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Journée internationale des premiers secours : La médecine aiguë de l’HPGRB, une unité efficacement impliquée dans ces pratiques.

L’humanité célèbre le 14 septembre  de chaque année la journée internationale des premiers secours. 
Les premiers secours représentent l’ensemble des techniques d’aides apportées aux personnes victimes d’un accident, d’une catastrophe, d’un problème de santé ou encore d’un problème social compromettant à court terme leur état de santé.

A Bukavu au Sud-Kivu, peu de gens sont outillés en des pratiques de premiers secours, pourtant très indiqués pour sauver dans une certaine mesure les vies des patients, tout en optimisant le  rétablissement de ces derniers.

“Malheureusement ici chez nous à Bukavu en particulier et en RDC en général, la communauté ne sait pas faire grand- chose pour poser les premiers gestes d’assistances, bien qu’elles nécessitent des préalables. Des aspects comme la sécurité, la protection et l’appel à l’aide doivent entrer en ligne de compte. Celui qui secourt doit s’assurer de sa sécurité s’il y a eu un éboulement dans une zone, il ne doit pas s’exposer. Pour sa protection, à des endroits où il a eu accidents, il doit s’assurer que le milieu présente des balises à titre d’exemple, avant de faire un appel à l’aide aux professionnels du domaine pour la suite de la prise en charge. ” Explique Dr. Guy-Quesney Mateso Mbale, Médecin urgentiste et intensiviste à l’HPGRB.

Le Dr Mateso

Quels gestes doit-on poser pour assister en premiers secours les nécessiteux ?

Le chef du département de la médecine aiguë de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) renchérit ;

“En cas de saignement, la plus grande action c’est de stopper l’hémorragie à travers une compression, un packing, garrots et autres. En cas d’étouffement, se placer sur le côté et légèrement en arrière de la victime. Soutenir le thorax avec une main puis pencher la victime vers l’avant. Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le talon de la main ouverte. “

Et d’ajouter ;

“Si la personne est dans l’inconscience et que l’on craigne une certaine lésion au niveau du cou, faites des gestes simples sans mobiliser son cou pour libérer les voies respiratoires en surélevant la mâchoire. Étendre la tête en surélevant le ventre si on est sûr qu’il n’y a aucune lésion. On peut aussi placer la personne en position latérale de sécurité. Ceci, en le faisant coucher d’un côté pour faire en sorte que les sécrétions au niveau de la bouche sortent et tombent par terre sans aller vers les voies respiratoires. Il y a aussi une situation où le patient a un problème de battement du cœur. Là aussi, on lance la chaîne de survie en usant du défibrillateur automatisé externe pour réanimer le nommé.”  Dit-il.

Bref, le Dr. Mateso, secrétaire du staff médical de l’hôpital provincial souhaite qu’un accent particulier soit mis sur la sensibilisation aux pratiques des premiers secours dans les communautés. 
Il rassure cependant que le département de médecine aiguë de l’HPGRB à travers ses acteurs, déploie d’énormes efforts pour apporter l’assistance voulue à de nombreux patients qui foulent les installations de cette structure en situation sanitaire préoccupante.


Le 13 septembre est commémorée à travers le monde, la journée contre la septicémie autrement dit le sepsis.  

L’ HPGRB et la faculté de médecine de l’UCB travaillent d’arrache-pied avec d’autres partenaires dans le domaine de la santé dont la GIZ pour un vaste projet à travers l’Afrique subsaharienne sur le sepsis. 

Ce fléau qui affecte plus de 30 millions de personnes et entraîne entre 6 et 11 millions de décès chaque année à travers le monde avec un risque de doubler ces chiffres d’ici 2050 avec le vieillissement de la population. Selon l’OMS et le CDC, l’Afrique serait le continent le plus affecté et particulièrement les nouveau-nés et les enfants.

Le sepsis est considéré aujourd’hui par les spécialistes comme une urgence vitale car son évolution est imprévisible, souvent rapide, entrainant une dysfonction de plusieurs organes. Ceci mène inéluctablement vers la mort si une prise en charge adéquate n’est pas immédiatement entreprise, renseigne le docteur Mateso Guy-Quesney, responsable du département de la médecine aiguë à l’HPGRB. 

La Journée mondiale contre le sepsis a pour but de sensibiliser le grand public et les décideurs sur le danger qu’impose ce majeur problème de santé publique mais également sur les moyens simples et moins coûteux pour prévenir les infections qui constituent le primum movens de tout état septique. 

C’est quoi donc le sepsis ? 

Le terme  sepsis (anciennement appelé septicémie pour dire putréfaction à travers le sang selon la définition du médecin français Pierre Piorry en 1837) désigne l’ensemble des conséquences néfastes causées par la réaction inappropriée de notre système de défense (système immunitaire) face aux diverses agressions microbiennes qui causent les infections. Ce qui entraîne une dysfonction des organes vitaux comme le cœur, le foie, les reins, le système circulatoire et le cerveau, et la mort si la prise en charge n’est pas adéquate. 

