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PROMOTION DE LA SANTÉ VERSUS LE PARI DE LA FUITE DES CERVEAUX

Alors que nous cĂ©lĂ©brions rĂ©cemment la journĂ©e internationale de la santĂ©, l’on est en droit de mentionner le phĂ©nomène de fuites des cerveaux qui prĂ©vaut dans ce domaine particulier. De plus en plus, en Afrique subsaharienne, de nombreux professionnels de santĂ© africains sont attirĂ©s par des salaires plus Ă©levĂ©s et des infrastructures  plus modernes Ă  l’hexagone. PhĂ©nomène courant qui soulève la controverse de plusieurs points de presse depuis des annĂ©es. La problĂ©matique de la fuite des cerveaux demeure un fait important pour plusieurs pays.

Ainsi, pour prĂ©server son capital humain, notamment dans le secteur de la santĂ©, l’on perçoit dĂ©jĂ  une phase de rĂ©sistance qui pourrait freiner l’Ă©lan de toute personne sĂ©duite par l’idĂ©e d’une migration professionnelle. C’est le cas de le dire, avec le Zimbabwe prĂ©cisĂ©ment, dont le pourcentage d’exode est inquiĂ©tant; à telle enseigne que son Vice PrĂ©sident; Sieur Constantino Chiwenga, a  clairement exprimĂ© le voeux de promulguer une loi criminalisant le recrutement international de soignants zimbabwĂ©ens. Entre raisons et torts, les avis restent mitigĂ©s pour ceux qui considèrent le droit Ă  de meilleures conditions de vie et de travail; et ceux qui font office du serment d’’Hippocrate dans toute sa quintessence.

Contrairement Ă  de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne chez qui l’on observe une fuite des intelligences Ă  l’endroit de l’Occident, à l’hĂ´pital provincial gĂ©nĂ©ral de rĂ©fĂ©rence de Bukavu en RDC, l’ on semble bien loin de ce pari qui vide l’Afrique de sa substance sanitaire. L’on constate en effet une certaine fiertĂ© de la part du corps mĂ©dical de l’HPGRB qui mĂ©rite toutes nos admirations et encouragements. Faisant le vĹ“u sincère du serment d’’Hippocrate Ă  travers leur service mĂ©dical, et mettant leur savoir-faire au profit des populations autochtones qui se trouvent bien servies, et celles environnantes qui bĂ©nĂ©ficient tout aussi de cette expertise. “La charitĂ© bien ordonnĂ©e commence par soi-mĂŞme,  et continue par soi-mĂŞme.” Maxime d’Alfred Capus, nous rappelle le vif sentiment de service qui caractĂ©rise le personnel de l’hĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu, plus qu’engagé à faire valoir sa compĂ©tence, ainsi que promouvoir au mieux la santĂ© des populations du terroir.

Notons que cette structure sanitaire dispose d’une main d’oeuvre hautement qualifiĂ©e, qui peut se saisir des opportunitĂ©s Ă  grande Ă©chelle, mais le sentiment patriote, et l’engagement qui animent son personnel sait transcender ces quelques artifices, qui au fond ne soulagent que temporairement, lorsque l’on est animĂ© d’une vĂ©ritable et profonde passion d’aider, et soulager les peines des plus vulnĂ©rables à nos cĂ´tĂ©s.

Comme le rĂ©vĂ©lait Matt McAllester, Ă©diteur du New York Times: “Un mĂ©decin venu d’un pays pauvre est bon pour soigner, un diabĂ©tique ou une personne cardiaque au fin fond du Nebraska”, puis continuait en ces termes: “C’est un pays pauvre qui paie pour que les patients en profitent.”, un coĂ»t qui pourrait bien se mesurer en nombre de vies perdues dans les villages africains; des mots qui mĂ©ritent toute notre rĂ©flexion.

En somme, il importe de souligner l’exercice valeureux auquel s’adonne quotidiennement le personnel soignant  de cet hĂ´pital de rĂ©fĂ©rence du Sud Kivu. Devenu une marque de rĂ©fĂ©rence, une structure hospitalière qui rend fières les populations locales et participe activement Ă  l’optimisation de la santĂ© de ces dernières, et de celles environnantes; avec une continuelle abnĂ©gation.

L’HPGRB: POUR LA PROMOTION DE LA SANTÉ

“Existe-t-il pour l’Homme un bien plus prĂ©cieux que la santĂ© ?” s’exclamait Socrate.

