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Author Archives: Joyce Kalumuna

3 mars; l’HPGRB lutte sans relâche contre l’altération de l’audition de ses patients.

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) reste une référence en Province dans la prise en charge de maladies de l’oreille.

L’humanité célèbre le 3 mars de l’an, la journée de l’audition. Celle-ci avait été instaurée pour sensibiliser aux moyens de prévenir la surdité et les déficiences auditives et pour promouvoir les soins auriculaires et auditifs à travers le monde.

A l’HPGRB, les prestataires du service d’OtoRhinolaRyngologie (ORL) ne ménagent aucun effort pour offrir aux malades qui foulent l’hôpital des soins de qualité.

« Notre équipe est composée des chirurgiens -ORL, d’infirmiers et un audiologiste. Une équipe forte qui fait un travail formidable en faveur de nos patients. Nous ne cesserons jamais de remercier la direction de notre hôpital qui nous dote d’un équipement nous permettant de bien travailler. Ainsi, nous l’encourageons à faire encore plus compte tenu du nombre important de fréquentations actuellement étant un hôpital du rang tertiaire. Chaque personne qui présente le moindre malaise au niveau de ses oreilles doit immédiatement venir consulter chez nous. Il va ainsi se présenter au secrétariat de notre service d’ORL, payer sa consultation et sera acheminée immédiatement vers nous, spécialistes. Nous consultons aussitôt ces patients et les orientons utilement compte tenu des résultats de différents examens ». Laisse entendre le Prof. Patrick Balungwe, chirurgien-ORL.

LES SOINS DES OREILLES IMPLIQUENT ÉGALEMENT LA PRÉVENTION N’EST-CE PAS DR MUDEKEREZA ?

« Effectivement, la prévention renvoie à une combinaison de choix de mode de vie, de mesures de protection et des contrôles réguliers. Pour cela, il faut éviter les bruits, utiliser des protections auditives, surveiller le niveau de volume, éviter l’utilisation de cotons-tiges et autres objets dans les oreilles. Il également important de s’assurer de compléter votre calendrier vaccinal, éviter le tabac et autres médicaments nuisibles à la santé. Pour ceux qui, arrivent quand même à faire face à un problème d’audition, le traitement peut relever d’ordre médical ou chirurgical (Tympanoplastie, drainage tympanique, stapedectomie et prothèses auditives…), une expertise totalement disponible à l’HPGRB » confie le Dr Edouard MUDEKEREZA, chirurgien-ORL.

QU’EN EST-IL DE L’EQUIPEMENT DANS LE SERVICE D’ORL DE L’HPGRB ?

« Nous disposons de tout un arsenal d’équipements et d’explorations pour bien asseoir une prise en charge adéquate de l’audition. Les explorations sont catégorisées en fonction de l’âge du patient, de son état cognitif ou mental et enfin selon la partie du trajet des voies auditives concernée. De la naissance à la petite enfance, vers 4 ans, les explorations des troubles de l’audition et du langage se font par des Tests comportementaux de l’audition (Test de distraction,  audiométrie par renforcement visuel et par jouets sonores, qui sont des tests subjectifs de l’audition. Les tests objectifs sont les émissions otoacoustiques (EOA), L’Impédancemétrie (Tympanométrie) et Reflexes acoustiques. » Nous dit pour sa part Amani MUZINDUSI Christian, Audiologiste.

Pour ce qui est des cas d’adultes, notre source renchérit ;

« Pour les grands enfants et les adultes capables de collaborer aux instructions du bilan, le test classique de base est l’audiométrie tonale liminale qui est complétée selon le cas par l’audiométrie vocale et les Tests de Diapason. Il s’agit notamment du Rhiner, le Weber et le Stinger pour assurer la confirmation du diagnostic. Dans un proche avenir, nous aurons la possibilité d’effectuer le test de Potentiels Evoqués Auditifs (PEA/ABR), test pour évaluer l’activité électrique du nerf vestibulo-cochléaire ou Nerf 8 et toutes les voies auditives afférentes et efférentes jusqu’au Cortex auditif. Son intérêt va dans la prise en charge initiale des surdités congénitales et acquises dans l’enfance et aussi  dans la chirurgie interventionnelle mini-invansive de l’oreille interne lors des pathologies rétro cochléaires. Une démarche également importante pour initier la réadaptation au moyen de l’implantation cochléaire et l’orthophonie ou réadaptation vocale pour les patients avec surdités pré ou post-linguistique. » Ajoute-t-il.

Il importe de signaler qu’il existe également toujours dans le service d’OtoRhinoLaryngologie de l’HPGRB des services de réadaptation aux prothèses auditives précédée d’une programmation basée sur le résultat du bilan auditif du patient au moyen du Logiciel NOAH. A ceux-là s’ajoutent, des séances de counseling et d’orientation des soins aux parents avec enfant vivant avec handicap auditif (sourds muets) et avec trouble comportemental du genre désordre du spectre de l’autisme et trouble de l’attention. 