Tous les microbes pathogènes sont susceptibles de causer un état de sepsis. Les bactéries sont souvent la raison principale des états septiques. C’est pourquoi dans la prise en charge, les antibiotiques sont couramment utilisés. En Afrique, le paludisme grave (comme la malaria cérébrale) est causé par un parasite nommé Plasmodium farciparum, qui est une forme particulière de sepsis. Il en est de même pour certaines infections occasionnées par des virus particuliers comme le SARS-Cov-2, responsable du Covid-19 qui entraîne une réponse inappropriée du système immunitaire de certaines personnes en créant un ouragan cytokinique qui est responsable de la destruction brutale de la structure naturelle de certains organes vitaux comme les pouvons. Ce qui mène rapidement vers une insuffisance respiratoire responsable de la mort. Les personnes vivant avec des maladies débilitantes comme le VIH, les cancers ou celles soumises à des traitements agressifs comme les greffés d’organes sous immunosuppresseurs sont parfois victimes de sepsis causé par des champignons. 

Quels sont les signes qui permettent de reconnaître un sepsis ? 

Le docteur Mateso nous informe qu’il n’y a pas des signes pathognomoniques du sepsis. Le diagnostic du sepsis est le fruit des consensus qui ont évolué à travers le temps.             En effet, la première définition a été accepté au bout du consensus SEPSIS 1 de 1990 et qui associé à une infection (toux, coma, brûlures mictionnelles, diarrhées etc..), la présence d’au moins deux d’éléments suivants :

– une fièvre (température corporelle élevée) 

– une tachycardie (rythme cardiaque rapide) 

– une tachypnée (rythme respiratoire rapide) 

– ou hyperleucocytose (augmentation anormale des cellules de défense dans le sang circulant). 

Et quand, à ce tableau clinique s’ajoutait une hypotension (baisse de la pression artérielle), on parlait de sepsis sévère voire de choc septique (stade ultime avant la mort). 

Mais depuis 2016, cette définition a été abandonnée à l’issue du consensus SEPSIS 3 et remplacée par celle qui tient compte du score de SOFA ou score qui évalue la dysfonction d’organes vitaux (cerveau, appareil circulatoire, reins poumons et foie) soit quantitativement (nombre d’organes affectés) soit qualitativement (la profondeur de la dysfonction de chaque organe affecté). 

 Au Sud-kivu et particulièrement à l’HGRB, le sepsis dans ses formes graves qu’on appelle communément état de choc septique est responsable de la moitié de cas des décès tant pour les nouveau-nés, les enfants en pédiatrie que chez les adultes et reste donc la cause principale de décès dans notre milieu. Entre 10 à 12 % d’admissions pour sepsis arrivent en état très critique avec défaillance d’au moins un organe et nécessite une admission aux soins intensifs.

Selon le docteur Mateso, cet ensemble de complications dues à une infection peuvent être évitées en adoptant et en recourant aux gestes simples de contrôle et de prévention d’ infections (PCI) tant dans la communauté que dans le milieu hospitalier. Et le plus simple de ces gestes, c’est le LAVAGE DES MAINS. 

“N’importe quelle infection peut conduire à un sepsis, d’où il est vivement conseillé de recourir à des professionnels bien qualifiés suivant la pyramide sanitaire prônée par le ministère de la santé de la République Démocratique du Congo et surtout d’éviter la pratique d’automédicamentation et les centres antipoison non certifiés. “;

” Nous disposons actuellement d’une équipe, d’appareils  et des médicaments pour la surveillance et la prise en charge efficaces des malades victimes d’états septiques. Et cela nous a permis d’enregistrer des résultats dont nous sommes fiers, car le taux de mortalité par sepsis a été réduit de moitié sur les 5 dernières années dans tous les départements de l’HPGRB”.                                                                                                 

Les défis majeurs dans la prise en charge             

Au vu de ce qui précède, les véritables défis à surmonter, restent entre autres, les situations de transfèrement tardif. Car la majorité des malades qui meurent dans le tableau de sepsis arrivent tardivement en état de défaillance multiorganique et dont la surveillance et la prise en charge sont  très lourdes en termes d’explorations biologiques (examens de laboratoire), radiologiques (scanner, radiographie standard, échographie, IRM), endoscopiques, etc. et de suppléances : assistance respiratoire par respirateur, l’assistance rénale par la dialyse, l’assistance circulatoire et cardiaque par des amines vasoactives, etc. Or la plupart des malades admis dans un état de sepsis sont les plus démunis. Et d’ailleurs les rescapés de sepsis sont pour la majorité, jusqu’à 60%, ceux qui n’arrivent pas à honorer leurs factures envers l’hôpital”, renseigne-t-il.

En moyenne, les malades victimes de sepsis passent entre 10 et 15 jours d’hospitalisation à cause d’un séjour en réanimation et surtout par le fait qu’ils doivent recevoir des antibiotiques à fortes doses par la voie veineuse.

Au vu de ce qui précède, l’HPGRB en appelle à une conscience collective, à des efforts communs pour mener une guerre contre toutes les formes d’infections responsables du sepsis. 

Enfin, il serait impérieux que l’État permette à toutes les couches de la population d’accéder aux soins de qualité et cela dans le temps.


Plus de 10 ans de mariage entre le CICR et l’HPGRB dans la prise en charge des blessés par armes

Le médecin directeur de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) qualifie le partenariat de la structure sanitaire qu’il dirige avec le Comité International de la Croix Rouge (CICR) d’un mariage réussi.

Le Prof. Dr. Guy Mulinganya l’a fait savoir ce 6 septembre 2023, lors d’un point de presse tenu à l’hôpital provincial en marge de la célébration du 10ème anniversaire du partenariat qui lie ces deux institutions.

Satisfait de l’apport bénéfique engendré au cours des dernières années, le Médecin Directeur de I’HPGRB,  a remercié le CICR pour la franche collaboration menée par le dynamisme et pragmatisme des deux entités. 

« Je qualifie les 10 ans de cet accord d’un mariage réussi parce que nos résultats sont satisfaisants. Nos équipes composées notamment des chirurgiens ont vite assimilé les capacitations des agents du CICR dans la prise en charge des blessés par armes. Aujourd’hui, des habitants venus de Bukavu et ses environs bénéficient à nul prix de ces expertises. Le nombre a atteint en ces jours plus de 3000 bénéficiaires.

En bref, ce partenariat permet une meilleure coordination de la prise en charge des personnes en souffrance suite aux blessures par armes blanches et à feu. Ceci par la prévention et le suivi de cette population nécessitant un recours systématique à une hospitalisation. Il prend également en charge les enfants non accompagnés. A ceux-là, s’ajoutent les prisonniers pour des urgences vitales.  Donc, notre convention de 10 ans dont le premier contrat fut signé en 2013 marque un lien très fort entre nos deux organisations et leur volonté d’aider les personnes en difficulté, tant sur le plan médical que psycho-social. »Explique -t-il.

Pour sa part Lassane Zongo Chef de projet Hospitalier au CICR renchérit;

« (…) En 2012, l’Est de la République Démocratique du Congo avait été secoué par des atrocités. Au regard de son mandat de protection et d’assistance des vulnérables, le CICR était intervenu d’abord à Ndosho à Goma avant de fouler Bukavu via l’hôpital provincial pour la prise en charge des blessés par armes. Peu avant, c’est le personnel de cette organisation humanitaire qui intervenait dans les chirurgies. Par la suite, les traitants de l’HPGRB avaient pris le lead à travers des formations qui leurs avaient été transmises. Aujourd’hui, nous sommes fiers que notre structure ait aidé et nous espérons que nous n’allons pas nous arrêter à ce niveau » Fait-il savoir.

Fort de cette synergie, un projet de construction d’un centre de formation en chirurgie des blessés par armes au sein de l’hôpital provincial est actuellement en gestation.

Aussi, il importe de signaler que ces assises ont connu la participation d’une quinzaine de professionnels de médias, des agents du CICR dont Rodrigo Lopez, responsable du Pôle de Formation Chirurgicale. 

Le Médecin Directeur Adjoint (MDA) de cet établissement sanitaire public de  l’HPGRB, le Dr Ghislain Maheshe et le doyen de la faculté de médecine de l’Université Catholique de Bukavu(UCB), le Dr Manix Masimango y ont également participé.

9 Septembre, Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)

La journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) est l’occasion de rappeler à la conscience collective, que toute consommation d’alcool pendant la grossesse est sujette à des risques importants pour l’enfant à naître. C’est aussi une aubaine pour conscientiser et  mobiliser le grand public et les professionnels concernés par les problématiques de santé, face aux séquelles potentielles d’une exposition prénatale à l’alcool.

Commémorée le 09 septembre de chaque année, cette sensibilisation mérite que l’on y accorde de l’attention en vue d’une meilleure prévention. Il convient de noter, que malgré la préconisation d’abstinence totale pendant la grossesse, la consommation d’alcool concerne plusieurs femmes. Elle est à l’origine de troubles irréversibles pour l’enfant à naître, dont à l’extrême, le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). 

