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Author Archives: Joyce Kalumuna

JI du SIDA : Le département de pédiatrie de l’HPGRB, un soutien indéfectible pour les enfants nés de mères séropositives.

Le VIH SIDA est une maladie très grave d’origine virale, caractérisée par une chute brutale des défenses immunitaires de l’organisme. 

Causée par un virus désigné VIH (le virus de l’immunodéficience humaine), cette pathologie chronique est réputée être l’une des maladies infectieuses les plus mortelles au niveau mondial.

En République Démocratique du Congo (RDC), une littérature de 2023 atteste que la prévalence au Congo du VIH/SIDA est évaluée à 1,2% faisant ainsi  plus de 500.000 personnes infectées par le VIH dont la majorité est constituée de femmes à en croire le Directeur du Programme National de Lutte contre le Sida(PNLS).

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), plusieurs actions sont menées de nature à encourager les non porteurs du VIH à maintenir ce statut en se protégeant et à accompagner sur le plan clinique les séropositifs.

Le Département de Pédiatrie notamment, accorde une attention particulière aux accouchées séropositives.

Le Dr Joseph Ntagerwa est pédiatre à l’HPGRB ;

« Comme toutes les femmes qui doivent accoucher, notre hôpital ne fait aucune discrimination. Quand la femme séropositive au VIH donne naissance par voie basse ou haute, nous sommes, en tant que pédiatres conviés à ces types d’accouchement également. Quand nos collègues gynécologues et accoucheuses accueillent l’enfant, ils nous le remettent. Nous faisons un examen complet du corps de l’enfant. Nous lui administrons tous les médicaments nécessaires pour chaque nouveau-né. Cependant, lui en plus reçoit un autre traitement antirétroviral, dans les 72 heures compte tenu du risque qu’il court  de contracter le VIH SIDA via sa mère. Nous avons le devoir absolu de lui administrer ce médicament dans ce délai sans quoi l’effet est nul et par conséquent le risque accentué. L’enfant poursuit donc la prise des antirétroviraux jusqu’à ses 6 semaines de vie. Après, un test du sang est fait pour s’assurer si oui ou non ce dernier n’a pas contracté le virus. Pendant ce temps, si l’accouchée a opté pour l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, un autre test doit être fait à cet enfant à ses 9 mois pour le même objectif, sachant qu’à 6 mois il doit avoir été sevré. Nous faisons de notre mieux pour suivre scrupuleusement tout le protocole afin que l’enfant soit épargné. Si malencontreusement après tous nos efforts nous constatons qu’à 9 mois il est porteur du virus, nous le suivons progressivement jusqu’à la puberté, période déterminante d’acceptation de la maladie. » édifie utilement le pédiatre.

LES ENFANTS NÉS DE MÈRES SÉROPOSITIVES NE RESTENT PAS LONGTEMPS EN HOSPITALISATION APRÈS LA NAISSANCE ?

« Si l’enfant n’a aucun autre problème de santé à part le risque qu’il court ainsi que sa maman, il ne peut être retenu pour longtemps au sein du Département. Ils regagnent les domiciles dans les 3 à 4 jours et nous donnons à la maman des informations détaillées sur l’utilité et la manière d’administrer les médicaments. Si par contre d’autres problèmes de santé sont signalés et qui nécessitent d’autres soins, ils ne sauront quitter l’HPGRB avant la fin de la prise en charge. Je profite de l’occasion en passant pour appeler les femmes enceintes porteuses du virus du VIH à suivre dans la plus grande rigueur les recommandations de leurs gynécologues parce que toutes les actions qu’elles posent pendant cette période ont un impact manifeste sur le statut de l’enfant à la naissance » renchérit le Dr Ntagerwa.

Sachez que pour prévenir l’infection au VIH et la maladie du SIDA, les professionnels de la santé recommandent l’abstinence, l’utilisation des préservatifs, l’utilisation rationnelle des objets tranchants et le recours au dépistage.

La journée internationale du SIDA est célébrée le 1 décembre de chaque année.

JI de la prématurité : Né avec 680 grammes il y a deux mois, le bébé de madame Ushindi évolue bien. Le Dr Ntagerwa loue le professionnalisme de prestataires de l’HPGRB.

Ushindi est une femme ayant accouché d’un bébé prématuré au mois de septembre dernier.

