L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) a accueilli, ce mercredi 12 novembre 2025, la cheffe des opérations du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) basée à Kinshasa.
Dernière référence pour la prise en charge des blessés par armes dans l’Est de la République Démocratique du Congo, l’hôpital a présenté à la délégation, ses projets et ses installations.
Après un entretien avec la direction et les membres du comité de gestion, notamment ceux du programme de chirurgie des blessés par armes, la visite s’est poursuivie par un tour des infrastructures sous la conduite de l’HPGRB
La cheffe des opérations, Stéphanie Eller, Cheffe des Opérations du CICR en RDC, a également découvert le chantier du futur centre de formation en chirurgie. Réalisé grâce à l’appui du CICR, ce projet vise à renforcer les capacités locales dans la prise en charge chirurgicale d’urgence et traumatique.
Cette visite témoigne de l’engagement constant de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu et du CICR à améliorer la qualité des soins et à soutenir la population de l’Est de la RDC. Notons qu’à cette occasion, la Cheffe des Opérations du CICR a procédé à la donation symbolique de matériels de simulation du Pôle de Formation Chirurgical au Directeur de l’HPGRB et au Doyen de la faculté de médecine de l’Université catholique de Bukavu.
Le 29 octobre marque la journée mondiale de lutte contre l’AVC.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale qui se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu, ce qui peut entraîner des lésions cérébrales. Il existe deux types principaux d’AVC : l’AVC ischémique, qui est causé par un caillot sanguin, et l’AVC hémorragique, qui résulte de la rupture d’un vaisseau sanguin. Il est essentiel de reconnaître rapidement les signes d’un AVC pour limiter les dégâts.
Les causes de l’AVC sont multiples. Parmi les facteurs de risque, on trouve l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’obésité et un mode de vie sédentaire. D’autres éléments, comme l’âge, les antécédents familiaux et certaines maladies cardiaques, augmentent également le risque. Pour prévenir les AVC, il est important de gérer ces facteurs de risque, notamment en adoptant un mode de vie plus sain.
Les symptômes d’un AVC peuvent être repérés grâce à l’acronyme FAST : Face (visage) : un affaissement d’un côté du visage ; Arms (bras) : difficulté à lever un bras ; Speech (parole) : discours confus ou difficulté à parler ; Time (temps) : il est crucial d’agir rapidement en appelant les services d’urgence. D’autres signes peuvent inclure des maux de tête soudains, des troubles de la vision ou des vertiges.
Les conséquences d’un AVC peuvent être très graves et varient selon la gravité et la localisation de l’accident. Les patients peuvent souffrir de paralysie, de troubles de la parole, de problèmes cognitifs et d’une baisse de la qualité de vie. La réhabilitation est souvent nécessaire et peut inclure des thérapies physiques, occupationnelles et de la parole pour aider les patients à retrouver leur autonomie.
La prévention des AVC repose sur des actions proactives. Adopter un mode de vie sain est fondamental : une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et céréales complètes, ainsi qu’une activité physique régulière, peuvent réduire considérablement le risque. Il est également important de surveiller régulièrement sa pression artérielle et son taux de cholestérol, et de consulter un médecin pour un suivi approprié.
En résumé, la lutte contre l’AVC nécessite une sensibilisation accrue, une identification rapide des symptômes et une prévention active. En adoptant des habitudes de vie saines et en surveillant les facteurs de risque, il est possible de diminuer l’incidence de cette maladie grave et d’améliorer la santé cérébrale de la population.
Au Sud-Kivu, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, occupe une place de choix. Il est le principal hôpital de niveau tertiaire de l’Est de la RDC, offrant des soins de qualité à la population du Sud-Kivu et d’ailleurs. Nous découvrons ce jour le département de médecine aiguë
Petite Historique du département
Le département de Médecine Aiguë a été créé en 2022 pour répondre aux besoins croissants en soins critiques dans la région. composé de 3 services préexistants : Urgences, Soins Intensifs et Bloc Opératoire, il assure la prise en charge des patients en état critique nécessitant une surveillance continue et rapprochée.
Rôle+Mission
Ce département prend en charge les urgences médicales graves, telles que les détresses respiratoires, les états de choc, les infections sévères et les complications métaboliques aiguës, assurant une prise en charge rapide et efficace. En plus des urgences médicales graves, il prend également en charge, les situations chirurgicales et traumatiques.
Équipe et expertise
L’équipe est composée de médecins formés en soins intensifs et réanimation, d’infirmiers qualifiés, d’anesthésistes et d’autres techniciens. Cette équipe pluridisciplinaire assure une prise en charge optimale des patients.
Infrastructures et équipements Dans ses trois services, le département de médecine Aiguë de l’HPGRB détient des équipements d’assistance modernes permettant une bonne prise en charge des patients, en passant par les urgences jusqu’à l’unité de soins intensifs. Aux soins intensifs par exemple, nous trouvons des moniteurs multiparamétriques pour la surveillance instantanée, la radiographie numérique, ECG et EEG, des appareils d’assistance tels que : respirateurs fixes et mobiles, des défibrillateurs automatiques et semi-automatiques, des appareils pour la dialyse intensive (qui est une innovation première dans la région est de la RDC). Il est à noter que le département de médecine aigüe de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu figure parmi les rares hôpitaux de la RDC qui mettent à la disposition de patients, l’hémodialyse intensive.
A titre informatif, L’hémodialyse intensive est une technique de remplacement rénal qui augmente la fréquence et/ou la durée des séances d’hémodialyse. Elle est utilisée pour éliminer les déchets, l’excès de liquide et les toxines du sang lorsque les reins ne fonctionnent plus correctement.
Dans tous les coins de l’hôpital, des chariots de réanimation sont positionnés pour une prise en charge rapide des patients
Au bloc opératoire, nous disposons des machines d’anesthésie et des équipements nécessaires pour l’anesthésie locorégionale, du matériel pour la scopie dans divers domaines de la chirurgie.
En cas d’Urgences, nos ambulances équipées en matériel d’assistance et de réanimation sont disponibles 24h sur 24 pour répondre aux besoins de familles en détresse. Vous pouvez contacter l’ambulance au +243843520351 et les urgences au +243853721111
Une alimentation énergétique fonctionnelle 24h/24 garantit une continuité des soins sans interruption.
Des patients nous témoignent “Je suis venue de Shabunda, j’ai fait plusieurs mois ici car mon état était très critique. Je suis très contente, satisfaite de la qualité de soins que j’ai reçu ici à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Les médecins et tout le personnel étaient bienveillant. J’avais déjà perdu tout espoir en une possible guérison, mais grâce à leur professionnalisme et l’aide de Dieu, je m’en suis sortie. Je ne quoi dire…Que Dieu les bénisse et qu’ils continuent ainsi“, déclare, toute émue, une centenaire avant sa sortie de l’hôpital.
Défis et perspectives
Le département fait face à des défis tels que l’afflux important de patients et les besoins en plus d’équipements spécialisés. Cependant, grâce à l’engagement du personnel, de la Direction et au soutien de partenaires, des progrès notables sont réalisés chaque année.
Tout en assurant la relève et en renforçant les capacités du système de santé provincial, le département vise à devenir une référence en soins d’urgence et intensifs dans la région.
Après la marche organisée par la patronne du genre au Sud-Kivu, la journée a allié une réflexion sur l’état sécuritaire du pays.
Unis autour du thème axé sur la non balkanisation à l’est de la RDC, cette journée du 8 mars a permis de renforcer les liens entre les membres du personnel, et de cultiver le sentiment d’appartenance indispensable à la réussite des projets hospitaliers.
Marquée par d’importants moments d’échanges, c’est un ensemble commun et homogène qui a animé les discussions, sans distinction de grades ou quelques positions que ce soit, durant tout l’après-midi. Médecins, infirmières, direction, administratifs, filles de salles, assistants techniques, ce sont tous accordés pour joindre leur voix à l’appel du comité des femmes de l’HPGRB pour la marche de paix.
Cette marche a permis aux femmes et filles de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu de dire non au plan de balkanisation de la République démocratique du Congo, implorant le retour d’un climat de paix à l’est du pays.
Comme disait Ellen Johnson Sirleaf: “si vos rêves ne vous font pas peur, ils ne sont pas assez grand”.A 8h30 précise, heure de départ, les femmes ont enclenché d’un pas serein la marche qui est partie de la place MUNZIHIRWA jusqu’à la place de l’indépendance. Captivées par des discours centrés autour d’un seul message: «pour une paix durable, non au plan de balkanisation de notre cher pays, la République démocratique du Congo.».
Ensuite, elles se sont réunies dans les enceintes de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, en vue de communier avec toutes les femmes. Le climat n’étant pas à la fête pour cette énième édition de la journée internationale des femmes comme à l’accoutumée, mais plutôt à la réflexion sur des sujets qui tiennent à cœur, notamment la situation sécuritaire à l’est du pays.
Notons que l’HPGRB est une institution en phase avec les défis modernes qui participe tout aussi à la promotion de la femme. A ce jour, l’hôpital compte quelque 250 femmes, toutes qualifiées dans leurs domaines respectifs et dévouées aux malades. L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu est en phase de restructuration dans le cadre de son plan d’action et en plein processus de changement de comportements.
Le but est d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients. Il est donc important de mettre en place une politique d’accompagnement du personnel, qui passe par une communication adéquate avec tous les acteurs. Ainsi, l’approche adoptée permet au personnel d’exprimer satisfactions et craintes quant à l’avenir.
Avec assurance, ce beau moment se renouvellera l’an prochain avec un hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu meilleur qu’aujourd’hui et cela pour le bien de la population de la province du Sud-Kivu et de ses environs !
L’unité des soins intensifs comme tous les autres secteurs de l’HPGRB ont suffisamment évolué au cours de ces 5 dernières années grâce à un sursaut de conscience de son personnel et le souci d’améliorer la qualité des soins et services sous le leadership mené par son médecin directeur, le professeur docteur MULINGANYA MULUMEODERHWA Guy. Situé dans la commune populaire de Kadutu, l’HPGRB est actuellement la plus grande institution sanitaire de la partie Est de la RD-Congo. Il a une capacité de 520 lits et compte plus de cent médecins dont une soixantaine des spécialistes dans divers domaines et une équipe paramédicale essentiellement polyvalente.
Unité de soins intensifs : vu de l’intérieur
C’est un hôpital public mais cédé à gestion à l’Archidiocèse Catholique de Bukavu et sert de centre de formation médicale et paramédicale pour les grandes institutions supérieures et universitaires de la ville de Bukavu dont l’Université Catholique de Bukavu « UCB ». Tout de même, nous faisons face à divers défis architectural, et en équipements ne nous permettant pas de répondre aux exigences organisationnelles et structurelles recommandées par les sociétés savantes alors qu’en termes de l’équipe médicale et paramédical, nous avons un personnel compétent et capable de parfaire la prise en charge des états de détresse sous leurs diverses formes.