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JM de la santé mentale 2025 : Sensibiliser et promouvoir le bien être mentale pour tous

Le thème de la Journée Mondiale de la Santé Mentale 2025 est « Accès aux services : santé mentale en cas de catastrophes et d’urgences ». Ce sujet souligne l’importance d’améliorer l’accès aux soins de santé mentale pour les personnes touchées par des situations de crise, qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou d’urgences sanitaires.

Célébrée chaque année le 10 octobre, c’est une occasion de sensibiliser le public à l’importance de la santé mentale et de promouvoir des actions en faveur du bien-être psychologique. En 2025, cette journée revêtira une importance particulière, car les défis liés à la santé mentale continuent d’augmenter dans le monde entier, exacerbés par des facteurs tels que la pandémie de COVID-19, les crises économiques et les tensions sociales.

Importance de la santé mentale

La santé mentale est essentielle pour le bien-être général d’un individu. Elle influence sa façon de penser, de ressentir et d’agir. Une bonne santé mentale permet de gérer le stress, de nouer des relations saines, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté. À l’inverse, des problèmes de santé mentale non traités peuvent avoir des conséquences graves, tant sur le plan personnel que sociétal.

Conséquences des problèmes de santé mentale

Les conséquences des problèmes de santé mentale peuvent être dévastatrices :

Sur la vie personnelle : Isolement social, difficultés relationnelles, perte d’estime de soi.
Sur la vie professionnelle : Baisse de productivité, absentéisme, conflits au travail.
Sur la société : Augmentation des coûts de santé, perte de productivité économique, stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux.

Prévention

La prévention des problèmes de santé mentale passe par plusieurs actions :

Éducation et sensibilisation : Informer le public sur les signes de détresse mentale et l’importance de demander de l’aide.
Accès aux soins : Améliorer l’accès aux services de santé mentale et réduire les barrières financières et géographiques.
Promotion du bien-être : Encourager des modes de vie sains, comme l’exercice physique, une alimentation équilibrée et des pratiques de gestion du stress.

Solutions

Pour améliorer la santé mentale à l’échelle mondiale, plusieurs solutions peuvent être envisagées :
Intégration des services de santé mentale dans les soins de santé primaires: Cela permettrait de rendre les soins plus accessibles.
Soutien communautaire: Créer des réseaux de soutien au sein des communautés pour aider les personnes en détresse.
Politiques publiques: Mettre en place des politiques qui favorisent la santé mentale, comme des programmes de prévention et des initiatives de sensibilisation.

Formation des professionnels: Former les enseignants, les employeurs et les professionnels de la santé à reconnaître et à traiter les problèmes de santé mentale.
Pour rappel, à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, une équipe de psychologues et d’assistantes sociales est mise à la disposition des patients pour les accompagner dans leur processus de soins. Que ce soit en ambulatoire ou en hospitalisation. 

Les personnes désireuses d’avoir un entretien avec nos psychologues à l’HPGRB Bukavu, sont  reçues en consultation du lundi au vendredi de 7h45 à 15 h 30 et le samedi de 7h45 à 12 h.
En conclusion, la Journée mondiale de la santé mentale en 2025 sera une occasion cruciale de rappeler à chacun l’importance de la santé mentale et d’agir ensemble pour promouvoir le bien-être psychologique dans nos sociétés.

Vous aimez vos yeux ? Prenez-en soin

Aimez vos yeux, est le thème énième de la journée mondiale de la vue 2025

À l’occasion de la Journée mondiale de la vue, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu invite chacun à réfléchir à une chose essentielle : ses yeux et ceux  de ses proches

“Bien souvent, on ne se rend compte de l’importance de la vue que lorsqu’elle commence à baisser. Pourtant beaucoup de problèmes oculaires peuvent être évités ou traités s’ils sont détectés à temps”, renseigne le docteur Simba Gloria, ophtalmologue à l’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu en marge de cette journée.

A travers le monde , l’ophtalmologie évolue, offrant ainsi des soins de qualité aux personnes atteintes de troubles oculaires. Grâce aux progrès de la médecine, de nouvelles façons de prendre soin des yeux sont mises en place :

– Des appareils modernes pour voir en détail l’intérieur de l’œil

– L’intelligence artificielle pour aider au diagnostic

– La possibilité de consulter à distance dans certaines situations

– Des techniques chirurgicales plus précises, moins risquées

Etc. Et chez nous, à l’HPGRB ?

Notre plateau technique moderne nous permet d’assurer un diagnostic précis et une prise en charge de qualité pour les maladies oculaires les plus courantes comme les troubles de refraction, la cataracte, le glaucome, le strabisme et les troubles de la vision.

