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Oui ! Nous pouvons en finir avec la tuberculose 

« Oui ! Nous pouvons en finir avec la tuberculose : s’engager, investir, agir », thème central de la journée mondiale de la tuberculose. C’est un appel ambitieux à l’espoir, à l’urgence et à la responsabilité. La Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, célébrée chaque année le 24 mars, revêt une importance particulière en 2025, alors que le monde continue de faire face aux défis posés par cette maladie infectieuse. 

La tuberculose (TB) reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde, malgré les avancées médicales et les efforts de prévention. En 2025, cette journée vise à sensibiliser le public sur l’importance du dépistage précoce, du traitement et de la recherche pour éradiquer cette maladie. Elle constitue également un appel à l’action pour les individus, les communautés et les gouvernements afin qu’ils unissent leurs efforts dans la lutte contre la tuberculose et qu’ils accélèrent les mobilisations visant à éliminer la maladie en tant que fardeau de la santé publique

Quelles sont les causes de la tuberculose ?

La tuberculose est causée par la bactérie*Mycobacterium tuberculosis*, qui se propage principalement par voie aérienne lorsque des personnes infectées toussent, éternuent ou parlent. Les facteurs de risque incluent un système immunitaire affaibli, souvent dû à des conditions telles que le VIH/SIDA, la malnutrition, le tabagisme, et la vie dans des conditions de surpopulation ou de mauvaise ventilation. Les personnes vivant dans des régions où la tuberculose est endémique sont également plus susceptibles d’être infectées.

Quelques symptômes

Les symptômes de la tuberculose peuvent varier, mais les plus courants incluent :

– Une toux persistante, souvent avec des crachats de sang

– Une douleur thoracique

– Une perte de poids inexpliquée

– Une fatigue constante

– Une fièvre et des sueurs nocturnes

– Une perte d’appétit

Il est important de noter que certains individus peuvent être porteurs de la tuberculose sans présenter de symptômes, ce qu’on appelle la tuberculose latente.

A propos du traitement

Le traitement de la tuberculose implique généralement une combinaison d’antibiotiques sur une période prolongée, souvent de six mois ou plus. Les médicaments couramment utilisés incluent l’isoniazide, la rifampicine, l’éthambutol et la pyrazinamide. Il est crucial de suivre le traitement complet pour éviter le développement de souches résistantes aux médicaments. Dans certains cas, des traitements plus intensifs peuvent être nécessaires pour les formes multirésistantes de la tuberculose.

Comment prévenir la maladie ? 

La prévention de la tuberculose implique le dépistage et le traitement des individus infectés pour empêcher la progression vers la Tuberculose. La vaccination avec le BCG (Bacille de Calmette-Guérin) est utilisée dans de nombreux pays pour prévenir les formes sévères de tuberculose chez les enfants. Les mesures de contrôle des infections, particulièrement dans les milieux de soins de santé, sont cruciales pour éviter la propagation. 

20 mars : La santé bucco-dentaire, une priorité de notre service de dentisterie.


Le 20 mars de chaque année, nous célébrons la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, une occasion précieuse de mettre l’accent sur la prévention et le maintien d’une bonne hygiène dentaire.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé bucco-dentaire est définie par l’absence de douleurs buccales ou faciales, de cancers buccaux, d’infections, de lésions buccales, de déchaussements, de pertes de dents, ainsi que d’autres maladies et troubles dentaires.

Depuis 1999, le service de dentisterie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) prend en charge un grand nombre de patients souffrant de divers problèmes bucco-dentaires. Ces patients viennent majoritairement de la province du Sud-Kivu, mais également d’autres régions de la République Démocratique du Congo (RDC).

« Notre service a connu un réel progrès d’année en année. Depuis près de 26 ans, en cette année 2025, nous avons atteint un stade où la prise en charge dans notre service se fait de la manière la plus confortable possible à la grande satisfaction de notre patientèle. En ce qui concerne notre équipement par exemple, nous avons des lampes, fauteuils dentaires, contrôles de fauteuils, visionneuse de rayons X, le moniteur de commande avec pédale. A ces matériels on peut également citer, le scanner dentaire, les appareils pour radiologie stomatologique, amalgamateur, lampes à photos et autres », laisse entendre le Dr Libert Mwendapeke, dentiste à l’HPGRB.

