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Author Archives: Joyce Kalumuna

2ᵉ jour d’opérations de l’hydrocéphalie à l’HPGRB : une lueur d’espoir qui grandit pour les familles.

Depuis le 30 octobre 2025, l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB) a lancĂ© une importante campagne chirurgicale dĂ©diĂ©e aux enfants atteints d’hydrocĂ©phalie, une affection neurologique due Ă  une accumulation de liquide dans le cerveau.

Cette initiative, menée par l’équipe de neurochirurgie de l’hôpital, vise à redonner espoir à des dizaines de familles venues de différents coins de la province et même d’au-delà.

En ce deuxième jour, trois enfants sont opérés. Tout le processus est scrupuleusement respecté afin d’offrir à chaque patient la meilleure chance de rétablissement.

« Les enfants opĂ©rĂ©s le sont par voie endoscopique. L’intervention se dĂ©roule au niveau de la boĂ®te crânienne, avec possibilitĂ© de poser un shunt si un obstacle empĂŞche la bonne circulation du liquide cĂ©phalo-rachidien. Nous prĂ©parons soigneusement chaque patient sur le plan anesthĂ©sique et neurologique, en traçant le trajet du drain. Quand nous parvenons Ă  crĂ©er une ouverture naturelle pour le passage du liquide au niveau du plancher du 3ᵉ ventricule, il n’est plus nĂ©cessaire d’installer un drain. L’avantage de cette technique est qu’elle est physiologique, ne laisse pas de matĂ©riel Ă©tranger dans le corps et favorise une rĂ©cupĂ©ration rapide, tout en rĂ©duisant la durĂ©e d’hospitalisation et les risques postopĂ©ratoires »,explique le Dr Safari Mudekereza Paterne, neurochirurgien, rencontrĂ© en salle d’opĂ©ration pendant la prĂ©paration d’une patiente.

Parmi les familles prĂ©sentes, Faraja, maman d’un bĂ©bĂ© de 9 mois venue de Goma, garde espoir.

« Depuis ma grossesse, l’échographie avait rĂ©vĂ©lĂ© une anomalie : la tĂŞte de mon bĂ©bĂ© Ă©tait trop grande. Après l’accouchement, ma fille a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e Ă  Goma, mais avec le temps, son tour de tĂŞte a continuĂ© d’augmenter. Heureusement, mon frère a entendu sur les rĂ©seaux que l’HPGRB lançait une campagne pour les enfants atteints d’hydrocĂ©phalie. Nous sommes venus sans tarder. Aujourd’hui, les mĂ©decins sont Ă  l’œuvre, et j’ai foi que tout se passera bien pour ma première-nĂ©e », confie-t-elle avec Ă©motion Ă  la cellule de communication de l’hĂ´pital. 

Cette campagne d’une semaine s’inscrit dans la mission sociale de l’HĂ´pital Provincial  de rendre les soins spĂ©cialisĂ©s accessibles Ă  tous.

Pour rappel, l’hydrocéphalie résulte d’une accumulation anormale de liquide dans le cerveau, causée par un blocage ou une mauvaise absorption de ce liquide.

Elle peut être présente dès la naissance, à cause d’une malformation congénitale ou d’une infection pendant la grossesse.

L’hydrocéphalie peut aussi apparaître après la naissance, à la suite d’une méningite, d’une hémorragie cérébrale, d’une tumeur ou d’un traumatisme crânien.

Il est cependant important de savoir que l’hydrocéphalie se soigne. Grâce à une intervention chirurgicale bien conduite et à un suivi médical régulier, les enfants opérés peuvent retrouver une vie normale et une bonne qualité de vie.

Campagne spéciale d’opérations de l’hydrocéphalie : l’HPGRB au service des enfants du Sud-Kivu.

L’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB), Ă  travers son DĂ©partement de Chirurgie, informe la population du Sud-Kivu et des environs du lancement d’une campagne spĂ©ciale d’opĂ©rations de l’hydrocĂ©phalie, prĂ©vue Ă  partir du mercredi 29 octobre 2025 au sein de ses installations.

UNE PRISE EN CHARGE ACCESSIBLE ET INNOVANTE.