Se confiant à la cellule de communication de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) dans le cadre de l’émission santé Plus Magazine, cette femme, la quarantaine révolue n’a pas manqué de témoigner ;

« Je suis ici depuis le 2 septembre 2024.J’étais très malade et enceinte de 6 mois pratiquement. Le 5 du même mois, j’ai accouché prématurément d’un bébé garçon. A mon premier entendement, je savais que je venais d’avorter. Contre toute attente, l’enfant a été tenu dans la néonatologie de l’Hôpital Provincial.  Deux mois et demi après des soins intenses à son endroit, on vient de me le rendre et a atteint 1,41kg déjà. Les médecins et autres prestataires ont fait un travail louable et n’ont pas arrêté parce que nous sommes toujours hospitalisés. Ils disent cependant que c’est n’est plus pour longtemps étant donné que mon enfant évolue très bien. » Dit-elle.

COMMENT GERIEZ VOUS LE STRESS PENDANT LES 2 MOIS ET DEMI OU VOTRE ENFANT ETAIT INTERNE DANS LA NEONATOLOGIE ?.

Pour dire vrai, c’est une dure épreuve. Je partais matin et soir lui rendre visite. J’ai commencé à reprendre foi quand il avait atteint 1kg. Les docteurs lui donnent pendant tout ce temps le lait provenant de la banque de lait ou le lait en poudre conservé dans des boites pour son alimentation. Pour ma part, je n’ai pas encore de montée laiteuse. Quand il atteindra 1,70 kg, je vais commencer à le nourrir seule et je sais que je vais y arriver parce que c’est ma cinquième naissance maintenant » renchérit cette habitante de Cikonyi à Bukavu d’un air serein.

Dr Jospeh Ntagerwa est pédiatre à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB).

Tout d’abord, accoucher un bébé prématuré n’est pas et ne sera jamais un crime. Ce sont des enfants comme les autres. S’ils ont la chance d’être suivis dans une unité de néonatologie adaptée comme celle de l’HPGRB, c’est des enfants qui, pour la plupart, s’en sortent correctement. La prématurité renvoie à la naissance d’un bébé avant 37 semaines d’aménorrhée. Nous avons une grande équipe qui travaille dans le département de pédiatrie en général et de l’unité de néonatologie en particulier. Ils font un travail magnifique. Qu’il s’agisse des pédiatres, médecins assistants, infirmiers, tous contribuent à cette dynamique pour que les enfants recouvrent la santé. Nous avons le cas précis de la dame Ushindi, son bébé évolue effectivement bien après une bataille de longue durée et qui ne s’est pas encore achevée mais nous voyons déjà le bout du tunnel. Nous avons contrôlé son alimentation, sa respiration, son évolution générale sur le plan clinique, nous sommes fiers de où on en est avec cet enfant, pour le reste, nous restons confiants » Explique le docteur.

QUE DOIVENT FAIRE LES FEMMES POUR ÉVITER L’ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉ ?

« Il est nécessaire pour les femmes enceintes de suivre minutieusement les consultations prénatales. Certains problèmes de santé qui peuvent entraîner l’accouchement avant le temps comme les infections peuvent être évités. D’autres malheureusement ne sauront tout simplement éviter cela. Dans tous les cas, il est important de confier son processus d’enfantement à des professionnels certifiés comme ceux de l’HPGRB pour maximiser les chances de survie et en bonne santé pour la mère et son bébé. Nous encourageons les femmes qui ont donné naissance aux enfants prématurés de l’hôpital provincial et d’ailleurs de rester toujours sereines et confiantes malgré le degré de stress. Les nôtres ici, nous les accompagnons rigoureusement sur le plan psychologique pour atténuer le poids de cette épreuve. » Rassure le Dr Ntagerwa.

Sachez que novembre est le mois de l’an dédié à la prématurité. Chaque 17 novembre, d’après l’UNICEF, cette célébration est une occasion pour les champions de la santé maternelle de fédérer leurs efforts afin de prévenir le phénomène de la prématurité et de sensibiliser sur l’importance de la prise en charge urgente des nouveau-nés.

Médecine interne/ HPGRB : mission de sensibilisation, dépistage du diabète et consultations à Mugogo.