L’humanitĂ© cĂ©lèbre le 7 avril de chaque annĂ©e, la journĂ©e internationale de la santĂ©.

L’Organisation Mondiale de la SantĂ© (OMS) dĂ©finit celle-ci comme Ă©tant un Ă©tat inclusif  de bien-ĂŞtre physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmitĂ©.

A Bukavu au Sud-Kivu en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo (RDC), L’hĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB) dans ses missions rĂ©galiennes ne cesse de se ranger en ordre de bataille pour assurer ce bien-ĂŞtre à ses diverses cibles. L’un de ses grands objectifs est de fournir des soins de qualitĂ© Ă  la population du Sud-Kivu et de ses environs. A cela s’ajoutent l’encadrement des jeunes Ă©tudiants en mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© Catholique de Bukavu (UCB) pour pĂ©renniser l’excellence ainsi que des recherches scientifiques pour des innovations plus adaptĂ©es.

Pour l’annĂ©e en cours, en marge de cette cĂ©lĂ©bration, la cellule de communication de l’HPGRB a mis un focus particulier sur l’un des 8 dĂ©partements de cette structure sanitaire dont la renommĂ©e n’est plus Ă  rappeler. D’autres dĂ©partements Ă©tant citĂ©s aussi sommairement.

LE DÉPARTEMENT DE MÉDECINE AIGUË.

Ce dĂ©partement compte 4 services et participe à l’accueil des patients en Ă©tat d’urgence, et nĂ©cessitant des soins immĂ©diats afin de recouvrer la santĂ©. Dr Mateso Guy-Quesney mĂ©decin chef de ce dĂ©partement dit apprĂ©cier à sa juste valeur les innovations associĂ©es Ă  chacun de ses services pour sauver le maximum de vies.

1. Les Urgences : Une Ă©quipe infirmière et des mĂ©decins permanents y reçoivent les patients et posent les premiers diagnostics Ă  travers des examens de base. Au besoin, soulager avec les mĂ©dicaments de premier secours, avant de transfĂ©rer le malade dans les services ou dĂ©partements concernĂ©s ciblant des spĂ©cialistes comme neurologue, cardiologue, neuro chirurgien, diabĂ©tologue, cardiologue, nĂ©phrologue, hĂ©matologue, urologue, l’orthopĂ©diste, pĂ©diatre, gynĂ©cologue et bien d’autres.

2. Les soins intensifs : Usant des appareils comme des concentrateurs, masques pour oxygène, respirateurs, pousse seringue, dĂ©fibrillateur et consorts, le but Ă  ce niveau est d’assurer une assistance et une surveillance adaptĂ©es Ă  ces patients fragilisĂ©s par la maladie.

3. Le bloc opératoire : est un service qui soumet le patient, après diagnostic, à une opération compte tenu de sa pathologie. Un processus qui fait intervenir un personnel compétent face à des matériels de dernière génération utilement adaptés, au sein de l’HPGRB.

4. Le service d’anesthĂ©sie : Il s’agit ici d’assurer le confort et la sĂ©curitĂ© du patient lors des interventions chirurgicales majeures ou mineures, en posant des gestes mĂ©dicaux comme les endoscopies pour la sĂ©curitĂ© des malades durant et après le traitement.

Dr Mateso qualifie de ce fait la mĂ©decine aiguĂ«, d’une unitĂ© importante d’appui Ă  d’autres. Il n’a pas manquĂ© ainsi de brosser succinctement les innovations rapportĂ©es dans certains autres dĂ©partements auxquels, d’après lui, la mĂ©decine aiguĂ« fournit du travail, parce  que plusieurs cas partent de lĂ  prĂ©cisĂ©ment aux urgences.

Il loue ces avancĂ©es qui ont tout d’abord commencĂ© par changer l’Homme, le personnel, en maintenant son sens de ponctualitĂ© ainsi qu’un professionnalisme souhaitable pour le bien des clients que sont les malades d’ici et d’ailleurs. Et ceci est possible grâce au système de pointage automatique qui sanctionne sans dĂ©bats les retardataires.