D’où, un appel à tous les parents et personnes désireuses de confier à cette équipe d’ORL de l’hôpital provincial, leurs projets de soins pour ces types de pathologies pour une prise en charge optimale.

Sachez que le thème choisit cette année 2025 en marge de la commémoration de la journée mondiale de l’audition est « “Changeons d’attitude et agissons pour que les soins de l’oreille et de l’audition soient une réalité pour toutes et tous ».

4 mars:  J. Mondiale contre l’obésité.

L’obésité est une forme sévère de surpoids considérée comme un trouble médical grave, émanant de plusieurs facteurs : génétiques, comportementaux et sociaux.

 Les déséquilibres alimentaires et la sédentarité sont à l’origine de l’excès de masse grasse qui caractérise l’obésité. 

Notons que des facteurs psychologiques peuvent contribuer à l’obésité. L’anxiété, la dépression, le stress ou autres traumatismes peuvent provoquer un mécanisme de compensation incitant à une prise excessive d’aliments. Il n’existe toutefois pas de profil psychologique type pour les personnes obèses.

A l’occasion, la date du 4 mars marque la journée mondiale de lutte contre l’obésité. Cette journée est instaurée pour sensibiliser le public à la crise croissante de l’obésité et à ses lourdes conséquences sur la santé. Alors que les taux d’obésité s’accroissent de par le monde entier, cette journée nous interpelle sur les risques sanitaires liés à l’obésité et le besoin pressant de stratégies de prévention et de prise en charge. 

Lors de la Journée mondiale de l’obésité, des particuliers, des professionnels de la santé et des organisations se réunissent pour diffuser un message de sensibilisation à l’obésité, de prévention et de traitement efficace. L’objectif est de donner aux individus les moyens de prendre leur santé en main, de faire des choix éclairés et d’œuvrer pour un avenir plus sain.

Si l’excès de poids s’explique par une alimentation déséquilibrée et une insuffisance d’activité physique régulière, l’obésité, elle, résulte de facteurs plus complexes. 

Potentiellement grave par ses complications cardiovasculaires et métaboliques et par les difficultés psychiques et sociales qu’elle peut occasionner. L’obésité requiert des mesures spécifiques et personnalisées pour soutenir les patients dans leur désir de perdre du poids. 

“Nous ne le dirons jamais assez, il est important pour toute personne de contrôler son poids parce que l’obésité cause beaucoup de dommages. Contrôler son alimentation en consommant équilibré est l’une de bonnes résolutions. L’activité physique, la marche à pied sont aussi très nécessaires dans cette démarche. Il est vraiment bon de prendre au sérieux ces recommandations étant donné que l’obésité donne lieu à des maladies aux complications graves comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et autres”. Conseille Dr Mitterrand Balola, cardiologue à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB).

Sachez que différents types de thérapies sont envisageables pour répondre à chaque cas particulier.

Dans certains cas d’obésité, l’éducation et le suivi nutritionnel ne suffisent pas. Un traitement médicamenteux peut alors faire partie du programme de réduction du poids, lorsque l’obésité relève des niveaux de sévérité 2 et 3 et après échec d’une prise en charge nutritionnelle bien conduite.

Le CICR appuie l’HPGRB dans la prise en charge des blessés par armes.

Le Médecin Directeur de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) remercie le Comité International de la Croix-Rouge(CICR) pour la dotation faite le 28 février 2025 à son institution.

“Au nom du Président de notre Conseil d’Administration(CA), du Comité de Direction, de tous les collègues de l’HPGRB et de nos patients, je dis merci à notre partenaire le CICR. Pendant cette période de détresse où notre hôpital enregistre un nombre important de blessés par armes, cette action est d’une importance capitale. Nous venons de recevoir un groupe électrogène de 300KVA et 10.000 litres de carburant, des tentes et on est entrain d’aménager un captage d’eau autour de 30.000 litres/jr ce qui permettra d’offrir de l’eau à tous les malades de notre hôpital dans une certaine mesure.” Explique le Prof. Dr. Guy Mulinganya.

Cette énième dotation de matériel  généreusement offerte par le CICR à l’HPGRB témoigne d’un  soutien inestimable et vient contribuer grandement à l’amélioration de la qualité des soins offerte aux patients. 

Grâce à ce don, l’HPGRB parvient à renforcer ses capacités et assurer un environnement de soins plus efficace et sécurisé. Cela fait une réelle différence dans le quotidien en cette période critique et assure une bien meilleure réponse aux besoins de la communauté.

Au gynécologue-obstétricien d’ajouter ;

“Ces tentes par exemple, avec le récent incident à la place de l’indépendance qui a occasionné de nombreux blessés, nous ont permis d’accroître notre capacité d’accueil et nous administrons sans aucune faille les soins de qualité à nos malades. Notre hôpital a été élevé au rang d’hôpital tertiaire. C’est une très très grande et bonne nouvelle et nous nous devons de garder le cap.” Poursuit-il. 