L’hydrocĂ©phalie est une affection caractĂ©risĂ©e par une accumulation anormale de liquide dans le cerveau, entraĂ®nant une augmentation du volume de la tĂŞte chez l’enfant.

Consciente des difficultĂ©s auxquelles font face de nombreuses familles, l’HPGRB organise cette campagne afin de faciliter l’accès aux soins spĂ©cialisĂ©s Ă  des conditions exceptionnellement allĂ©gĂ©es.

“Les interventions seront réalisées par voie endoscopique, une technique moderne et moins invasive. Elle permet d’intervenir à l’aide d’une caméra sans recourir à la mise en place d’un drain, ce qui réduit les risques post-opératoires et favorise une meilleure récupération des enfants opérés.” laisse entendre le Dr Safari Mudekereza Paterne, neurochirurgien à l’HPGRB.

Fidèle Ă  sa devise, Â« Excellence dans la transparence », l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu rĂ©affirme, Ă  travers cette initiative, son engagement Ă  offrir des soins de qualitĂ© et Ă  demeurer un centre de rĂ©fĂ©rence rĂ©gional pour la prise en charge des pathologies neurochirurgicales.

Ainsi, les parents d’enfants prĂ©sentant des signes d’hydrocĂ©phalie sont priĂ©s de se prĂ©senter Ă  l’hĂ´pital dès le lundi 27 octobre 2025 pour les consultations prĂ©opĂ©ratoires et l’enregistrement.

• 📍 Lieu : Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu

• 🗓️ Période : du 29 octobre au 3 novembre 2025

• 📞 Renseignements : +243 853 721 111 (appel gratuit)

L’ostĂ©oporose : comprendre, prĂ©venir et mieux vivre avec des os fragiles.

L’ostĂ©oporose est une maladie qui se caractĂ©rise par une diminution de la densitĂ© osseuse, rendant les os fragiles et plus susceptibles de se fracturer. Plusieurs facteurs contribuent Ă  son dĂ©veloppement, notamment le vieillissement, dont le risque augmente particulièrement après la mĂ©nopause chez les femmes en raison de la baisse des niveaux d’Ĺ“strogènes.

Des antĂ©cĂ©dents familiaux d’ostĂ©oporose peuvent Ă©galement accroĂ®tre le risque. Une alimentation pauvre en calcium et en vitamine D, ainsi qu’un manque d’activitĂ© physique, favorisent la maladie.

De plus, une consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont des facteurs de risque, tout comme certaines maladies telles que l’hyperthyroĂŻdie, les maladies auto-immunes ou les troubles hormonaux, qui peuvent contribuer Ă  la perte osseuse.

Les consĂ©quences de l’ostĂ©oporose peuvent ĂŞtre graves : les fractures, notamment au niveau de la hanche, du poignet et de la colonne vertĂ©brale, sont les complications les plus frĂ©quentes et peuvent entraĂ®ner des douleurs chroniques et une perte d’autonomie.

La compression des vertèbres peut provoquer des dĂ©formations de la colonne vertĂ©brale, telles que la cyphose (dos voĂ»tĂ©). Par ailleurs, la peur des chutes et des fractures peut diminuer la qualitĂ© de vie et engendrer de l’anxiĂ©tĂ© et de la dĂ©pression.

La prĂ©vention est essentielle pour rĂ©duire le risque d’ostĂ©oporose. Il est crucial de consommer des aliments riches en calcium (comme les produits laitiers et
les légumes verts) et en vitamine D (tels que les poissons gras et les œufs). Pratiquer des exercices de résistance et des activités portant du poids, comme
la marche ou la danse, aide Ă  renforcer les os.

Il est Ă©galement conseillĂ© de limiter la consommation d’alcool et d’arrĂŞter de fumer. Les femmes et les hommes Ă  risque devraient passer des examens de densitĂ© osseuse, surtout Ă  partir de 50 ans.

Le traitement de l’ostĂ©oporose vise Ă  renforcer les os et Ă  prĂ©venir les fractures. Des mĂ©dicaments tels que les bisphosphonates, les modulateurs sĂ©lectifs des rĂ©cepteurs aux Ĺ“strogènes (SERM) et les traitements hormonaux peuvent ĂŞtre prescrits pour amĂ©liorer la densitĂ© osseuse.