Grâce à cet équipement moderne, le service de dentisterie de l’HPGRB possède aujourd’hui un large éventail de compétences :

« Nous proposons une multitude de services, tels que le détartrage, la chirurgie orale, l’incision d’abcès, l’épuliscectomie, l’operculectomie, la prosthodontie, l’extraction dentaire, et le traitement endodontique (la dévitalisation). Bien que notre expertise ne s’y limite pas, notre équipe se montre pleinement capable d’apporter soulagement et soins à nos patients. Nous réalisons également des restaurations esthétiques, corrigeons les anomalies de position dentaire par le biais de traitements orthodontiques, et effectuons des actes de cavitologie et diverses obturations, » précise ce spécialiste.

Que faut-il faire pour préserver sa santé bucco-dentaire, Docteur ?

« Nous recommandons à tous nos patients, ainsi qu’à toute personne soucieuse de sa santé bucco-dentaire, de se brosser les dents avec une brosse à poils souples et un dentifrice fluoré pendant au moins deux minutes, deux fois par jour. N’oubliez pas de brosser également votre langue pour éliminer les particules alimentaires responsables de la mauvaise haleine. Pensez à changer régulièrement la tête de votre brosse à dents, à adopter une alimentation équilibrée, et à consulter régulièrement votre dentiste. À l’HPGRB, notre équipe est composée de 3 dentistes, d’un assistant et d’une infirmière, tous qualifiés pour assurer une prise en charge optimale des divers problèmes de santé bucco-dentaire de nos patients, » ajoute le Dr Libert Mwendapeke.

Sachez que le service de dentisterie de l’HPGRB comprend trois cabinets de consultation et accueille en moyenne 15 patients par jour, de tous âges confondus.

L’HPGRB détient un plateau technique adapté pour dépister et traiter le glaucome.

Le glaucome est une maladie chronique de l’œil due à des lésions du nerf optique. 

En 2014 , Tham et al, des chercheurs en santé avaient estimé que 112 millions des personnes seront atteintes du glaucome en 2040, le glaucome étant la 3ème pathologie cécitante dans le monde.

Pour le compte de cette année 2025, le monde a consacré du 9 au 15 mars, la semaine du glaucome sous le thème: “Une épidémie dans les prochaines années”. L’objectif étant de sensibiliser au dépistage et au traitement précoce du glaucome, une maladie qualifiée, voleur silencieux de la vue et dont le dépistage est nécessaire pour une prise en charge précoce. Le glaucome étant connu pour entraîner une cécité irréversible.

Se confiant à la cellule de communication de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), le Dr Gloria Simba, ophtalmologue renseigne ;  

« Bien que le glaucome soit une maladie chronique, il y a lieu de stopper son évolution par un dépistage précoce et un traitement adapté. Voilà pourquoi cette célébration avait été instaurée pour une prise de conscience de la population. Le glaucome traité de manière anticipative permet au malade de mener sa vie normalement. Ici dans le service d’ophtalmologie de l’HPGRB, nous disposons d’un plateau technique conséquent pour ce dépistage précoce mais aussi pour cette prise en charge. Pour le dépistage, des appareils comme l’ophtalmoscope direct et indirect, le tonomètre, le gonioscope, la champ visuel automatique et la tomographie par cohérence optique(OCT) sont utilisés. L’OCT par exemple permet de dépister des excavations du nerf optique débutantes mais aussi nous aide à dépister le nombre des cellules ganglionnaires d’un patient X. Il est aussi crucial pour suivre l’évolution du glaucome. En ce qui concerne le traitement, il est médical et chirurgical. Le traitement médical consiste à administrer des gouttes, des comprimés et des médicaments intraveineux qui sont tous hypotenseurs oculaires. Le traitement laser SLT peut être appliqué ou encore l’intervention chirurgicale (ici chez nous, la trabéculectomie a encore une place de choix) ». Explique utilement cette spécialiste.  

 Quelles sont les conséquences du Glaucome et est ce qu’au stade avancé, ces traitements sont toujours efficaces ?

