L’oreille humaine et l’audition sont fragiles et exposées au développement des pathologies variées autres que la perte auditive. Certaines sont incurables, d’autres peuvent être soignées ou corrigées.
C’est dans cette optique que L’ Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) à travers son service d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) et deux équipes de spécialistes en provenance de l’Egypte et de la Belgique organisent une mission de consultation et d’opération des différentes maladies d’oreilles. Les équipes seront à l’HPGRB du 14 au 25 Août 2023.
Qui sont concernées par la mission ?
Prof. Dr Patrick Balungwe, ORL
Les personnes ayant des troubles de l’audition, problèmes d’infection, écoulement, bourdonnement et autres maladies d’oreilles. Ces différentes catégories sont priées de se rendre à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu pour l’enregistrement et les consultations dès le 01 Août 2023 à en croire Dr Edouard Mudekereza spécialiste en ORL à l’HPGRB.
Le programme est le suivant ;
Du Lundi au Vendredi : de 8 heures à 17 heures et le Samedi de 8 heures à 12 heures.
A en croire notre source, deux types d’opérations seront effectués selon le cas dont :
l’opération sans cicatrice ;
et l’ opération avec cicatrice.
N.B : Pour d’amples informations, vous pouvez appeler gratuitement au numéro : 0853721111.
La mission d’opération sans cicatrice de la cataracte dite phacoémulsification s’est achevée le 8 Juillet 2023 à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB).
Débutée le 3 juillet, au total, 51 opérations chirurgicales ont été conduites par l’ophtalmologue visiteur le Prof Ahmed Mentwally Sedeek, venu tout droit d’Egypte secondé par deux autres spécialistes de l’HPGRB dont les Docteurs Deo Ngoma Basedeke et Nshokano Simba Gloria.
Les 3 premiers jours de la mission étaient essentiellement marqués par de nouvelles consultations comprenant la classification de la cataracte, la biométrie et l’échographie oculaire.
Au 4ème jour, le 6 juillet, des opérations proprement dites ont commencé, et se sont déroulées sans aucune complication relate le Dr Simba.
Les Drs Nsimba et Mentwally dans la salle d’opération.
“Nous sommes assez satisfaits du déroulement de cette mission et disons encore merci à l’équipe dirigeante qui l’a rendue possible et au Prof Ahmed de s’être déplacé. Au total, 732 patients ont été examinés depuis le début de la sélection le 06 juin 2023, parmi lesquels 100 présentaient une cataracte. 51 interventions chirurgicales ont été réalisées au cours de cette mission en majorité des patients âgés de plus de 50 ans. Les femmes étaient nombreuses que les hommes. Nous avons également opéré deux enfants respectivement de 20 mois et 7 ans qui présentaient des difficultés pour voir. Suite a leur opération , ils peuvent désormais courir dans tous les sens ” se réjouit -elle.
L’ophtalmologue Nshokano Simba Gloria ajoute qu’elle a reçu plusieurs messages des patients remerciant toute l’équipe pour la bonne prise en charge. Certains d’eux ont exprimé leur vifs sentiments:
“Ah! Bonjour Dr. Gloria! Vous êtes trop prise, j’en suis très conscient. Juste pour vous dire merci, car je viens de recouvrer la vue sur l’œil gauche à 98%, par la grâce de Jésus-Christ ! Union de prière et bon dimanche.” ;
En pleine opération de la cataracte
“Bonjour Dr, j’ai recouvré ma vision totale et claire depuis ce matin de dimanche 09/07. Merci bcp Dr que mon Dieu te bénisse et te dote encore plus d’intelligence dans ton ministère pour soigner les malades.”
Un papa, la septantaine révolue interrogé dans les enceintes de l’hôpital au lendemain de son opération renchérit;
“Je viens de Walungu. J’ai vendu mes deux vaches pour me faire soigner mes deux yeux qui ne pouvaient plus voir faute de la cataracte. Maintenant même à 3 Km je suis capable de tout percevoir et je remercie tous les médecins qui sont intervenus dans mon traitement” Explique-t-il avec le sourire aux lèvres.
PERSPECTIVES D’AVENIR.
La mission s’est en général bien déroulée hors mis certaines contraintes qui avaient été vite gérées à l’interne à la grande satisfaction du visiteur et des patients.
“Nous souhaitons cependant que la phacoémulsification soit pleinement pratiquée au sein de l’hôpital par les ophtalmologues locaux pour encore plus d’impact. Nous sommes sûrs que la direction de l’hôpital va une fois de plus faciliter cela en nous permettant d’une manière ou d’une autre, de nous familiariser davantage avec cet appareil de dernière génération à savoir le phacoémulsificateur. Entre temps, tous ceux qui voudraient bien être opérés par phacoemulsification peuvent toujours passer à l’hôpital pour l’enregistrement et une date d’intervention pourrait leur être partagée ” conclut notre source.
En rappel, la cataracte est une pathologie consistant en une opacification de la lentille appelée cristallin et constitue au monde la première cause de cécité évitable.
La phacoémulsification en revanche est une technique d’opération de cette maladie, qui permet au malade de recouvrer sa vision rapidement et sans forcément recourir à un suivi médical rapproché après la chirurgie.
La cataracte figure parmi les troubles de la vue les plus fréquents.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), elle est favorisée par certains facteurs de risque comme le tabagisme, l’exposition aux ultraviolets, ou l’abus d’alcool.
On estime qu’elle touche chaque année, au moins, 600.000 personnes dès le plus jeune âge. Non traitée, elle est à l’origine d’une baisse progressive de la vue qui peut aller jusqu’à la cécité.
La cataracte ne peut pas être soignée avec des médicaments. Seule une opération permet de récupérer une bonne vision. L’intervention chirurgicale consiste à remplacer le cristallin malade par un implant, un cristallin artificiel.
C’est ainsi que pour corriger la vue des personnes souffrant de cette maladie de l’œil au Sud-Kivu, l’ Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) organise en collaboration avec le Docteur Ahmed Mentwaly Sedeek de l’Egypte, une campagne de consultations et d’opérations sans cicatrice de la cataracte.
Toutes les personnes ayant une cataracte sont attendues pour l’ enregistrement.
Annoncée depuis le début de ce mois de juin, cette mission débute le 3 juillet prochain et durera une semaine. Elle cible toutes les personnes affectées, indépendamment de leur rang social.
Le but principal étant d’assurer des interventions chirurgicales sans cicatrices pour toutes les catégories de malades de la cataracte, tout âge confondu.
Cette opération se fait sous anesthésie locale et ne dure pas longtemps. C’est l’une des interventions chirurgicales les plus réalisées dans le monde.
En général, les patients peuvent rentrer chez eux le soir même, mais ils sont invités à consulter l’ ophtalmologue une semaine après l’opération, pour vérifier l’amélioration de la vision.
Pour d’amples details, vous pouvez contacter le +243853721111 ou le +243843720357 ou encore vous rendre au service de l’ ophtalmologie de l’ HPGRB.
Ce dernier est situé à quelques mètres de la place de l’indépendance en direction de l’aéroport de Kavumu au numero 2 de l’ avenue Mitchomero, quartier Nkafu, Commune de Kadutu à Bukavu dans la province du Sud-Kivu à l’Est de la RDCongo.
La Synergie des Associations des Donneurs Bénévoles de Sang (SYADOBESA) se réjouit du déroulement de la collecte de sang qui s’est tenue à l’amphithéâtre de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) le 25 juin 2023.
A en croire le responsable provincial de ce regroupement qui réunit les associations qui fournissent le sang à la banque de l’HPGRB, une soixantaine de donneurs ont été accueillis au cours de ce processus.
Tout en remerciant ces derniers pour cet acte de charité, le Dr Mulumeoderwa Kahasha Pierrot ajoute que les poches citratées récoltées vont renforcer tant soit peu la banque de sang de l’hôpital pour le bien des nécessiteux;
“Nos premiers et chaleureux remerciements vont d’abord à l’endroit de l’équipe dirigeante de l’hôpital représentée par le Prof. Dr. Guy Mulinganya qui nous a donné la possibilité d’organiser cette collecte en masse. Ça fait des années que cela n’a pas été tenu. Voir nos responsables appuyer des initiatives aussi nobles est réjouissant. C’est aussi l’occasion de remercier tous les papas, mamans, filles et garçons qui ont volontairement fait don de leur sang afin de sauver des vies” renseigne-t-il.
DEROULEMENT DE LA COLLECTE.
A 7 heures du matin, la messe a débuté à la chapelle de l’HPGRB. Au cours de cette dernière, l’homélie a rappelé aux fidèles l’amour du prochain à travers le don bénévole de sang.
A 9 heures précises, les donneurs principalement ceux de deux associations à savoir l’AMIDOSA ainsi que l’organisation des Scouts se sont dirigés à l’amphithéâtre qui a servi de salle d’attente pour cette procédure.
Peu après, les organisateurs ont expliqué aux concernés l’avantage du don de sang en les fixant face à toutes les désinformations signalées à la cité de nature à décourager les bénévoles. Ensuite, une fiche a été attribuée à chacun pour l’identification avant qu’à tour de rôle ils ne soient envoyés auprès du personnel soignant composé de techniciens de laboratoire de l’HPGRB.
Ces derniers ont procédé au prélèvement de la tension et du poids du donneur. Des informations qui leur permettent d’attribuer les poches correspondantes. Ils montent la trousse, placent le garrot en suivant toute la marche jusqu’au prélèvement.
A cet effet, un bénévole en pleine consommation de sa collation après le don n’a pas manqué de s’exprimer en ces termes:
“Je suis ravi d’avoir fait ce geste d’amour parce que nul ne sait de quoi demain est fait. Je suis venu ici de mon propre gré et très satisfait d’avoir répondu à ce devoir. Aussi longtemps que Dieu me donnera la santé, je ferai ceci pour au moins sauver une vie “ explique Odon Ntabe Nyabarhimba la quarantaine révolue.
Pour rappel, “Sang, Plasma : partageons la vie, donnons souvent” est le thème choisi cette année 2023 en marge de la célébration de la journée du don bénévole de sang commémorée le 14 juin de chaque année.
L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) organise une mission de consultation et opération sans cicatrice de la cataracte du 3 au 8 juillet 2023. Ceci, en partenariat avec le Professeur Dr Ahmed Mentwally Sedeek en provenance d’Egypte.
A cette occasion, cette structure sanitaire pour laquelle la grande renommée n’est plus à rappeler lance l’utilisation d’un nouvel appareil dans son service d’ophtalmologie, le Phacoémulsificateur.
Il s’agit, d’un outil permettant d’opérer la cataracte à travers une micro-incision de 3mm sous microscope. Différemment de la méthode Manual Small Incision Cataract Surgery (MSICS ) où on enlève la cataracte manuellement en créant une tunnelle sclérale après une incision de la conjonctive et de la capsule du tenon, avec notre environnement, la phacoémulsification vient apaiser le patient.
Elle lui rend possible une guérison rapide et une récupération visuelle sans gérer une quelconque cicatrice.
“L’utilisation de cet appareil est une grande fierté pour notre hôpital parce qu’il est entrain d’atteindre à pas de géant, les standards internationaux. Le phacoémulsificateur présente plusieurs avantages. Ce dernier par exemple emulsifie ( broute) 10mm de cataracte à travers une incision de 3mm. Cela permet de laisser le patient sans cicatrice et ne va utiliser les médicaments post-chirurgie que pour une courte durée avant de reprendre sa vie normale. Le deuxième avantage c’est le type d’implant qui est utilisé (hydrophobes acrylics square edges ) qui prévient la survenue de la cataracte secondaire . Donc, dans ces conditions, moins de patients auront besoin du laser taf capsulotomie avant une période d’au moins deux ans” détaille Dr Gloria Nshokano Simba.
Cette Ophtalmologue à L’HPGRB renchérit ;
“Actuellement la phacoemulsification fait partie des chirurgies refractives chez les patients ayant des troubles de la vision dûs à leur cristallin. Ou si l’on doit placer un artisan chez les forts myopes, c’est maintenant possible. Egalement, certains patients pourront abandonner leurs lunettes. Il ya un autre terme qui est souvent utilisé par différentes équipes en ophtalmologie ( Tu as une cataracte mais elle est encore à un stade non mature ), désormais, ce jargon va tomber parce que si cette cataracte petite soit elle entraine déjà un glare chez le patient, nous pouvons corriger cela sans attendre.Le terme est utilisé du fait que pour la technique MSICS en général, l’on attend que la cataracte soit mature pour l’extraire en totalité.Enfin, les enfants présentant aussi une cataracte qu’elle soit congénitale ou acquise vont aussi bénéficier de la chirurgie avec possibilité d’une vitrectomie antérieure après capsulotomie postérieure” nous dit-elle!
Bref; l’ophtalmologue Gloria Nshokano Simba remercie tout d’abord l’équipe dirigeante de L’HPGRB pour l’appui sans relâche au service d’ophtalmologie et pour ce cas précis pour le lancement de la chirurgie moderne par phacoemulsification.
Elle fait ensuite un appel vibrant à tous les habitants du Sud-Kivu et ses environs pour visiter l’hôpital surtout pendant cette période de sélections des patients qui seront opérés dans la mission de juillet prochain.
Celle-ci affirme par exemple que l’opération de la cataracte par oeil coûtera moins pendant la mission pour permettre un accès à tous . Et qu’à travers tout le pays, c’est seulement à l’HPGRB que cette chirurgie sera à ce prix.
Toute fois, Nsimba confirme que les méthodes MSICS tout comme PHACO seront toutes utilisées pour le bien de nombreux clients de L’HPGRB et cela selon les indications.
Pour rappel, la cataracte est une maladie des yeux caractérisée par la présence d’une tâche blanche dans le noir de l’œil et représentant à l’échelle mondiale, la première cause de cécité.
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