Des supplĂ©ments de calcium et de vitamine D peuvent Ă©galement ĂŞtre recommandĂ©s pour combler les carences. Il est essentiel d’informer les patients sur les risques et les stratĂ©gies de prĂ©vention pour une gestion efficace de la maladie.

En conclusion, l’ostĂ©oporose est une maladie complexe qui nĂ©cessite une approche prĂ©ventive et thĂ©rapeutique adaptĂ©e. Une attention particulière Ă  la nutrition,
Ă  l’activitĂ© physique et Ă  la gestion des facteurs de risque peut significativement rĂ©duire l’incidence de cette affection.

Journée de la Ménopause : Un accompagnement sur mesure possible grâce à nos gynécologues à l’HPGRB.

La ménopause est une étape naturelle de la vie d’une femme, marquant la fin progressive de sa période reproductive.

Ce phénomène biologique survient généralement entre 45 et 55 ans, bien que l’âge exact puisse varier selon les femmes.

Contrairement à certaines idées reçues, la ménopause n’apparaît pas soudainement : elle résulte d’une transition progressive au cours de laquelle l’organisme s’adapte à la baisse des hormones sexuelles, notamment les œstrogènes et la progestérone.

A en croire nos gynĂ©cologues Ă  l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de rĂ©fĂ©rence de Bukavu, la mĂ©nopause n’est pas une maladie, mais une transformation naturelle qui peut toutefois s’accompagner de signes et de symptĂ´mes nĂ©cessitant attention et suivi mĂ©dical.

QUANT AUX SIGNES ET MANIFESTATIONS DE LA MÉNOPAUSE.

« Si l’absence de règles est souvent le signe le plus visible, elle n’est pas le seul indicateur. La mĂ©nopause peut se manifester par plusieurs symptĂ´mes, parmi lesquels : BouffĂ©es de chaleur et sueurs nocturnes, Troubles du sommeil et fatigue, SĂ©cheresse vaginale et diminution de la libido, Changements Ă©motionnels : irritabilitĂ©, sautes d’humeur, anxiĂ©tĂ© Â»

Il est bon de savoir que Â« Ces manifestations varient en intensitĂ© et en durĂ©e d’une femme Ă  l’autre. Certaines peuvent apparaĂ®tre plusieurs annĂ©es avant l’arrĂŞt dĂ©finitif des règles, pĂ©riode que l’on appelle pĂ©rimĂ©nopause Â».

MALGRÉ LES COMPLICATIONS POSSIBLES DE LA MÉNOPAUSE, IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE VIVRE PLEINEMENT SA VIE.

La mĂ©nopause entraĂ®ne des changements physiologiques pouvant avoir des consĂ©quences sur la santĂ© Ă  long terme ;

« SantĂ© osseuse : risque accru d’ostĂ©oporose, SantĂ© cardiovasculaire : modification du mĂ©tabolisme et hausse du risque de maladies du cĹ“ur, poids et mĂ©tabolisme : tendance Ă  la prise de poids et redistribution de la masse corporelle Â»

Pour limiter ces complications, nos gynécologues recommandent :

Une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes et calcium, Une activité physique régulière adaptée. A ces éléments s’ajoutent l’arrêt du tabac et la modération de l’alcool ainsi que se soumettre à des bilans médicaux réguliers et le suivi des paramètres hormonaux.

Aucun comportement ne permet de retarder complètement la ménopause, mais adopter un mode de vie sain contribue à mieux la vivre et à prévenir ses complications.

La ménopause étant un processus naturel et inévitable, elle peut cependant être vécue sereinement grâce à une bonne information et à un suivi médical approprié. Comprendre les signes, anticiper les changements et adopter des habitudes de vie saines sont autant de clés pour traverser cette période avec confort et sécurité.

La ménopause n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle étape où la femme peut continuer à prendre soin de sa santé, de son bien-être et de sa qualité de vie.

NOTRE ENGAGEMENT

Sachez qu’à l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu, nos patientes bĂ©nĂ©ficient d’un suivi complet et personnalisĂ© avant, pendant et après la mĂ©nopause, grâce Ă  l’expertise d’une dizaine de nos gynĂ©cologues-obstĂ©triciens expĂ©rimentĂ©s.

Entre bilans rĂ©guliers, conseils pratiques et accompagnement des symptĂ´mes, chaque femme est soutenue pour traverser cette pĂ©riode  en toute sĂ©rĂ©nitĂ© tout en prĂ©servant sa santĂ© globale.

Rappelons que la journée internationale de la ménopause est commémorée chaque 18 octobre de l’an.

MALADIES DU COEUR : SAVOIR LES RECONNAÎTRE ET LES PRÉVENIR (Santé Plus Magazine).

Le 29 septembre dernier, le monde a célébré la Journée mondiale du cœur, une occasion dédiée à sensibiliser sur la santé cardiovasculaire.

Dans son émission Santé Plus Magazine du 6 octobre 2025, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) revient sur ce sujet essentiel avec le Dr Mitterrand Balola, cardiologue de l’HPGRB. Notre spécialiste a abordé les principales questions des auditeurs sur les maladies du cœur et leur prévention.

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES : UN FLÉAU MONDIAL, MAIS ÉVITABLE.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de décès dans le monde, responsables d’environ 20,5 millions de morts en 2022, soit près de 32 % de l’ensemble des décès.

En République Démocratique du Congo, elles font partie des maladies non transmissibles les plus préoccupantes.

Une étude menée au Sud-Kivu révèle une forte prévalence de l’hypertension artérielle et d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, aussi bien en milieu urbain que rural, soulignant que de nombreux patients arrivent tardivement à l’hôpital, parfois à un stade avancé.

Pourtant, une grande partie de ces maladies peut être prévenue par une bonne hygiène de vie et un suivi médical régulier.

COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR

Le Dr Mitterrand Balola rappelle que les maladies du cĹ“ur regroupent toutes les affections qui touchent directement le muscle cardiaque ou ses structures internes (valves, artères coronaires, rythme et autres).

Elles peuvent se manifester sous différentes formes : insuffisance cardiaque, troubles du rythme, maladies des valves ou infarctus du myocarde.

Parmi les causes fréquentes, on retrouve la mauvaise alimentation, le stress, le tabac, la sédentarité et les antécédents familiaux. Certaines personnes jeunes peuvent également faire des crises cardiaques à cause d’un stress intense, d’émotions fortes ou d’un mode de vie déséquilibré.

L’hypertension artérielle, souvent silencieuse, demeure l’un des principaux facteurs déclencheurs de ces maladies.

RECONNAĂŽTRE LES SIGNES ET SAVOIR QUAND CONSULTER

Le Dr Balola insiste sur l’importance d’être attentif aux signaux du corps :

« L’essoufflement, les douleurs thoraciques, les palpitations, les gonflements des pieds ou encore la fatigue inhabituelle sont des signes qui doivent pousser à consulter. »

Il précise qu’un cœur peut être malade sans douleur apparente, d’où la nécessité d’un bilan médical régulier, même en l’absence de symptômes.

PRÉVENIR, C’EST PROTÉGER SA VIE

Pour garder un cĹ“ur en bonne santĂ©, le Dr Balola recommande :

• De réduire la consommation du sel et les graisses saturées

• De consommer davantage de fruits et légumes

• De faire de l’exercice physique régulièrement

• D’éviter le tabac et l’alcool

• Et de dormir suffisamment

« Prendre soin de son cĹ“ur, c’est prolonger sa vie », conclut-il au studio avec bienveillance.

À travers ce programme radiodiffusé, l’HPGRB réaffirme son engagement à sensibiliser, prévenir et soigner les maladies cardiovasculaires au service de la population du Sud-Kivu et ses environs.

Sachez que la journĂ©e mondiale du cĹ“ur 2025 a adoptĂ© le thème international :“Ne manquez pas un battement”. Un slogan qui souligne l’importance de chaque instant passĂ© en bonne santĂ© cardiaque et appelle Ă  une vigilance accrue face aux maladies cardiovasculaires.