En informatique, ce secrĂ©taire du staff mĂ©dical affirme que l’hĂ´pital Provincial est l’une des rares structures oĂą tout est informatisĂ©. “De nos jours, mĂŞme si un patient fait 2 ans sans frĂ©quenter l’hĂ´pital, grâce Ă  la base de donnĂ©es, toutes ses informations ressortent Ă  sa prochaine frĂ©quentation. Cela est très nĂ©cessaire pour la prise en charge rapide et objective parce que vous avez tout ce qui est liĂ© Ă  ses antĂ©cĂ©dents” explique-t-il.

Sur le plan hygiénique et de sécurité notre source loue la propreté sans référence qui caractérise de nos jours les enceintes de cet hôpital que dirige le gynécologue, Prof Dr Guy Mulinganya. Aussi, la pro-activité des agents de sécurité basés à certains endroits pour rassurer non seulement les agents, mais surtout les patients considérés comme visiteurs et qui doivent se sentir protégés au sein de ces installations sanitaires.

Au laboratoire, il fait remarquer le temps prĂ©cieux que font gagner dĂ©sormais les automates affectĂ©s dans cette unitĂ© dans l’obtention de rĂ©sultats. Des avancĂ©es qui permettent au personnel soignant de faire des prescriptions adaptĂ©es aux malades et cela dans un dĂ©lai record.

A l’imagerie mĂ©dicale dans le temps, seule la radio et quelques Ă©chographes y exerçaient. Actuellement l’on y signale des scanners de très bonne qualitĂ© qui fonctionnent avec accès 24h/24. L’Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique (IRM), et bientĂ´t le cathĂ©tĂ©risme sera aussi comptĂ© parmi les innovations prĂ©sentes (machine et personnel Ă©tant disponibles, il ne manque que l’expertise extĂ©rieure pour installer le dispositif).

Le cathĂ©tĂ©risme permettra d’enlever les bouchons dans les vaisseaux Ă  l’aide des sondes pour une bonne circulation sanguine, et d’Ă©viter plusieurs maladies issues de ce problème dont des attaques cardiaques, des Accidents CĂ©rĂ©bro Vasculaire (ACV).

D’autres dĂ©partements des soins tels que,  la mĂ©decine interne, l’imagerie mĂ©dicale,  la pĂ©diatrie, des spĂ©cialitĂ©s, laboratoire mĂ©dical, gynĂ©cologie-obstĂ©trique, ainsi que la chirurgie ont tous évoluĂ© avec les nouvelles technologies, comptant chacun en son sein un nombre rassurant de spĂ©cialistes.

En somme, Dr Mateso reconnaĂ®t n’avoir parcouru que brièvement ces aspects, l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence Bukavu Ă©tant un TOUT avec beaucoup d’Ă©lĂ©ments tout aussi complexes à son actif.

Par ailleurs, ce dernier rassure sur la qualitĂ© non comparable en ville comme en province des soins qu’offre cet hĂ´pital situĂ© sur avenue Michombero, dans la commune de Kadutu Ă  Bukavu. Un cap que le comitĂ© de gestion est plus que jamais dĂ©terminĂ© Ă  maintenir et mĂŞme jusqu’au-delĂ , en honneur Ă  la santĂ© de l’ĂŞtre humain, gage de tout Ă©panouissement, conclut-il.

L’HPGRB, pour le diagnostic précoce dans la lutte contre le glaucome

Selon l’Association mondiale du glaucome (WGA), le glaucome est la première cause de cĂ©citĂ© irrĂ©versible Ă©vitable, et les chiffres sont surprenants. Il est de plus en plus frĂ©quent d’observer une courbe de prĂ©valence , touchant une personne sur 200, âgĂ©e de 40 ans, et ce chiffre s’Ă©lève Ă  une personne sur huit, âgĂ©e de 80 ans. Avec le vieillissement et l’augmentation de la population mondiale, le glaucome devient de plus en plus rĂ©current. Actuellement, l’on estime Ă  près de 78 millions le nombre de personnes qui en sont affectĂ©es au niveau mondial. Ce chiffre devrait monter en flèche dans les annĂ©es Ă  venir, puisque plus de 11 1,8 millions de personnes seront touchĂ©es par cette affection, d’ici 2040.

Des estimations qui intĂ©ressent les personnels de santĂ© et tout le corps mĂ©dical, qui dès lors , ne manquent pas d’initier des campagnes de sensibilisations et de prĂ©ventions en vue de jauger et maĂ®triser au mieux sa recrudescence. Les rĂ©sultats concernant l’impact de la pandĂ©mie sur la prĂ©vention et le traitement du glaucome ont donnĂ© le ton Ă  la Semaine mondiale du glaucome (SMG) de cette annĂ©e, qui s’est dĂ©roulĂ©e dans le monde entier entre les 12 et 18 mars. L’initiative de cette annĂ©e a Ă©tĂ© inscrite dans une perspective de partage d’informations, visant Ă  donner aux patients les moyens de rĂ©pondre Ă  leurs questions et prĂ©occupations concernant la maladie, Ă  leur fournir des conseils dans les situations les plus graves, et Ă  les aider Ă  minimiser la perte de vision due Ă  cette tare.

L’ Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, a pour l’occasion, à travers son service d’ophtalmologie, mis en place un programme bien défini, bien qu’en différé. Il s’agit d’un événement de sensibilisation du grand public à la santé visuelle pour ainsi prévenir des risques du glaucome. Au programme, des débats sur la thématique du glaucome, dépistage gratuit, rapide et indolore avec notre unité mobile de prévention; et aussi un parcours immersif grâce à des mises en situation de handicap visuel.

Cet événement aura lieu à Miti-Murhesa dans le territoire de Kabare. Cette pathologie oculaire, appelée aussi tueuse silencieuse, est la première cause de cécité dans le monde et se développe le plus souvent sans douleur. Or, une fois dépistée et traitée, la malvoyance peut être évitée dans la majorité des cas.

Ainsi, les populations vont pouvoir recourir Ă  des consultations d’experts, et bĂ©nĂ©ficier de conseils pratiques. C’est sur cette note que l’équipe dirigeante de l’HPGRB entend accroĂ®tre la sensibilisation en vue de rĂ©duire l’impact de cette affection et promouvoir des diagnostics prĂ©coces. Ceci, est rendu possible, grâce au soutien de PNSOV et ORCHIDIA, qui permettront Ă  l’unitĂ© d’ophtalmologie d’être prĂ©sente Ă  Miti-Murhesa, dans le territoire de Kabare ce 15 avril 2023 pour un dĂ©pistage gratuit du glaucome et des autres pathologies qui affectent l’œil. Nous invitons Ă  cet effet, le grand public sans aucune exception.

Nos deux principaux partenaires dans cette lutte

1. Orchidia Pharmaceutical Ind : est une sociĂ©tĂ© Ă©gyptienne exceptionnelle spĂ©cialisĂ©e dans la production de produits pharmaceutiques ophtalmiques. ClassĂ©e numĂ©ro deux sur le marchĂ© ophtalmique Ă©gyptien avec le taux de croissance le plus Ă©levĂ© de ce marchĂ©. Orchidia Pharmaceutical possède sa propre usine de fabrication dans la ville d’Al-Obour et est considĂ©rĂ©e comme l’une des plus grandes de la rĂ©gion du Moyen-Orient avec une capacitĂ© de production actuelle de 35 millions d’unitĂ©s.

Orchidia est certifiĂ©e ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS avec la mise en Ĺ“uvre de WHO-GMP par le MOH Ă©gyptien et d’autres pays d’enregistrement au Moyen-Orient et en Afrique. Avec un portefeuille actuel comprenant 35 mĂ©dicaments ophtalmiques et 3 dispositifs mĂ©dicaux ayant obtenu des certificats marquĂ©s CE. En plus d’un riche pipeline de 60 mĂ©dicaments sous diffĂ©rentes formes de mĂ©dicaments ophtalmiques.

2. PNSOV : le Programme Nationale de SantĂ© Oculaire de la Vision garantie l’usage des bonnes pratiques pour la santĂ© oculaire au sein des communautĂ©s et des structures sanitaires au niveau national. Il initie la sensibilisation aux maladies oculaires Ă©vitables, et plaide pour l’inclusion de la santĂ© oculaire dans les stratĂ©gies de dĂ©veloppement nationales.

Pour en apprendre davantage sur l’HPGRB, et en savoir plus sur cette pathologie, veuillez nous suivre sur tous nos réseaux sociaux. Des informations utiles vous attendent sur notre chaine YouTube, page Facebook, Twitter, et Instagram.
Vous pouvez Ă©galement nous Ă©crire via notre adresse mail : hpgrb@gmail.com

JIF 2023 : l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu réitère son engagement

Après la marche organisée par la patronne du genre au Sud-Kivu, la journée a allié une réflexion sur l’état sécuritaire du pays.