 « La conséquence majeure du glaucome est le rétrécissement du champ visuel du patient voir une vision en tunnel dans les cas les plus avancés. D’autres patients rapportent une vision comparable à la vision nocturne chez des personnes normales. Si les lésions progressent, la vision centrale disparaît, conduisant à la cécité c’est-à-dire la perte définitive de la vision. A ce stade, malheureusement, nous ne pouvons plus faire grand-chose pour le malade. Voilà pourquoi, nous insistons sur le dépistage. Un examen complet de la vue une fois l’an devra suffire dès l’âge de 40 ans. Plus l’âge avance, plus la probabilité de contracter cette maladie augmente et plus encore, ce contrôle est indispensable. » poursuit le Dr Gloria.

Il importe de signaler que les facteurs favorisant le glaucome sont notamment les antécédents familiaux, forte myopie, des maladies du système entraînant une hypertonie intraoculaire.  

3 mars; l’HPGRB lutte sans relâche contre l’altération de l’audition de ses patients.

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) reste une référence en Province dans la prise en charge de maladies de l’oreille.

L’humanité célèbre le 3 mars de l’an, la journée de l’audition. Celle-ci avait été instaurée pour sensibiliser aux moyens de prévenir la surdité et les déficiences auditives et pour promouvoir les soins auriculaires et auditifs à travers le monde.

A l’HPGRB, les prestataires du service d’OtoRhinolaRyngologie (ORL) ne ménagent aucun effort pour offrir aux malades qui foulent l’hôpital des soins de qualité.

« Notre équipe est composée des chirurgiens -ORL, d’infirmiers et un audiologiste. Une équipe forte qui fait un travail formidable en faveur de nos patients. Nous ne cesserons jamais de remercier la direction de notre hôpital qui nous dote d’un équipement nous permettant de bien travailler. Ainsi, nous l’encourageons à faire encore plus compte tenu du nombre important de fréquentations actuellement étant un hôpital du rang tertiaire. Chaque personne qui présente le moindre malaise au niveau de ses oreilles doit immédiatement venir consulter chez nous. Il va ainsi se présenter au secrétariat de notre service d’ORL, payer sa consultation et sera acheminée immédiatement vers nous, spécialistes. Nous consultons aussitôt ces patients et les orientons utilement compte tenu des résultats de différents examens ». Laisse entendre le Prof. Patrick Balungwe, chirurgien-ORL.

LES SOINS DES OREILLES IMPLIQUENT ÉGALEMENT LA PRÉVENTION N’EST-CE PAS DR MUDEKEREZA ?

« Effectivement, la prévention renvoie à une combinaison de choix de mode de vie, de mesures de protection et des contrôles réguliers. Pour cela, il faut éviter les bruits, utiliser des protections auditives, surveiller le niveau de volume, éviter l’utilisation de cotons-tiges et autres objets dans les oreilles. Il également important de s’assurer de compléter votre calendrier vaccinal, éviter le tabac et autres médicaments nuisibles à la santé. Pour ceux qui, arrivent quand même à faire face à un problème d’audition, le traitement peut relever d’ordre médical ou chirurgical (Tympanoplastie, drainage tympanique, stapedectomie et prothèses auditives…), une expertise totalement disponible à l’HPGRB » confie le Dr Edouard MUDEKEREZA, chirurgien-ORL.

QU’EN EST-IL DE L’EQUIPEMENT DANS LE SERVICE D’ORL DE L’HPGRB ?

« Nous disposons de tout un arsenal d’équipements et d’explorations pour bien asseoir une prise en charge adéquate de l’audition. Les explorations sont catégorisées en fonction de l’âge du patient, de son état cognitif ou mental et enfin selon la partie du trajet des voies auditives concernée. De la naissance à la petite enfance, vers 4 ans, les explorations des troubles de l’audition et du langage se font par des Tests comportementaux de l’audition (Test de distraction,  audiométrie par renforcement visuel et par jouets sonores, qui sont des tests subjectifs de l’audition. Les tests objectifs sont les émissions otoacoustiques (EOA), L’Impédancemétrie (Tympanométrie) et Reflexes acoustiques. » Nous dit pour sa part Amani MUZINDUSI Christian, Audiologiste.

