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L’ostéoporose : comprendre, prévenir et mieux vivre avec des os fragiles.

L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse, rendant les os fragiles et plus susceptibles de se fracturer. Plusieurs facteurs contribuent à son développement, notamment le vieillissement, dont le risque augmente particulièrement après la ménopause chez les femmes en raison de la baisse des niveaux d’œstrogènes.

Des antécédents familiaux d’ostéoporose peuvent également accroître le risque. Une alimentation pauvre en calcium et en vitamine D, ainsi qu’un manque d’activité physique, favorisent la maladie.

De plus, une consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont des facteurs de risque, tout comme certaines maladies telles que l’hyperthyroïdie, les maladies auto-immunes ou les troubles hormonaux, qui peuvent contribuer à la perte osseuse.

Les conséquences de l’ostéoporose peuvent être graves : les fractures, notamment au niveau de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, sont les complications les plus fréquentes et peuvent entraîner des douleurs chroniques et une perte d’autonomie.

La compression des vertèbres peut provoquer des déformations de la colonne vertébrale, telles que la cyphose (dos voûté). Par ailleurs, la peur des chutes et des fractures peut diminuer la qualité de vie et engendrer de l’anxiété et de la dépression.

La prévention est essentielle pour réduire le risque d’ostéoporose. Il est crucial de consommer des aliments riches en calcium (comme les produits laitiers et
les légumes verts) et en vitamine D (tels que les poissons gras et les œufs). Pratiquer des exercices de résistance et des activités portant du poids, comme
la marche ou la danse, aide à renforcer les os.

Il est également conseillé de limiter la consommation d’alcool et d’arrêter de fumer. Les femmes et les hommes à risque devraient passer des examens de densité osseuse, surtout à partir de 50 ans.

Le traitement de l’ostéoporose vise à renforcer les os et à prévenir les fractures. Des médicaments tels que les bisphosphonates, les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM) et les traitements hormonaux peuvent être prescrits pour améliorer la densité osseuse.

Des suppléments de calcium et de vitamine D peuvent également être recommandés pour combler les carences. Il est essentiel d’informer les patients sur les risques et les stratégies de prévention pour une gestion efficace de la maladie.

En conclusion, l’ostéoporose est une maladie complexe qui nécessite une approche préventive et thérapeutique adaptée. Une attention particulière à la nutrition,
à l’activité physique et à la gestion des facteurs de risque peut significativement réduire l’incidence de cette affection.

JM de la santé mentale 2025 : Sensibiliser et promouvoir le bien être mentale pour tous

Le thème de la Journée Mondiale de la Santé Mentale 2025 est « Accès aux services : santé mentale en cas de catastrophes et d’urgences ». Ce sujet souligne l’importance d’améliorer l’accès aux soins de santé mentale pour les personnes touchées par des situations de crise, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou d’urgences sanitaires.

Célébrée chaque année le 10 octobre, c’est une occasion de sensibiliser le public à l’importance de la santé mentale et de promouvoir des actions en faveur du bien-être psychologique. En 2025, cette journée revêtira une importance particulière, car les défis liés à la santé mentale continuent d’augmenter dans le monde entier, exacerbés par des facteurs tels que la pandémie de COVID-19, les crises économiques et les tensions sociales.

Importance de la santé mentale

La santé mentale est essentielle pour le bien-être général d’un individu. Elle influence sa façon de penser, de ressentir et d’agir. Une bonne santé mentale permet de gérer le stress, de nouer des relations saines, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté. À l’inverse, des problèmes de santé mentale non traités peuvent avoir des conséquences graves, tant sur le plan personnel que sociétal.

Conséquences des problèmes de santé mentale

Les conséquences des problèmes de santé mentale peuvent être dévastatrices :

Sur la vie personnelle : Isolement social, difficultés relationnelles, perte d’estime de soi.
Sur la vie professionnelle : Baisse de productivité, absentéisme, conflits au travail.
Sur la société : Augmentation des coûts de santé, perte de productivité économique, stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux.