Unis autour du thème axĂ© sur la non balkanisation Ă  l’est de la RDC, cette journĂ©e du 8 mars a permis  de renforcer les liens entre les membres du personnel, et de cultiver le sentiment d’appartenance indispensable Ă  la rĂ©ussite des projets hospitaliers. 

MarquĂ©e par d’importants moments d’échanges, c’est un ensemble commun et homogène qui a animĂ©  les discussions, sans distinction de grades ou quelques positions que ce soit, durant tout l’après-midi. MĂ©decins, infirmières, direction, administratifs, filles de salles, assistants techniques, ce sont tous accordĂ©s pour joindre leur voix Ă  l’appel du comitĂ© des femmes de l’HPGRB pour la marche de paix. 

Cette marche a permis aux femmes et filles de l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu de dire non au plan de balkanisation de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, implorant le retour d’un climat de paix Ă  l’est du pays. 

Comme disait Ellen Johnson Sirleaf: “si vos rêves ne vous font pas peur, ils ne sont pas assez grand”.A 8h30 précise, heure de départ, les femmes ont enclenché d’un pas serein la marche qui est partie de la place MUNZIHIRWA jusqu’à la place de l’indépendance. Captivées par des discours centrés autour d’un seul message: «pour une paix durable, non au plan de balkanisation de notre cher pays, la République démocratique du Congo.».

Ensuite, elles se sont rĂ©unies dans les enceintes de l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu, en vue de communier avec toutes les femmes. Le climat n’étant pas Ă  la fĂŞte pour cette Ă©nième Ă©dition de la journĂ©e internationale des femmes comme Ă   l’accoutumĂ©e, mais plutĂ´t Ă   la rĂ©flexion sur des sujets qui tiennent Ă  cĹ“ur, notamment la situation sĂ©curitaire Ă  l’est du pays.

Notons que l’HPGRB est une institution en phase avec les dĂ©fis modernes qui participe tout aussi Ă  la promotion de la femme. A ce jour, l’hĂ´pital compte quelque 250 femmes, toutes qualifiĂ©es dans leurs domaines respectifs et dĂ©vouĂ©es aux malades. L’hĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu est en phase de restructuration dans le cadre de son plan d’action et en plein processus de changement de comportements. 

Le but est d’amĂ©liorer la qualitĂ© de la prise en charge des patients. Il est donc important de mettre en place une politique d’accompagnement du personnel, qui passe par une communication adĂ©quate avec tous les acteurs. Ainsi, l’approche adoptĂ©e permet au personnel d’exprimer satisfactions et craintes quant Ă  l’avenir.

Avec assurance, ce beau moment se renouvellera l’an prochain avec un hĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu meilleur qu’aujourd’hui et cela pour le bien de la population de la province du Sud-Kivu et de ses environs !

Plan de redressement et standardisation de l’UnitĂ© de Soins intensifs Ă  l’HPGRB

L’unité des soins intensifs comme tous les autres secteurs de l’HPGRB ont suffisamment évolué au cours de ces 5 dernières années grâce à un sursaut de conscience de son personnel et le souci d’améliorer la qualité des soins et services sous le leadership mené par son médecin directeur, le professeur docteur MULINGANYA MULUMEODERHWA Guy. Situé dans la commune populaire de Kadutu, l’HPGRB est actuellement la plus grande institution sanitaire de la partie Est de la RD-Congo. Il a une capacité de 520 lits et compte plus de cent médecins dont une soixantaine des spécialistes dans divers domaines et une équipe paramédicale essentiellement polyvalente.

UnitĂ© de soins intensifs : vu de l’intĂ©rieur

C’est un hôpital public mais cédé à gestion à l’Archidiocèse Catholique de Bukavu et sert de centre de formation médicale et paramédicale pour les grandes institutions supérieures et universitaires de la ville de Bukavu dont l’Université Catholique de Bukavu « UCB ». Tout de même, nous faisons face à divers défis architectural,  et en équipements ne nous permettant pas de répondre aux exigences organisationnelles et structurelles recommandées par les sociétés savantes alors qu’en termes de l’équipe médicale et paramédical, nous avons un personnel compétent et capable de parfaire la prise en charge des états de détresse sous leurs diverses formes. 

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