Pour ce qui est des cas d’adultes, notre source renchérit ;

« Pour les grands enfants et les adultes capables de collaborer aux instructions du bilan, le test classique de base est l’audiométrie tonale liminale qui est complétée selon le cas par l’audiométrie vocale et les Tests de Diapason. Il s’agit notamment du Rhiner, le Weber et le Stinger pour assurer la confirmation du diagnostic. Dans un proche avenir, nous aurons la possibilité d’effectuer le test de Potentiels Evoqués Auditifs (PEA/ABR), test pour évaluer l’activité électrique du nerf vestibulo-cochléaire ou Nerf 8 et toutes les voies auditives afférentes et efférentes jusqu’au Cortex auditif. Son intérêt va dans la prise en charge initiale des surdités congénitales et acquises dans l’enfance et aussi  dans la chirurgie interventionnelle mini-invansive de l’oreille interne lors des pathologies rétro cochléaires. Une démarche également importante pour initier la réadaptation au moyen de l’implantation cochléaire et l’orthophonie ou réadaptation vocale pour les patients avec surdités pré ou post-linguistique. » Ajoute-t-il.

Il importe de signaler qu’il existe également toujours dans le service d’OtoRhinoLaryngologie de l’HPGRB des services de réadaptation aux prothèses auditives précédée d’une programmation basée sur le résultat du bilan auditif du patient au moyen du Logiciel NOAH. A ceux-là s’ajoutent, des séances de counseling et d’orientation des soins aux parents avec enfant vivant avec handicap auditif (sourds muets) et avec trouble comportemental du genre désordre du spectre de l’autisme et trouble de l’attention. 

D’où, un appel à tous les parents et personnes désireuses de confier à cette équipe d’ORL de l’hôpital provincial, leurs projets de soins pour ces types de pathologies pour une prise en charge optimale.

Sachez que le thème choisit cette année 2025 en marge de la commémoration de la journée mondiale de l’audition est « “Changeons d’attitude et agissons pour que les soins de l’oreille et de l’audition soient une réalité pour toutes et tous ».

4 mars:  J. Mondiale contre l’obésité.

L’obésité est une forme sévère de surpoids considérée comme un trouble médical grave, émanant de plusieurs facteurs : génétiques, comportementaux et sociaux.

 Les déséquilibres alimentaires et la sédentarité sont à l’origine de l’excès de masse grasse qui caractérise l’obésité. 

Notons que des facteurs psychologiques peuvent contribuer à l’obésité. L’anxiété, la dépression, le stress ou autres traumatismes peuvent provoquer un mécanisme de compensation incitant à une prise excessive d’aliments. Il n’existe toutefois pas de profil psychologique type pour les personnes obèses.

A l’occasion, la date du 4 mars marque la journée mondiale de lutte contre l’obésité. Cette journée est instaurée pour sensibiliser le public à la crise croissante de l’obésité et à ses lourdes conséquences sur la santé. Alors que les taux d’obésité s’accroissent de par le monde entier, cette journée nous interpelle sur les risques sanitaires liés à l’obésité et le besoin pressant de stratégies de prévention et de prise en charge. 

Lors de la Journée mondiale de l’obésité, des particuliers, des professionnels de la santé et des organisations se réunissent pour diffuser un message de sensibilisation à l’obésité, de prévention et de traitement efficace. L’objectif est de donner aux individus les moyens de prendre leur santé en main, de faire des choix éclairés et d’œuvrer pour un avenir plus sain.

Si l’excès de poids s’explique par une alimentation déséquilibrée et une insuffisance d’activité physique régulière, l’obésité, elle, résulte de facteurs plus complexes. 

Potentiellement grave par ses complications cardiovasculaires et métaboliques et par les difficultés psychiques et sociales qu’elle peut occasionner. L’obésité requiert des mesures spécifiques et personnalisées pour soutenir les patients dans leur désir de perdre du poids. 

“Nous ne le dirons jamais assez, il est important pour toute personne de contrôler son poids parce que l’obésité cause beaucoup de dommages. Contrôler son alimentation en consommant équilibré est l’une de bonnes résolutions. L’activité physique, la marche à pied sont aussi très nécessaires dans cette démarche. Il est vraiment bon de prendre au sérieux ces recommandations étant donné que l’obésité donne lieu à des maladies aux complications graves comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et autres”. Conseille Dr Mitterrand Balola, cardiologue à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB).

Sachez que différents types de thérapies sont envisageables pour répondre à chaque cas particulier.

Dans certains cas d’obésité, l’éducation et le suivi nutritionnel ne suffisent pas. Un traitement médicamenteux peut alors faire partie du programme de réduction du poids, lorsque l’obésité relève des niveaux de sévérité 2 et 3 et après échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite.