L’arthrose est une affection chronique des articulations résultant de la dégradation progressive du cartilage, entraînant douleur, rigidité et diminution de la mobilité. Bien qu’elle soit courante avec l’âge, en particulier au niveau des genoux, des mains et de la colonne vertébrale, elle n’est pas inéluctable.
Ses symptômes peuvent être atténués grâce à des exercices physiques, une alimentation saine et des traitements médicamenteux. Plusieurs facteurs de risque, tels que l’excès de poids, les blessures articulaires et la prédisposition génétique, peuvent contribuer à son développement.
Les articulations nécessitent une réparation et une régénération régulières des tissus endommagés. Ces tissus peuvent être altérés par le fonctionnement normal des articulations. Lorsque le corps ne parvient pas à maintenir le rythme de ces réparations, ou si la quantité de tissus à restaurer est trop importante, cela peut entraîner le développement de l’arthrose. Ce type de dommage survient généralement lorsque des articulations saines sont soumises à des charges lourdes sur une longue période.
Cependant, chez certaines personnes ayant des articulations de forme atypique ou ayant déjà subi des blessures articulaires, même des charges normales peuvent accélérer cette dégénérescence. De plus, le surpoids ou l’obésité représente un facteur de risque pour l’arthrose, car un excès de poids peut augmenter la pression sur les articulations porteuses.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour l’arthrose, mais il existe des moyens de gérer les symptômes et de maintenir une qualité de vie. Ces solutions incluent des approches de gestion personnelle, des médicaments, des traitements dispensés par des professionnels de la santé spécialisés en orthopédie, et dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale telle qu’une arthroplastie.
A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), le département de chirurgie orthopédique prend en charge l’arthrose grâce à des méthodes innovantes.
La Journée mondiale des premiers secours, qui a lieu le 14 septembre de chaque année, a pour but d’informer le public sur l’importance des gestes de premiers secours.
Chacun d’entre nous a déjà été, ou sera, témoin d’un accident ou d’une situation d’urgence. Ces événements surviennent souvent de manière inattendue et nécessitent une réaction rapide et appropriée. Il est donc crucial de savoir comment réagir.
Des gestes simples qui font la différence Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir des connaissances médicales poussées pour pratiquer les premiers secours.
Certains gestes, bien que basiques, sont essentiels à connaître. Par exemple, la position latérale de sécurité et la technique du bouche-à-bouche peuvent être vitales.
Ces méthodes sont faciles à apprendre et peuvent réellement sauver des vies. Saviez-vous que, selon la Croix-Rouge, dans 90 % des cas, la personne qui assiste à l’accident est un proche de la victime ? Prendre le temps de se former et d’informer son entourage ne demande qu’un court moment, mais cela peut faire une grande différence.
Cette journée nous rappelle que la sécurité concerne chacun d’entre nous. Nous avons tous un rôle à jouer pour créer un environnement plus sûr, car un accident peut survenir à tout moment.
C’est un appel à notre responsabilité collective. Elle nous encourage à apprendre, à partager et, surtout, à agir. Nous espérons que vous réaliserez l’importance de cette journée et que vous contribuerez, à votre manière, à rendre le monde plus sûr.
Au-delà du travail de titan accompli par nos spécialistes, médecins généralistes, infirmiers et toute l’équipe chargée de l’administration des soins, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu puise aussi sa force dans le soutien indispensable de ses services d’appui.
Administratifs, techniciens, ouvriers, chaque jour, participent au bon fonctionnement de l’hôpital.
Les réceptionnistes par exemple vous accueillent et vous orientent.
Les secrétaires-caissiers assurent vos facturations.
Le service de sécurité veille sur vous et vos biens, pour votre tranquillité et votre bien-être.
Les techniciens maintiennent nos équipements en parfait état, et les agents d’entretien préservent la propreté et l’hygiène des lieux.
D’autres services tout aussi essentiels œuvrent discrètement dans l’ombre, chacun apportant sa pierre à l’édifice pour optimiser la qualité des soins.
À l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, chaque compétence, chaque geste, chaque engagement compte.C’est cette union de savoir-faire et de dévouement, dans la clarté et le respect, qui fait notre force au quotidien, au service de nos patients.
Ensemble, nous restons résolument engagés à pérenniser l’excellence des soins dans la transparence, pour la santé et l’avenir de tous.
Le laboratoire de l’HPGRB : au cœur de la prise en charge médicale au Sud-Kivu
Le laboratoire de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) est aujourd’hui reconnu comme un centre de référence régional. Véritable cerveau moteur de l’hôpital, il contribue activement à la rapidité et à la qualité des soins offerts aux patients.
Un service dynamique en 2025
En cette année 2025, l’équipe du laboratoire travaille dans un rythme régulier et maîtrisé.
Grâce à un engagement collectif autour de la rigueur, de la ponctualité et de la précision, les résultats d’analyses sont désormais fournis dans des délais raisonnables, réduisant le temps d’attente des patients.
Un système de suivi des examens est mis en place pour s’assurer du respect strict des délais, avec une équipe dédiée qui fait la liaison entre le laboratoire et les différents services et départements de l’hôpital. Cette réactivité permet de détecter rapidement les urgences médicales, tout en renforçant la confiance des patients.
Le circuit débute par un formulaire de demande d’examens, dûment rempli et signé par un médecin. Après prélèvement de l’échantillon, le patient est informé du temps moyen d’attente, qui oscille entre 30 minutes et 2 heures, en fonction de l’examen demandé. À noter que les cultures, techniques qui permettent la multiplication des germes pour une identification plus aisée des pathogènes, ainsi que des médicaments actifs sur la maladie, peuvent exiger plus de 24 heures d’attente. Le respect de ce temps, une devise pour notre laboratoire, renforce la crédibilité du service.
Une organisation structurée en six unités principales
Le laboratoire de l’HPGRB est composé de six grandes unités, chacune jouant un rôle essentiel dans le diagnostic :
1. Prélèvement
Tout commence ici. Les échantillons sont collectés selon les examens prescrits, puis envoyés au laboratoire central, qui les répartit aux unités concernées. Un suivi rigoureux est assuré jusqu’à la délivrance des résultats.
2. Hormono–Immuno–Sérologie
Cette unité effectue de nombreuses analyses hormonales : hormones thyroïdiennes, hypophysaires, oncologiques (cancer du sein, de l’estomac, etc.). Grâce aux automates acquis, les résultats sont disponibles entre 30 minutes et 1 heure.
Les examens sérologiques y sont également réalisés : VIH, hépatite B, syphilis, virus de l’hépatite C (VHC), chlamydia, cytomégalovirus, rubéole, toxoplasmose et autres.
Un système informatisé (OpenClinic) permet au clinicien d’accéder directement aux résultats, mais chaque fiche imprimée est aussi remise sous pli fermé au patient pour transmission au médecin traitant.
3. Biochimie
Grâce à des équipements modernes, la biochimie de l’HPGRB réalise des analyses biochimiques essentielles pour détecter les maladies rénales, hépatiques, pancréatiques, le diabète et d’autres pathologies métaboliques. Certains paramètres sont aussi analysés par méthode semi-automatique.
4. Bactériologie
Révolutionnée par l’arrivée de l’automate Render, la bactériologie fournit désormais des résultats plus rapidement et avec précision (Render MA120 pour identification et antibiogramme, Render BC32 incubateur pour hémoculture). Cette innovation permet à nos médecins de suivre efficacement les traitements antibiotiques.
Des examens comme la charge virale du VIH, les hépatites B et C, ou encore le stéréotypage du papillomavirus humain (HPV), ainsi que les tests PCR y sont également réalisés.
5. Hématologie
Grâce aux automates, la majorité des examens sont réalisés rapidement : Numération de la Formule Sanguine (NFS), facteurs de coagulation. Seuls la vitesse de sédimentation (VS), le réticulocyte, le frottis sanguin, le myélogramme et la goutte épaisse sont encore faits en méthode manuelle.
6. Banque de sang
Service crucial pour les urgences, la transfusion et les cas critiques, soutenu par un personnel qualifié et une gestion rigoureuse des stocks.
Des équipements à la hauteur des exigences
Depuis 2018, l’hôpital a investi dans le laboratoire en acquérant 11 automates répartis dans les différentes unités du laboratoire. Ces machines permettent :
· Un gain de temps significatif
· Un nombre élevé d’analyses simultanées
· Une réduction des risques pour les techniciens
Avant l’arrivée des automates, les techniciens réalisaient les manipulations manuelles des échantillons, ce qui rendait les processus plus longs et exigeait une vigilance accrue.
Une équipe engagée pour la qualité
Le laboratoire compte aujourd’hui une équipe de 24 prestataires, biologistes, techniciens et infirmiers, bénéficiant d’une formation spécialisée en laboratoire, fruit d’un effort continu pour renforcer les compétences et la qualité des soins.
Chaque jour, le laboratoire accueille entre 100 et 200 patients, provenant de nos départements variés :
Face à cela, la direction de l’HPGRB envisage d’agrandir les locaux du laboratoire pour faire face à l’afflux croissant de patients et accueillir de nouveaux équipements plus intelligents, renforçant la dynamique actuelle.
Retour bref sur l’historique du laboratoire
Avant les années 1990, l’hôpital ne possédait pas son propre laboratoire au vrai sens du terme. Les échantillons étaient envoyés au laboratoire régional de Karhale, ce qui entraînait des délais importants et une prise en charge retardée. Au sein de l’hôpital, ne se faisaient que quelques examens de base.
En 1996, le laboratoire régional est relocalisé dans l’enceinte de l’HPGRB suite à une restructuration.
Les premiers équipements viennent du laboratoire régional, mais complétés progressivement grâce au lobbying de partenaires comme M. Haumont, un bienfaiteur belge.
À cette époque, les techniques reposaient essentiellement sur des méthodes manuelles, avec des contraintes liées à la durée des analyses et aux conditions de travail.
Vers 2000–2001, un bâtiment dédié est construit pour le laboratoire, mais les méthodes restent encore artisanales.
C’est à partir de 2018 qu’un véritable tournant technologique est amorcé : arrivée des automates, numérisation dynamique du système et accès digitalisé aux résultats, amélioration des délais, fiabilité renforcée.
Une fierté régionale en 2025
Aujourd’hui, le laboratoire de l’HPGRB incarne :
· La modernisation médicale
· La transparence dans les résultats
· La qualité du personnel
· L’efficacité dans la prise en charge
Il est à juste titre un motif de fierté pour l’hôpital et pour toute la région.
Depuis sa création en l’an 2000, le Département d’Anatomopathologie(ANAPATH) de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) s’est imposé comme un pilier essentiel du diagnostic médical dans l’Est de la RDC.
Il analyse les tissus et cellules pour révéler l’invisible et guider les traitements.
Le Département reçoit des prélèvements issus non seulement du Sud-Kivu, mais aussi du Nord-Kivu, du Maniema et même d’autres provinces et Pays voisins.
En interne, les échantillons proviennent des Départements de Chirurgie, de Médecine Interne, de Gynécologie-obstétrique, de Pédiatrie, mais aussi de structures partenaires et cliniques privées.
Rôle et activités
Le département d’ANAPATH est chargé de l’examen histologique et cytologique des tissus humains. Les analyses permettent d’identifier la nature des lésions (inflammatoires, bénignes, malignes) et de confirmer ou d’orienter les diagnostics cliniques.
Les examens les plus courants incluent :
L’histopathologie (analyse des tissus prélevés par biopsie ou chirurgie),
La cytologie (analyse des cellules isolées, notamment via les frottis et ponctions),
Les examens extemporanés (diagnostic rapide pendant une intervention chirurgicale).
Ces investigations permettent, par exemple, de confirmer un cancer, d’orienter une chirurgie, ou de détecter des infections spécifiques.
Expertise et fonctionnement
Le travail repose sur une chaîne rigoureuse : réception et enregistrement des échantillons, fixation et inclusion dans la paraffine, coupe fine au microtome, coloration, observation microscopique et interprétation par un médecin anatomopathologiste.
Chaque étape nécessite précision et savoir-faire, car un seul échantillon mal traité peut compromettre le diagnostic.
Équipements et ressources humaines
Le Département dispose d’un laboratoire équipé de microscopes optiques, de microtomes, d’étuves et de colorateurs automatiques.
L’équipe est composée d’un médecin anatomopathologiste, d’un médecin en spécialisation, d’un technicien de laboratoire spécialisé et de personnel de soutien. Cette structure performante assure un travail fiable.
Perspectives
Fort de son expertise actuelle dans le traitement et l’analyse des prélèvements histologiques et cytologiques, le Département d’Anatomopathologie entend franchir un nouveau cap dans les années à venir.
Parmi ses priorités figure l’introduction de l’immunohistochimie manuelle, qui viendra compléter les techniques déjà maîtrisées pour affiner le diagnostic de nombreuses pathologies, notamment en cancérologie.
L’acquisition d’un microscope multi-tête est également envisagée, afin de faciliter les discussions collégiales autour des cas complexes et de renforcer la formation des médecins et étudiants.
Enfin, l’introduction progressive de la biologie moléculaire, en synergie avec les méthodes actuelles, ouvrira la voie à des diagnostics encore plus précis et à des recherches innovantes.
Ces avancées s’accompagneront d’un renforcement des partenariats avec les structures médicales de la région et des pays voisins, ainsi que d’un programme de formation continue pour maintenir l’excellence du dit Département.