Ce 16 novembre 2024, le Département de Médecine Interne de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (H.P.G.R.B.), en partenariat avec le Centre Hospitalier Mère-Enfant de Mugogo, ont organisé une mission d’éducation communautaire, de dépistage du diabète et de ses complications, ainsi que des consultations spécialisées en Médecine Interne en faveur de la population de Mugogo et des environs.

Au cours de cette mission, qui a regroupé plus d’une centaine de personnes, les activités suivantes ont été réalisées : 

1. La sensibilisation de la population sur le diabète et le comment vivre avec.  Cette campagne d’éducation communautaire, à laquelle ont participé près de 140 personnes, a permis à la population d’être informée sur le diabète, ses facteurs de risque, les mesures de prévention ainsi que les possibilités de traitement qui s’offrent à elle.

Le professeur Docteur, Tony Shindano, Interniste à l’HPGRB, y est revenu en ces termes : 

« Le taux du diabète est en hausse en Afrique. Et si l’Hôpital Provincial a jugé bon d’organiser cette séance de sensibilisation aujourd’hui, c’est pour permettre aux habitants de Mugogo d’être bien informés sur cette maladie qui cause beaucoup de dommages sur la santé d’une personne qui en souffre. Néanmoins, nous rappelons que si un patient suit les conseils du médecin, il peut vivre avec cette maladie pendant de longues années et vaquer à ses occupations. »

De leur côté, les participants à cette séance de sensibilisation n’ont pas caché leur satisfaction. 

Par ailleurs, ils ont formulé plusieurs recommandations à l’endroit des autorités compétentes ; 

« Je remercie beaucoup l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu pour toutes ces informations qui viennent nous aider. Vraiment c’est la première fois que j’y participe. Nous avons suivi les conseils des médecins, mais il y a un problème, nous vivons dans la pauvreté ici et ce n’est pas facile d’accéder aux soins de qualité ni aux médicaments, encore moins à l’alimentation respectant le régime. Si l’État peut penser à nous, cela nous permettrait de vivre avec le diabète en sécurité. »,déclaré Julienne dans la soixantaine d’âge, d’un air triste.

2. Le dépistage du diabète sucré et ses complications. Après l’éducation communautaire, s’en est suivi des consultations en vue du dépistage du diabète sucré et de ses complications.

A cette étape, différentes actes médicaux ont été posés. C’est notamment; les évaluations cliniques dont la mesure de la pression artérielle, des prélèvements sanguins et urinaires pour des analyses biochimiques, la réalisation des électrocardiogrammes et bien d’autres examens réalisés par les 5 internistes de l’HPGRB qui se sont déplacés sur le lieu.

À l’issue de ces activités, plusieurs participants ont été informés sur leur état de santé. Il s’agit entre autres de ceux qui ont été informés de leur diagnostic de diabète sucré, d’hypertension artérielle, des maladies cardiaques, rénales, … dont ils n’avaient en général pas connaissance avant.

Hormis les consultations et les bilans effectués gratuitement par l’équipe de l’HPGRB, certains médicaments ont été également offerts gratuitement à plusieurs patients.

« J’ai été bien accueilli, bien soigné et j’ai fait un tas d’examens dont je ne connaissais pas l’existence. Je n’ai pas payé même un Franc et à la fin j’ai ces médicaments pour la tension. Je vais chercher de l’argent pour me procurer les autres ici à la pharmacie de l’hôpital Mère-enfant. », témoigne M’Cagane Jeanne

De son coté, Albert Makungu, agé d’environ 70 ans, 

renchérit en swahili : 

« Je suis vraiment ému et reconnaissant pour cette marque de considération dont fait preuve notre hôpital. Avant l’ouverture du Centre Hospitalier Mère-enfant, je me rendais dans des centres de santé. Mais depuis que je me fais soigner ici, il y a un changement. L’équipe de Mugogo est qualifiée et elle utilise des matériels que nous ne trouvons pas ici chez nous. Que l’Hôpital Provincial continue à nous envoyer des spécialistes pour d’autres maladies. » Conclut notre source.

Depuis le début de l’an 2024, un total de 5 équipes de prestataires des différents départements de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu se sont déjà déplacées au centre Hospitalier Mère-Enfant.

L’objectif à chaque mission étant d’offrir à la population de Mugogo des soins de qualité en collaboration avec le personnel de cette structure hôte.

Tout en remerciant la direction de l’Hôpital Provincial pour cette énième mission, Docteur Ciza Rodrigue, Médecin Directeur du Centre Hospitalier Mère-Enfant, espère accueillir d’autres missionnaires prochainement.

Le vice-consul de l’ambassade des États-Unis visite l’HPGRB.

Le vice-consul de l’ambassade des États-Unis à Kinshasa était en visite à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) ce 20 novembre 2024.

Accompagné de son interprète, Mr Cody J. Dillenger a été reçu par des membres du comité de direction de l’HPGRB.

Après des échanges sur le travail qu’abat cet établissement sanitaire du rang tertiaire, ces hôtes ont été visiter certains endroits de l’HPGRB guidés par le Médecin Directeur Adjoint le Dr Ghislain Maheshe 

ainsi que le secrétaire du staff médical le Dr Mateso Guy-Quesney.

A l’issue de cette visite, Mr Dillenger a encouragé l’hôpital provincial pour ses actions d’excellence allant dans le sens d’offrir des soins de qualité à tous les patients qui fréquentent cette institution tout en remerciant les responsables pour l’accueil.

La Journée mondiale de la pneumonie est célébrée chaque année le 12 novembre.

La pneumonie reste une maladie potentiellement mortelle, mais elle peut être traitée et évitée. Il s’agit en effet d’une forme d’infection respiratoire aiguë qui touche les poumons. Les poumons sont constitués d’alvéoles qui se remplissent d’air lors de la respiration chez une personne en bonne santé. Lorsqu’un sujet est atteint de pneumonie, ces alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’apport en oxygène.

Tragiquement, ce sont les très jeunes et les très vieux qui sont souvent les plus exposés. Les enfants vivant dans des régions où les taux de vaccination sont faibles et où la malnutrition augmente, et dans des foyers qui utilisent des combustibles polluants pour cuisiner et se chauffer, sont particulièrement vulnérables. Les personnes âgées exposées à la pollution de l’air extérieur, principalement due à la combustion de combustibles fossiles ; et au tabagisme sont également en danger. 

La pneumonie représente la  première cause infectieuse de mortalité chez l’enfant à l’échelle mondiale. Il est possible de protéger les enfants contre la pneumonie, car la maladie peut être prévenue grâce à des interventions simples nécessitant certains médicaments et des soins élémentaires et peu coûteux.

Symptômes

Tout en nécessitant un diagnostic médical pour confirmation, les symptômes possibles sont une toux avec expectoration de flegme ou de pus, de la fièvre, des frissons et des difficultés respiratoires. 

Types de douleur : aiguë, dans la poitrine

Corps entier : fièvre, fatigue, inconfort physique, chair de poule, déshydratation, peau moite, perte d’appétit ou transpiration

Respiratoires : essoufflement, respiration rapide, respiration superficielle ou respiration sifflante

Autres symptômes courants : toux ou fréquence cardiaque élevée

Causes

La pneumonie est causée par divers agents infectieux, dont des virus, des bactéries et des champignons. Les plus courants sont les suivants:

  • Streptococcus pneumoniae est l’agent pathogène le plus souvent responsable de la pneumonie bactérienne chez l’enfant.
  • Haemophilus influenzae type b (Hib) est le deuxième agent étiologique le plus fréquent de la pneumonie bactérienne.
  • Le virus respiratoire syncytial est l’agent pathogène le plus fréquent en cas de pneumonie virale.
  • Chez les nourrissons infectés par le VIH, Pneumocystis jirovec est l’une des causes les plus fréquentes de pneumonie. Il est responsable d’au moins un quart des décès dus à la pneumonie chez les nourrissons infectés par le VIH.

Transmission

La pneumonie peut se transmettre de plusieurs manières. Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons s’ils sont inhalés.

Ils peuvent également se transmettre par voie aérienne, par le biais de gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements.

La pneumonie est en outre transmissible par voie sanguine, en particulier pendant ou peu après la naissance.

Ainsi, la Journée mondiale de la pneumonie est l’occasion de plaider en faveur de traitements abordables et d’éduquer le public à reconnaître les premiers symptômes, qui peuvent sauver des vies. Cette journée vise à réduire la mortalité liée à la pneumonie et à créer des communautés plus saines et plus résistantes.