Les risques liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse n’étant pas suffisamment pris en compte. Ce phénomène pourtant présent affecte un nombre conséquent  de femmes. Ainsi, la méconnaissance de l’effet de l’alcool sur le fœtus, quel que soit le moment de la grossesse, pose un réel problème de santé publique.

A quoi renvoie le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) et quelles sont les conséquences d’une consommation d’alcool pendant la grossesse ?

Le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) est la conséquence d’une consommation d’alcool pendant la grossesse sur le futur bébé. L’alcool bu par la mère lors de sa grossesse passe dans le sang du fœtus et affecte sa croissance. Cela peut entraîner des difficultés d’apprentissage, des troubles de la mémoire ou du comportement.

Pendant la grossesse, la consommation d’alcool multiplie les risques de fausse couche par 3 et un accouchement prématuré par 2. La concentration en alcool dans le sang du fœtus devient aussi élevée que dans celui de la mère. L’alcool transmis au fœtus est éliminé lentement car son foie est insuffisamment développé. 

Pour éviter tout risque pour la santé du bébé, il est recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir totalement de toute consommation d’alcool dès le début de leur grossesse et pendant toute sa durée.

En séjour à Bukavu, le Docteur Étienne Penlap Temedie, coordonnateur  santé CICR à Kinshasa a rendu une visite de courtoisie aux responsables de l’ HPGRB mercredi 18 août 2023.

Lors de sa visite, il s’est entretenu avec le Prof. Docteur Guy Mulinganya et le Docteur Ghislain Maheshe, respectivement Médecin Directeur et  Médecin Directeur Adjoint de l’ Hôpital Provincial Gêné de Référence de Bukavu (HPGRB).

Ils ont eu des échanges “positifs” au tour du partenariat qui lie leurs institutions respectives et la vision lointaine de leurs activités. 

Pour rappel, l’ Est de la RD Congo reste secouée par des violences causées par des hommes armés notamment dans les territoires de la province du Sud-Kivu et les coins chauds de la ville de Bukavu.
C’est ainsi que depuis plus de 10 ans, l’ HPGRB et le CICR unissent leurs efforts afin de permettre aux blessés par armes blanches et/ou à feu d’acceder aux soins de santé de qualité.

La délégation du CICR a loué l’engagement et le savoir faire de l’ Hôpital Provincial dans la prise en charge des blessés par armes.

«ce projet évolue et c’est en grande partie grâce à votre engagement. La prise en charge des blessés par arme est dans le mandat du CICR, mais elle n’est pas directe. La prise en charge directe est assurée par l’ Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu et il est à féliciter», souligne le Dr. Étienne Penlap avant de poursuivre

«ce que l’on souhaite est que les ressources globales soient facilement mobilisables. On aimerait aussi que le pool de formation chirurgicale soit installé bientôt. Aussi pour ce projet, je dois souligner que l’engagement de l’ Hôpital Provincial est une grande motivation pour la poursuite des projets », renchérit-il.

De son coté, le Médecin Directeur de l’ HPGRB, le Prof. Dr Guy Mulinganya n’a pas manqué de remercier le CICR pour sa contribution dans la prise en charge des malades;

«Nous collaborons avec le CICR dans plusieurs domaines et nous souhaitons que ce partenariat puisse durer au bénéfice de nos malades. Au délà de la prise en charge, on a une unité de stérilisation, un charroi automobile et le plus important c’est le transfert des compétences. Je dois dire que ce projet arrive au bon moment car il permet à tout le personnel et aux autres départements d’ être plus enthousiastes. C’est un grand avantage pour nous. Avec ce projet on fera encore mieux», fait-il savoir.

L’ HPGRB aspire à devenir une structure sanitaire de référence au niveau régional. C’est ainsi qu’il reste optimiste quant aux bons résultats du projet de formation chirurgicale.

«…Avec le projet d’immersion, l’effet sur la prise en charge des malades est impressionnant. Leur conditionnement avant le transfert facilite la tâche à nos équipes. Ce qui intrigue avec cette formation est que tous les éléments autour de l’acte chirurgical sont pris en compte. Il n’ y a pas que les chirurgiens qui sont visés, même l’anesthésiste, l’infirmier du bloc et même la stérilisation des matériels…Avec ce projet de formation en chirurgie, le CICR nous accompagne dans notre pas vers le futur hôpital régional auquel nous aspirons car nous avons besoin d’une main d’ œuvre forte, formée et qualifiée»

Avant leur séparation, l’ équipe a entamée une visite guidée dans différents locaux de l’ hôpital, en passant par l’ imagerie, les urgences, le bloc opératoire, les salles où sont internés certains patients pris en charge par le CICR. Ils ont par la suite fait un tour à l’ amphithéâtre de la faculté de l’ UCB où les prestataires de santé sont formés sur les soins primaires d’urgences pour chuter par le terrain qui abritera le centre de formation chirurgicale.