Prévention

La prévention des problèmes de santé mentale passe par plusieurs actions :

Éducation et sensibilisation : Informer le public sur les signes de détresse mentale et l’importance de demander de l’aide.
Accès aux soins : Améliorer l’accès aux services de santé mentale et réduire les barrières financières et géographiques.
Promotion du bien-être : Encourager des modes de vie sains, comme l’exercice physique, une alimentation équilibrée et des pratiques de gestion du stress.

Solutions

Pour améliorer la santé mentale à l’échelle mondiale, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
Intégration des services de santé mentale dans les soins de santé primaires: Cela permettrait de rendre les soins plus accessibles.
Soutien communautaire: Créer des réseaux de soutien au sein des communautés pour aider les personnes en détresse.
Politiques publiques: Mettre en place des politiques qui favorisent la santé mentale, comme des programmes de prévention et des initiatives de sensibilisation.

Formation des professionnels: Former les enseignants, les employeurs et les professionnels de la santé à reconnaître et à traiter les problèmes de santé mentale.
Pour rappel, à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, une équipe de psychologues et d’assistantes sociales est mise à la disposition des patients pour les accompagner dans leur processus de soins. Que ce soit en ambulatoire ou en hospitalisation. 

Les personnes désireuses d’avoir un entretien avec nos psychologues à l’HPGRB Bukavu, sont  reçues en consultation du lundi au vendredi de 7h45 à 15 h 30 et le samedi de 7h45 à 12 h.
En conclusion, la Journée mondiale de la santé mentale en 2025 sera une occasion cruciale de rappeler à chacun l’importance de la santé mentale et d’agir ensemble pour promouvoir le bien-être psychologique dans nos sociétés.

Pourquoi la chirurgie osseuse est plus sûre aujourd’hui à l’HPGRB?

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) innove dans la prise en charge des fractures grâce à deux technologies médicales de pointe : la scopie et le clou gamma. Ces techniques révolutionnent la prise en charge des fractures des os longs en offrant des interventions plus précises, rapides et sécurisées.

Invité de l’émission Santé Plus Magazine, le Dr Alain Kabakuli, chirurgien orthopédiste à l’HPGRB, explique ces avancées et leurs bénéfices pour les patients.

Des fractures longtemps difficiles à traiter

Les fractures des os longs, notamment celles du fémur, sont parmi les blessures les plus fréquentes et les plus complexes.

Jusqu’à récemment, elles étaient traitées par des méthodes classiques comme l’immobilisation par plâtre, la traction ou la chirurgie ouverte avec plaques et vis. Ces méthodes, souvent douloureuses, exigeaient de longues périodes d’hospitalisation et de rééducation à travers la kinésithérapie.

La scopie et le clou gamma : deux innovations clés.

« Avec la scopie et le clou gamma, nous pouvons désormais traiter les fractures du fémur de manière beaucoup plus précise et sécurisée. Cependant, ces techniques ne concernent pas les enfants. Leurs os étant encore en croissance, l’utilisation d’un clou gamma pourrait endommager les cartilages de croissance et entraîner des troubles de développement ou des déformations. De plus, leurs os, plus petits et plus souples, rendent l’insertion du dispositif difficile et risquée. Les enfants sont donc traités avec des méthodes adaptées à leur âge, comme les plâtres, la traction ou des broches spéciales. » souligne le Dr Kabakuli.

Ø La scopie : permet de visualiser l’os en temps réel sur un écran pendant l’opération, guidant ainsi le geste du chirurgien et réduisant le risque de complications.

Ø Le clou gamma quant à lui est un dispositif métallique inséré dans l’os pour stabiliser la fracture. Entièrement enfoui dans la chair, il ne présente aucun risque de cancer ni d’infection superficielle. Après un an ou plus, il peut être retiré si nécessaire, après évaluation médicale.

Des bénéfices concrets pour les patients.

Grâce à ces technologies, les interventions sont moins invasives, plus rapides, et provoquent moins de douleur post-opératoire. Elles permettent également une récupération plus rapide, une meilleure mobilité et réduisent la durée d’hospitalisation.

Le Dr Kabakuli lance un appel à la population :

« Nous encourageons les familles à acheminer rapidement les patients traumatisés vers l’HPGRB, et nous invitons nos collègues d’autres structures à référer sans tarder. Les malades traumatisés, qu’il s’agisse d’accidents de circulation, de chutes ou de blessures sportives, doivent être pris en charge rapidement pour éviter les complications. Le clou gamma est une technique testée et sûre, ne présentant pas de risque de cancer ou d’autres complications à long terme. Après environ un an ou plus, le clou peut être retiré si nécessaire, après des analyses sur l’évolution du patient. » ajoute-t-il. 

En conclusion, avec l’introduction de la scopie et du clou gamma il Ya de cela plusieurs mois, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu franchit une nouvelle étape dans la modernisation de l’orthopédie.

Ces avancées témoignent de l’engagement de l’hôpital à améliorer la qualité des soins, réduire les séquelles et offrir aux patients de la région un traitement digne des standards internationaux.

Arthrose : comprendre, prévenir et mieux vivre avec.

L’arthrose est une affection chronique des articulations résultant de la dégradation progressive du cartilage, entraînant douleur, rigidité et diminution de la mobilité. Bien qu’elle soit courante avec l’âge, en particulier au niveau des genoux, des mains et de la colonne vertébrale, elle n’est pas inéluctable.

Ses symptômes peuvent être atténués grâce à des exercices physiques, une alimentation saine et des traitements médicamenteux. Plusieurs facteurs de risque, tels que l’excès de poids, les blessures articulaires et la prédisposition génétique, peuvent contribuer à son développement.

Les articulations nécessitent une réparation et une régénération régulières des tissus endommagés. Ces tissus peuvent être altérés par le fonctionnement normal des articulations. Lorsque le corps ne parvient pas à maintenir le rythme de ces réparations, ou si la quantité de tissus à restaurer est trop importante, cela peut entraîner le développement de l’arthrose. Ce type de dommage survient généralement lorsque des articulations saines sont soumises à des charges lourdes sur une longue période. 

Cependant, chez certaines personnes ayant des articulations de forme atypique ou ayant déjà subi des blessures articulaires, même des charges normales peuvent accélérer cette dégénérescence. De plus, le surpoids ou l’obésité représente un facteur de risque pour l’arthrose, car un excès de poids peut augmenter la pression sur les articulations porteuses.

À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour l’arthrose, mais il existe des moyens de gérer les symptômes et de maintenir une qualité de vie. Ces solutions incluent des approches de gestion personnelle, des médicaments, des traitements dispensés par des professionnels de la santé spécialisés en orthopédie, et dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale telle qu’une arthroplastie.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), le département de chirurgie orthopédique prend en charge l’arthrose grâce à des méthodes innovantes.

Premiers secours : des gestes simples qui sauvent des vies.

La Journée mondiale des premiers secours, qui a lieu le 14 septembre de chaque année, a pour but d’informer le public sur l’importance des gestes de premiers secours.

Chacun d’entre nous a déjà été, ou sera, témoin d’un accident ou d’une situation d’urgence. Ces événements surviennent souvent de manière inattendue et nécessitent une réaction rapide et appropriée. Il est donc crucial de savoir comment réagir.

Des gestes simples qui font la différence  
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir des connaissances médicales poussées pour pratiquer les premiers secours.

Certains gestes, bien que basiques, sont essentiels à connaître. Par exemple, la position latérale de sécurité et la technique du bouche-à-bouche peuvent être
vitales.

Ces méthodes sont faciles à apprendre et peuvent réellement sauver des vies. Saviez-vous que, selon la Croix-Rouge, dans 90 % des cas, la personne qui assiste à l’accident est un proche de la victime ? Prendre le temps de se former et d’informer son entourage ne demande qu’un court moment, mais cela peut faire une grande différence.

Cette journée nous rappelle que la sécurité concerne chacun d’entre nous. Nous avons tous un rôle à jouer pour créer un environnement plus sûr, car un accident peut survenir à tout moment.

C’est un appel à notre responsabilité collective. Elle nous encourage à apprendre, à partager et, surtout, à agir.
Nous espérons que vous réaliserez l’importance de cette journée et que vous contribuerez, à votre manière, à rendre le monde plus sûr.

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