A CE NIVEAU PROFESSEUR, Y-A-T-IL D’AUTRES DÉFIS À RELEVER ?

Vous savez nous sommes déjà un grand hôpital. Nous recevons les patients venant de tous les coins du pays et même des pays voisins. Chaque malade a sa spécificité. Nous avons donc un plan de développement conséquent. Ce dernier renvoie notamment à l’amélioration de nos infrastructures, de nos équipements et la formation continuelle de notre personnel. Bref, nous avons encore beaucoup de défis et sommes engagés à les relever un à un pour que nos services rencontrent plus d’attentes.” Conclut le MD.

Sachez que le CICR intervient dans la prise en charge de blessés par balles à l’HPGRB évalués jusqu’au 28 février 2025 à 194 patients en hospitalisation.

14 février, Journée mondiale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales.

La Journée de sensibilisation aux malformations cardiaques congénitales a lieu le 14 février. Son but est de sensibiliser et d’informer le public sur les malformations cardiaques congénitales. 

Encore appelées cardiopathies congénitales, elles comptent parmi les malformations congénitales les plus courantes. Elles sont caractérisées par une difformité du cœur qui se développe avant la naissance. Il convient de signifier que ce type d’affection cardiaque est un défaut et non une maladie. 

Une malformation cardiaque congénitale se produit lorsque le cœur ou les vaisseaux sanguins proches du cœur ne se développent pas normalement avant la naissance. La cause exacte de ces malformations cardiaques reste inconnue. 

Les symptômes sont généralement un rythme cardiaque anormal, une peau bleutée, un essoufflement, une mauvaise alimentation, une croissance anormale, ainsi que des organes ou des tissus du corps gonflés.

La probabilité que les personnes atteintes de cette maladie la transmettent en retour à leurs enfants est de 50% selon les recherches. Les malformations cardiaques congénitales sont généralement diagnostiquées à un stade précoce, avant même la naissance. Néanmoins, certaines malformations sont plus difficiles à discerner.

Les traitements comprennent des médicaments pour abaisser la tension artérielle et pour réguler le rythme cardiaque, l’utilisation d’appareils cardiaques, des procédures par cathéter et des interventions chirurgicales. Les cas d’extrêmes gravité peuvent nécessiter une transplantation cardiaque.

15 patients “sortis non sortis” regagnent leurs domiciles en toute dignité ce 11 février 2025.

15 patients dont 11 pour le compte de la commission sociale de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), et 4 pour celui du mouvement Marial sont sortis de l’HPGRB le 11 février 2025, à la grande satisfaction de la commission.

Ces derniers, dits “sortis non sortis”, représentent les dossiers cliniques qui ont été clôturés, mais retenus à l’hôpital pour raison de non paiement de factures.

Lors de la messe d’action de grâces qui s’est tenue à l’aumônerie de l’HPGRB, le vicaire Général Monseigneur Floribert Bashimbe a exhorté les malades à persévérer dans la foi en Dieu pour leur processus de guérison. Ce dernier a tout aussi encouragé les fidèles à toujours prier pour les souffrants, et à faire preuve de charité et compassion à leur égard. 

Avant la fin de la messe, le Médecin Directeur(MD) de l’HPGRB le Prof. Dr. Guy Mulinganya s’est exprimé au nom de l’hôpital;

“Nous nous réunissons en ce jour pour marquer de manière explicite notre attention et compassion aux patients internés au sein de notre hôpital. Nos remerciements s’adressent de ce fait avec grande humilité à tous ceux qui assistent nos malades quotidiennement. Mes pensées vont directement à nos communautés ecclésiales vivantes dites (Shirika) pour les apostolats( vivres et non vivres) faits chaque jour. A tous les donneurs bénévoles de Sang, votre geste altruiste est d’une importance inestimable. Vous méritez tous les éloges. Au Personnel soignant de l’HPGRB dans sa globalité pour tous les sacrifices consentis à tous les niveaux, Merci. Mes sincères remerciements vont sans oublier, au Monseigneur François-Xavier Maroy et à l’archidiocèse de Bukavu pour tout l’accompagnement et l’organisation des apostolats sans lesquels, l’hôpital n’en serait à ce stade. Merci sincèrement à tous pour toute marque d’attention.” Dit le MD, Gynécologue -Obstétricien.

Aussi, il importe de signaler qu’après la messe, le Médecin Directeur a répondu aux questions de la presse locale en marge de cette commémoration.

Des membres du Comité de direction ainsi que le personnel (échantillon) ont pris part à cette célébration.

Enfin, les collations ont été distribuées par la commission sociale à tous les malades internés des différents départements (Pédiatrie, Chirurgie, Médecine interne, Gynécologie, Spécialités) de l’HPGRB pour un partage en toute convivialité.

Pour rappel, la date du 11 février est la journée des malades. Celle-ci est célébrée depuis l’année 1993. Une célébration qui est une occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique.