fièvre, du larmoiement, des écoulements qui peuvent provoquer des croûtes sur les cils durant la nuit, sans douleur ou perte de vision importante.

Face à cette maladie, chacun y va de sa formule pour se soigner ce que déconseille ce spécialiste et chef du service d’ophtalmologie de l’HPGRB qui, dès lors, encourage les malades à consulter un médecin parce que la conjonctivite non soignée ou mal soignée peut conduire à des complications qui peuvent devenir extrêmes. Cela peut aller d’un ulcère à la perte complète de la vue.

Dr Basedeke renseigne cependant que les malades atteints traités à l’hôpital provincial s’en sortent grâce à l’expertise des ophtalmologues de l’HPGRB.

Ainsi, parmi les quelques mises en garde et précautions à prendre, figurent notamment :

  • La conjonctivite purulente, qui est généralement causée par des bactéries, donnant à l’œil un aspect rosâtre ou rougeâtre, et provoquant un écoulement blanchâtre ou jaunâtre, qui rend les paupières collantes ou rouges et suscite un inconfort de l’œil. On la traite à l’aide d’antibiotiques (des gouttes ou un onguent) qui empêchent la transmission de la maladie.
  • La conjonctivite non purulente se produit lorsque le globe oculaire est rosâtre ou rougeâtre, mais que l’écoulement est clair et liquide et que l’inconfort est léger ou même inexistant. Elle est généralement attribuable à un virus ou à un autre irritant (une allergie ou l’exposition à un produit chimique comme le chlore d’une piscine). Les gouttes antibiotiques ne fonctionnent pas contre ce type de conjonctivite.
  • Essuyer les larmes ou l’écoulement de l’œil de l’intérieur vers l’extérieur, toujours dans le même sens. Utiliser une partie propre du mouchoir chaque fois que vous touchez l’œil.
  • Laver soigneusement les mains  
  • Ne pas partager vos serviettes ou vos débarbouillettes, car elles peuvent transmettre la maladie.

Mission de consultation et d’opération de la cataracte

Début de la mission de consultation et d’ opération de la cataracte.

Ce lundi 3 juillet, la première étape a consisté en une énième consultation des patients programmés à l’ opération par le Prof Dr Ahmed Mentwally Sedeek venu de l’Egypte.

L’ophtalmologue visiteur a été secondé par deux autres de L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) à savoir les Drs Ngoma Basedeke Déo et Nshokano Simba Gloria.

Drs Déo et Gloria

Pour rappel, du 3 au 8 juillet 2023, des patients seront soumis à l’opération de la cataracte sans cicatrice (Phacoémulsification).

Sachant que la cataracte est une opacité progressive du cristallin provoquant la cécité ou une vision affaiblie.

Le Paludisme

Le 25 avril marque la journée mondiale de lutte contre le paludisme, organisée tous les ans. Instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé en 2007, cette journée est l’occasion de rappeler l’importance d’un engagement politique et scientifique durable, associé à des moyens financiers, pour la prévention de la lutte contre le paludisme.

Si des progrès ont été réalisés au cours des dernières décennies pour réduire son incidence ainsi que la mortalité; et pour améliorer sa prise en charge, son taux de prévalence reste encore inquiétant. En effet, de nombreuses personnes à travers le monde y sont encore affectées. Comme l’indique l’OMS, près de 247 millions de cas de paludisme ont été rapportés dans le monde en 2021. Le nombre estimé de décès causés par cette maladie s’est élevé à 619 000 au cours de la même année.

Pourtant il s’agit d’une pathologie évitable, dont on peut guérir. Les efforts de recherche fournis par des scientifiques du monde entier, contribuent un peu plus chaque jour à améliorer la situation. Maladie potentiellement mortelle, et transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques;  on le trouve principalement dans les zones tropicales. Les symptômes peuvent être bénins ou engager un pronostic vital. Les symptômes bénins présentent de la fièvre, des frissons et des maux de tête. Les symptômes graves sont quant à eux, le plus souvent caractérisés par la fatigue, la confusion, les convulsions et des difficultés respiratoires.

Ainsi, la prévention reste la meilleure prise en charge. Une approche proactive et anticipative face au paludisme en vue de réduire le risque d’affection est initiée, principalement en RDC, qui figure parmi les pays à plus forte prévalence de la maladie. Pour y recourir, des moyens assez pratiques sont mis en œuvre, tels que l’usage de moustiquaires imprégnées, d’insecticides entre autres.  Hormis cela, la vraie prévention demeure dans l’assainissement de notre environnement. Il faudrait canaliser les eaux stagnantes pour éviter que les moustiques trouvent un nid de prolifération,  car sans cela, il n’y aurait pas de plasmodium; parasite  responsable du paludisme.

Le paludisme peut entraîner des complications comme l’anémie, le coma et provoquer la paralysie et entraîner la mort. Les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les voyageurs et les personnes vivant avec le VIH ou le sida représentent la catégorie des personnes à risque, qui peuvent développer un risque plus élevé d’infection grave.

Toutefois, l’on peut prévenir le paludisme en évitant les piqûres de moustiques et en suivant un traitement approprié. L’hôpital provincial général de référence de Bukavu, inscrit dans cet effort de lutte, suit également la démarche de l’OMS en administrant des soins et cures adaptés aux patients affectés, tout en sensibilisant sur la prévention et les conséquences liées à cette maladie curable.

Du nouveau au service d’ophtalmologie: la rétinophotographie

Encore appelée, photographie de la rétine, la rétinophotographie est un examen complémentaire qui consiste à prendre un cliché numérique du fond de l’œil.Il permet le dépistage, le diagnostic et le suivi des pathologies de la rétine et de la tête du nerf optique (ou papille).

Selon le Dr Gloria Nshokano Simba, ophtalmologue à l’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), l’intérêt de cet examen est de permettre une analyse fine du fond de l’œil, sans dilatation, il n’y a donc pas de flou visuel prolongé après l’examen; et de figer l’image dans le temps grâce à sa numérisation.

Le Docteur Gloria Simba, salue la nouvelle acquisition, et rappelle toute son importance en ces quelques mots: “Nous avons finalement atteint un stade assez délicat du suivi des patients à l’hôpital provincial avec l’appropriation de cet appareil. Dorénavant, nous aurons la possibilité d’avoir l’historique des antécédents des malades même 10 ans plutôt. Cela est d’une grande force dans la prise en charge, qui souvent est étalée dans le temps.

De plus, elle fait également l’éloge d’une médecine plus ouverte du fait de cette nouveauté et renchérit: “normalement tous les examens de fond d’œil demandés en hospitalisation, peuvent nécessiter la rétinophotographie pour voir en grand les détails sur écran. Grâce à cet appareil, c’est désormais possible. Plusieurs fois dans les urgences, les soins intensifs, l’on nous demande de fournir les fonds d’yeux des patients. Avec cette innovation, cela sera plus pratique pour les patients mobilisables

De son côté Dr Deogratias Ngoma Basedeke , chef de service d’ophtalmologie à l’HPGRB a loué le management de l’équipe dirigeante de l’hôpital pour cette avancée technologique et ajoute que tout le monde peut se faire consulter et bénéficier de cet examen, si indication. Plus loin, il confia: “cet examen est dédié à tous les patients en ophtalmologie diabétiques ou non, malades ou non. Nous invitons toute personne désireuse de passer à l’Hôpital Provincial pour se faire consulter, et si possible, faire la rétinophotographie pour connaître l’état intérieur de leurs yeux (l’état de la rétine qui est l’écran même de l’œil). Ceci à un coût abordable” nous a t-il révélé.

Notons que c’est dans la deuxième quinzaine de ce mois d’avril que l’équipe d’ophtalmologie de l’HPGRB a initié cette rétinophotographie en faveur des nécessiteux.

PRISE EN CHARGE D’UNE CHAMBRE INDIVIDUELLE A L’HPGRB

A travers la RD Congo, l’hospitalisation est souvent synonyme de chambre commune. N’étant pas la meilleure option pour les usagers, car beaucoup de personnes préfèrent avoir plus d’intimité. Un choix, qui de facto, engendre des coûts à la seule charge du patient ou de son assureur. Dans cet article, vous aurez un éclairage sur les modalités pour bénéficier de cette prestation de confort à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu.

Les avantages des chambres individuelles

Passer votre séjour hospitalier dans l’une de nos chambres individuelles évite de cohabiter avec une autre personne et ainsi subir des probables désagréments d’un voisin de chambre (partage de la salle de bain, bruit, etc.).

Lors de votre séjour en chambre individuelle vous aurez droit à d’autres prestations de confort tel que :

Le lit pour votre accompagnant.
Le téléphone, (en cours de réalisation),
La télévision,
L’accès internet,
etc.
Toutefois, comme vous le savez, le confort a un prix non négligeable. Le tarif moyen d’une chambre individuelle se situe ainsi aux alentours de 25 dollars américains par jour pour les pavillons cliniques. Il est un peu plus élevé dans les pavillons MUNZIHIRWA où il peut atteindre 40 par jour.

Les frais des chambres individuelles sont remboursables suivant la politique de votre assureur. Le total des frais à régler peut ainsi augmenter très vite et atteindre des centaines de dollars.

A l’HPGRB, il existe quelques chambres particulières qui sont des chambres simples non demandées par les patients et pour lesquelles il n’y a aucun supplément à payer. On peut les trouver en gynécologie, par exemple. A l’inverse une chambre individuelle est une chambre simple demandée par le patient. Dans ce cas, un supplément est à payer. Le remboursement de ces frais dépend de la couverture santé de tout un chacun.

Il importe dès lors, de bien vérifier auprès de votre assureur avant de demander une chambre privée pour votre futur séjour à l’hôpital. La chambre doit être demandée avant l’entrée en hospitalisation afin de la réserver pour votre séjour. La demande peut être aussi réalisée pendant le séjour, mais les chances de l’obtenir seront plus petites. Pour tout complément d’information, veuillez vous adresser au secrétariat des pavillons situés au pavillon 12 B, derrière le laboratoire.