Nous utilisons aussi le champ visuel automatique et la tomographie par cohérence optique (OCT) pour détecter les lésions du nerf optique, de la rétine, etc.

Traitements disponibles : traitement médical, traitement par laser et la chirurgie.


Le service effectue des opérations de la cataracte. Il y a eu des activités spéciales telles que la phacoémulsification pour la cataracte sans cicatrice. Précisons qu’après plusieurs missions, la phacoémulsification ( chirurgie de la cataracte sans cicatrice) se fait déjà en routine à l’HPGRB.

Nous utilisons également la rétinophotographie (fond d’œil numérisé) permettant un suivi des cas. 
Examen de fond d’œil est pratiqué même en urgence ou en hospitalisation.
Le strabisme : le traitement du strabisme est disponible chez les enfants et les adultes.

La Consultation spécialisée en ophtalmologie, y compris réfraction (lunetterie) est offerte du lundi au vendredi de 7h45 à 15h30.
Et le samedi de 7h45 à 12heures

N’hésitez pas à  vous faire consulter, pour un diagnostic précis et une meilleure prise en charge à temps.
” Même si vous ne ressentez pas encore de gêne, il est important de faire contrôler vos yeux régulièrement. N’attendez pas que les signes apparaissent. Mieux vaut prévenir que guérir. Nos portes vous sont ouvertes. Nos équipes sont là pour vous écouter, vous accompagner et vous aider à garder une bonne vision, le plus longtemps possible”, conclu le docteur Simba Gloria

Journée Mondiale du Cœur 2025 : Car Chaque battement de cœur compte, prenons-en Soin

Le thème de la Journée Mondiale du Cœur 2025 est « Chaque battement de cœur compte ». Ce slogan met en avant l’importance de chaque battement et l’attention nécessaire à la santé cardiaque, tout en incitant à la prévention et à la sensibilisation concernant les maladies cardiovasculaires. Célébrée chaque année le 29 septembre, cette journée a pour objectif d’informer le grand public sur les facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires, tels qu’une alimentation déséquilibrée, le manque d’exercice, le tabagisme et la consommation excessive d’alcool, afin de promouvoir leur prévention.

Ces maladies, qui résultent d’un dysfonctionnement du cœur ou des vaisseaux sanguins qui l’alimentent, ont entraîné près de 17,3 millions de décès en 2013, représentant 30 % de la mortalité mondiale totale. Parmi les maladies cardiovasculaires les plus courantes, on trouve notamment la maladie coronarienne, les troubles du rythme cardiaque et les maladies vasculaires cérébrales.

La prévention des maladies cardiovasculaires nécessite d’adopter un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée (abondante en fruits et légumes, pauvre en sel et en graisses), une activité physique régulière d’au moins 30 minutes par jour, l’abandon du tabac et la modération de la consommation d’alcool. Il est également essentiel de gérer le stress, de conserver un poids santé et de surveiller ses indicateurs de santé (tels que la pression artérielle, le taux de cholestérol et la glycémie) pour un suivi médical approprié.

Médecine aigüe à l’HPGRB : trois services, une mission pour sauver des vies, chaque seconde

Au Sud-Kivu, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, occupe une place de choix. Il est le principal hôpital de niveau tertiaire de l’Est de la RDC, offrant des soins de qualité à la population du Sud-Kivu et d’ailleurs.
Nous découvrons ce jour le département de médecine aiguë

Petite Historique du département

Le département de Médecine Aiguë a été créé en 2022 pour répondre aux besoins croissants en soins critiques dans la région. composé de 3 services préexistants : Urgences, Soins Intensifs et Bloc Opératoire, il assure la prise en charge des patients en état critique nécessitant une surveillance continue et rapprochée.

Rôle+Mission

Ce département prend en charge les urgences médicales graves, telles que les détresses respiratoires, les états de choc, les infections sévères et les complications métaboliques aiguës, assurant une prise en charge rapide et efficace. En plus des urgences médicales graves, il prend également en charge, les situations chirurgicales et traumatiques.

Équipe et expertise

L’équipe est composée de médecins formés en soins intensifs et réanimation, d’infirmiers qualifiés, d’anesthésistes et d’autres techniciens. Cette équipe pluridisciplinaire assure une prise en charge optimale des patients.

Infrastructures et équipements
Dans ses trois services, le département de médecine Aiguë de l’HPGRB détient des équipements d’assistance modernes permettant une bonne prise en charge des patients, en passant par les urgences jusqu’à l’unité de soins intensifs.
Aux soins intensifs par exemple, nous trouvons des moniteurs multiparamétriques pour la surveillance instantanée, la radiographie numérique, ECG et EEG, des appareils d’assistance tels que : respirateurs fixes et mobiles, des défibrillateurs automatiques et semi-automatiques, des appareils pour la dialyse intensive (qui est une innovation première dans la région est de la RDC).
Il est à noter que le département de médecine aigüe de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu figure parmi les rares hôpitaux de la RDC qui mettent à la disposition de patients, l’hémodialyse intensive.

A titre informatif, L’hémodialyse intensive est une technique de remplacement rénal qui augmente la fréquence et/ou la durée des séances d’hémodialyse. Elle est utilisée pour éliminer les déchets, l’excès de liquide et les toxines du sang lorsque les reins ne fonctionnent plus correctement.

Dans tous les coins de l’hôpital, des chariots de réanimation sont positionnés pour une prise en charge rapide des patients

Au bloc opératoire, nous disposons des machines d’anesthésie et des équipements nécessaires pour l’anesthésie locorégionale, du matériel pour la scopie dans divers domaines de la chirurgie.

En cas d’Urgences, nos ambulances équipées en matériel d’assistance et de réanimation sont disponibles 24h sur 24 pour répondre aux besoins de familles en détresse.
Vous pouvez contacter l’ambulance au +243843520351 et les urgences au +243853721111

Une alimentation énergétique fonctionnelle 24h/24 garantit une continuité des soins sans interruption.

Des patients nous témoignent
Je suis venue de Shabunda, j’ai fait plusieurs mois ici car mon état était très critique. Je suis très contente, satisfaite de la qualité de soins que j’ai reçu ici à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Les médecins et tout le personnel étaient bienveillant. J’avais déjà perdu tout espoir en une possible guérison, mais grâce à leur professionnalisme et l’aide de Dieu, je m’en suis sortie. Je ne quoi dire…Que Dieu les bénisse et qu’ils continuent ainsi“, déclare, toute émue, une centenaire avant sa sortie de l’hôpital.

Défis et perspectives

Le département fait face à des défis tels que l’afflux important de patients et les besoins en plus d’équipements spécialisés. Cependant, grâce à l’engagement du personnel, de la Direction et au soutien de partenaires, des progrès notables sont réalisés chaque année.

Tout en assurant la relève et en renforçant les capacités du système de santé provincial, le département vise à devenir une référence en soins d’urgence et intensifs dans la région.

JIF 2023 : l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu réitère son engagement

Après la marche organisée par la patronne du genre au Sud-Kivu, la journée a allié une réflexion sur l’état sécuritaire du pays.

Unis autour du thème axé sur la non balkanisation à l’est de la RDC, cette journée du 8 mars a permis  de renforcer les liens entre les membres du personnel, et de cultiver le sentiment d’appartenance indispensable à la réussite des projets hospitaliers. 

Marquée par d’importants moments d’échanges, c’est un ensemble commun et homogène qui a animé  les discussions, sans distinction de grades ou quelques positions que ce soit, durant tout l’après-midi. Médecins, infirmières, direction, administratifs, filles de salles, assistants techniques, ce sont tous accordés pour joindre leur voix à l’appel du comité des femmes de l’HPGRB pour la marche de paix. 

Cette marche a permis aux femmes et filles de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu de dire non au plan de balkanisation de la République démocratique du Congo, implorant le retour d’un climat de paix à l’est du pays. 

Comme disait Ellen Johnson Sirleaf: “si vos rêves ne vous font pas peur, ils ne sont pas assez grand”.A 8h30 précise, heure de départ, les femmes ont enclenché d’un pas serein la marche qui est partie de la place MUNZIHIRWA jusqu’à la place de l’indépendance. Captivées par des discours centrés autour d’un seul message: «pour une paix durable, non au plan de balkanisation de notre cher pays, la République démocratique du Congo.».

Ensuite, elles se sont réunies dans les enceintes de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, en vue de communier avec toutes les femmes. Le climat n’étant pas à la fête pour cette énième édition de la journée internationale des femmes comme à  l’accoutumée, mais plutôt à  la réflexion sur des sujets qui tiennent à cœur, notamment la situation sécuritaire à l’est du pays.

Notons que l’HPGRB est une institution en phase avec les défis modernes qui participe tout aussi à la promotion de la femme. A ce jour, l’hôpital compte quelque 250 femmes, toutes qualifiées dans leurs domaines respectifs et dévouées aux malades. L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu est en phase de restructuration dans le cadre de son plan d’action et en plein processus de changement de comportements. 

Le but est d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients. Il est donc important de mettre en place une politique d’accompagnement du personnel, qui passe par une communication adéquate avec tous les acteurs. Ainsi, l’approche adoptée permet au personnel d’exprimer satisfactions et craintes quant à l’avenir.

Avec assurance, ce beau moment se renouvellera l’an prochain avec un hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu meilleur qu’aujourd’hui et cela pour le bien de la population de la province du Sud-Kivu et de ses environs !