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Author Archives: Joyce Kalumuna

Octobre rose : mois de la campagne de sensibilisation contre le cancer de sein.

Octobre est le mois dédié à la campagne de sensibilisation au cancer du sein, souvent appelé “Octobre rose”. Il rappelle l’importance du dépistage précoce, du soutien aux personnes touchées par le cancer du sein et, surtout, de la prévention. Le cancer du sein est le cancer le plus courant chez les femmes, bien qu’il touche aussi une mineure partie des hommes, dans le monde entier, d’où l’importance de prendre des mesures proactives pour réduire les risques. Dans cet article, nous mettons en lumière certaines des méthodes efficaces pour prévenir le cancer du sein et promouvoir le bien-être général. En intégrant ces stratégies à votre mode de vie, vous pouvez réduire considérablement votre risque et participer à la lutte contre le cancer du sein.


Meilleur régime alimentaire pour prévenir la récidive du cancer du sein :
Une alimentation équilibrée et nutritive joue un rôle essentiel dans la prévention du cancer du sein et la réduction du risque de récidive. Veillez à intégrer les éléments suivants dans vos repas :

  • Fruits et légumes : Essayez de consommer au moins cinq portions de fruits et légumes colorés par jour, car ils sont riches en antioxydants qui aident à protéger les cellules contre les dommages.
  • Grains entiers : Préférez les céréales complètes comme le riz brun, le blé complet et l’avoine aux céréales raffinées pour bénéficier d’un apport supplémentaire en fibres et en nutriments.
  • Protéines maigres : Optez pour des sources de protéines maigres telles que la volaille, le poisson, les haricots et les légumineuses, tout en limitant les viandes rouges et transformées.
  • Graisses saines : remplacez les graisses saturées et les graisses trans par des graisses saines comme celles que l’on trouve dans les avocats, les noix et l’huile d’olive.
  • Limitez votre consommation d’alcool : Une consommation excessive d’alcool est associée à un risque accru de cancer du sein. Si vous décidez de boire, faites-le avec modération.


Maintenir un poids sain pour la prévention du cancer du sein :
Le maintien d’un poids sain est un autre aspect crucial de la prévention du cancer du sein et de la réduction du risque de récidive. L’obésité est associée à un risque plus élevé de cancer du sein, en particulier après la ménopause. Un exercice régulier et une alimentation équilibrée peuvent vous aider à atteindre et à maintenir un poids sain.


Restez physiquement actif pour prévenir le cancer du sein :

Une activité physique régulière permet non seulement de gérer son poids, mais aussi de réduire le risque de cancer du sein et de récidive. Visez au moins 150 minutes d’exercice d’intensité modérée ou 75 minutes d’exercice d’intensité vigoureuse par semaine. La marche rapide, la natation et la danse sont d’excellents choix.

Auto-examen des seins et dépistage clinique pour une détection précoce :

La détection précoce est essentielle pour traiter avec succès le cancer du sein et prévenir des récidives. Effectuez des auto-examens mensuels de vos seins pour vous familiariser avec l’aspect et la sensation normaux de vos seins. En outre, prévoyez des examens cliniques réguliers des seins et des mammographies selon les recommandations de votre professionnel de santé, généralement à partir de l’âge de 40 ans.

Hormonothérapie et contrôle des naissances :
Discutez du traitement hormonal substitutif (THS) et des options de contrôle des naissances avec votre prestataire de soins de santé. Certaines formes de THS et certains types de pilules contraceptives ont été associés à un risque accru de cancer du sein. Votre médecin peut vous aider à prendre des décisions éclairées sur ces traitements en fonction de vos antécédents médicaux.

Connaissez votre histoire familiale:
Il est essentiel de connaître les antécédents familiaux de cancer du sein, notamment en ce qui concerne les récidives. Si vous avez des parents proches qui ont eu un cancer du sein, vous pouvez avoir un risque plus élevé de développement initial et de récidive. Discutez de vos antécédents familiaux avec votre médecin, qui pourra évaluer votre risque et vous recommander des stratégies de dépistage et de prévention appropriées.


Ainsi, Octobre rose 2023 est l’occasion non seulement de sensibiliser l’opinion publique, mais aussi d’agir en faveur de la prévention du cancer du sein et de la réduction du risque de récidive. En adoptant un mode de vie sain, en maintenant une alimentation équilibrée, en restant physiquement active et en s’informant sur sa santé, on peut réduire de manière significative le risque de développer un cancer du sein et de le voir réapparaître. Des examens réguliers et un dépistage précoce sont également essentiels dans la lutte contre cette maladie. En suivant ces méthodes, vous pouvez prendre votre santé en main et contribuer à l’effort mondial de prévention du cancer du sein, en faisant de chaque mois un “octobre rose” pour un avenir plus radieux et plus sain.

Bukavu/Journée I. de la vue : Avec l’HPGRB, la cécité est vaincue.

La vue est pour le compte de cette année 2023 célébrée le 12 octobre.

Cette journée vise à sensibiliser davantage l’opinion à la prévention et au traitement de la perte de l’acuité visuelle. Des statistiques mondiales estiment à 180 millions le nombre des personnes qui souffrent d’une incapacité visuelle dont 40 à 45 millions d’entre elles sont aveugles.

Ainsi, le droit à la vue peut et doit être mis en œuvre.

L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) se range, depuis des années, en ordre de bataille pour assurer à la population de Bukavu, du Sud-Kivu et  ses environs;  des soins oculaires à la hauteur de leurs attentes.

Le service d’Ophtamologie du département des spécialités de cette structure sanitaire de renom, accueille journalièrement des dizaines de patients pour un suivi rapproché auprès des ophtalmologues.

PARCOURS DES SOINS DU PATIENT A l’HPGRB.

Le patient se présente au secrétariat du service d’ophtalmologie. 

– Il paie sa consultation, on lui établit la facture, le carnet, et a désormais droit à un numéro d’identification dans la base de données de l’HPGRB. Des années après, ce dernier demeurera le sien.

A en croire la secrétaire à l’ophtalmologie Mme Mugoli Cizungu Irene, les patients sont reçus par ordre d’arrivée. Les consultations se font du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 8h à 12h. Ceux qui veulent des renseignements composent le +243840537197 ou le +243895178126.

Aussitôt la première étape franchie, il se rend à l’infirmerie. A ce niveau , il(elle) est soumis(e) à quelques examens.

L’infirmière Furaha Cishala indique qu’à ce stade une autre marque d’attention est tout d’abord témoignée au patient pour le mettre davantage en confiance.

  • On complète sa fiche de consultation et est soumis à l’anamnèse médicale (histoire de la maladie et les causes de consultation),
  • Ses plaintes sont inscrites sur la fiche, 
  • On évalue ensuite la vision de loin et de prêt pour l’adulte et pour l’enfant la vision de loin uniquement. Ceci à l’aide des optotypes avec projecteur ou sans projecteur.
  • Les résultats sont inscrits sur la fiche avant que le malade ne soit conduit vers le médecin spécialiste.

A ce stade, il a atteint le spécialiste. L’ophtalmologue examine sans tarder la personne. 
Le Dr Ngoma Basedeke Déo indique que lui et ses deux collègues font en général à cette étape recours à la lampe à fente. Il s’agit d’un outil utilisé pour examiner finement les différentes structures oculaires et périoculaires au cours de la consultation médicale.

Après le contact avec l’ophtalmologue, si on prescrit au patient des lunettes, il passe à l’autoréfractomètre ainsi qu’à la salle de réfraction pour mesurer le défaut réfractif de l’œil. Il se rend ensuite à la lunetterie pour ses verres.

S’il n’est pas concerné par le port de lunettes, il peut aussi être soumis à des examens comme; 

1. Champs visuels : évalue les dégâts occasionnés par la maladie et la perte du champ de vision.

2. Laser : Pour stabiliser la vue en cas de maladies oculaires.

3. Rétinophotographie : dépister certaines tumeurs, inflammations oculaires ou un décollement de la rétine.

4. Echographie : Elle peut montrer l’intérieur de l’œil, même si l’opacité des moyens ne permet pas de les voir. Elle peut aussi représenter des parties de l’orbite et des tissus autour de l’œil.

L’objectif de toute cette procédure étant pour les 3 ophtalmologues de l’HPGRB, de corriger un défaut visuel mais aussi et surtout de dépister et prévenir d’éventuelles pathologies ou gravités des maladies d’yeux.

Sachez que le thème choisi cette année 2023 en marge de cette célébration est ” l’importance des soins oculaires sur le lieu de travail”

Soucieux des soins oculaires de ses plus de 500 agents, en lien avec cette thématique, l’HPGRB à travers son comité de direction compte organiser des consultations à tour de rôle pour son personnel parce qu’en effet, le droit à la vue doit être mise en œuvre.

Journée I. de l’audiologie : le service d’ORL de l’HPGRB une unité aux prestataires qualifiés pour la prise en charge des maux d’oreilles.


L’humanité célèbre la journée internationale de l’audiologie ce 10 octobre 2023.

Celle-ci est une branche de la science qui étudie l’audition (action d’entendre ou d’être entendu).

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), des habitants qui présentent des plaintes relatives à l’organe y afférent à savoir l’oreille, sont soigneusement pris en charge.

Grâce à ses spécialistes, le service d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) du département des spécialités de l’HPGRB examine les patients nécessiteux.

« Les plaintes récurrentes liées à l’audition sont la surdité, la déficience auditive, les bourdonnements, des oreilles bouchées et autres. Quand il y a de tels soucis donc c’est l’appareil de l’audition qui est affecté dont l’oreille. Elle peut avoir été notamment affectée par les infections, traumatismes physiques ou sonores, le manque de soins, les inflammations” renseigne Dr. Édouard Mudekereza chirurgien ORL à l’HPGRB.

Que faire en cas de telles plaintes ?

Autoscopie

“ La bonne résolution est de venir sans tarder ici à l’hôpital provincial pour un suivi approfondi avant que le pire n’arrive. Le patient doit se présenter au secrétariat du service pour le paiement de sa consultation et on l’enregistre dans la base de données. Aussitôt, il vient nous voir pour qu’on entame les soins. On lui fait faire d’abord l’autoscopie pour voir où se situe le problème. Les examens complémentaires à demander suivent dont l’audiométrie pour évaluer son niveau d’audition. La tympanométrie pour détecter un quelconque épanchement de l’oreille moyenne. Après ces deux derniers examens, on sait déjà où est le problème et comment est ce qu’on peut agir pour le résoudre .” Poursuit ce spécialiste avant de renchérir;

Tympanomètre

“En général à ce stade là, on doit entamer la recherche de la solution face au problème détecté. Au cas par cas, ça peut être la mise du malade sous corticoïdes, l’administration de solutions hypertoniques, la pose d’un implant, l’utilisation d’un appareil auditif ou une intervention chirurgicale. Les résultats sont dans la plupart des cas satisfaisants.”

Le Dr Édouard Mudekereza recommande cependant la prévention qui est le meilleur traitement. Il cite par exemple le fait de protéger ses oreilles des nuisances sonores, le port des écouteurs doit être moins récurrent et à un volume acceptable, éviter d’introduire le coton tige dans les oreilles. En cas de natation ou d’un contact avec l’eau surtout salée ou chlorée, il faut protéger ses oreilles pour éviter des infections. 

Au-delà de tout, ne jamais banaliser un malaise auriculaire et se rendre directement vers un personnel soignant du domaine pour une prise en charge sécurisée car les oreilles en bon état connectent de l’extérieur.

JI du cœur : Le service de cardiologie de l’HPGRB organise des dépistages gratuits des maladies cardiovasculaires ce 30 septembre 2023.

L’humanité célèbre la journée internationale du cœur le 29 septembre
Cette commémoration instaurée chaque année vise à mieux faire connaître au grand public les facteurs de risques liés aux maladies cardiovasculaires. 
Le cardiologue à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) renseigne que le cœur fait la vie, d’où l’importance de le protéger et le préserver des maladies.

A cet effet, le 30 septembre en différé et inscrit dans ce même élan de sensibilisation et de prévention; le Dr  Mitterrand Balola indique qu’une journée porte ouverte sera organisée à l’hôpital provincial.
Au regard de la sensibilité des maladies chroniques afférentes à l’organe vital que représente le cœur, Il recommande la pratique d’exercices physiques, une alimentation saine mettant en avant les fruits et légumes frais en réduisant sensiblement la quantité de sel. Puis, précise plus loin que la graisse et le sucre doivent également être strictement contrôlés. A cela s’ajoutent l’arrêt du tabac, des drogues ainsi que de la consommation incontrôlée des médicaments.

PROCESSUS DE PRISE EN CHARGE DES PLAINTES CARDIOVASCULAIRES A L’HPGRB.

Les maladies cardiovasculaires n’ont pas des symptômes qui leur sont propres. Cependant, des lamentations comme les palpitations, maux de tête, essoufflement, une toux persistante, fatigue qui se répètent constituent des signes d’alertes. Les concernés n’ont ainsi qu’une seule option, celle de se rendre immédiatement à l’hôpital, confie le Dr Balola.

 Il indique par ailleurs qu’à l’HPGRB, trois voies sont possibles pour être pris en charge.

La première consiste à se présenter au secrétariat de la médecine interne de l’hôpital et être conduit vers un médecin interniste ou directement au cardiologue qui déclenche sans tarder le processus de prise en charge. Dès lors, les patients sont soumis aux traitements en ambulatoire ou admis en hospitalisation suivant les différents cas.

La deuxième possibilité est d’appeler en avance pour prendre rendez-vous, les secrétariats de la clinique A ou B aux numéros suivants +243840537197 et au +243895178126 pour la clinique B.

La troisième et dernière option consiste pour le patient concerné, à se rendre directement aux urgences de l’hôpital. Si ce dernier a une horrible douleur au niveau de la poitrine, a perdu connaissance ou encore est essoufflé brusquement. Dans ce cas,  pas besoin d’attendre;  laisse entendre notre source.

DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ À L’HPGRB.

Poursuivant son discours, le Dr Mitterrand Balola déclare: “Il est vrai que la commémoration de la journée est prévue pour le 29 septembre mais nous ici nous allons y revenir le 30 septembre 2023 avec des dépistages gratuits. Près de 400 personnes sont attendues pour les dits dépistages et une centaine pour les consultations gratuites. Concrètement on prendra les pressions artérielles de ceux qui vont se présenter(sans distinction d’âge ni de sexe), leurs poids et tailles. Nous ferons aussi un dosage du taux du sucre dans le sang pour voir si c’est normal ou pas et en fonction de cela on donnera aux concernés des conseils pour leur mode de vie. Ceci, afin d’éviter les maladies cardiovasculaires. Pour ceux chez qui on trouvera déjà des maladies, il y a des consultations qui seront faites gratuitement en leur faveur ce jour-là. Les dépistages iront de 8h à 13h conclut t-il.

Notons que les complications liées au cœur sont notamment un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), une thrombose coronaire, une embolie pulmonaire, une maladie coronaire ou encore une insuffisance cardiaque.

Une Journée scientifique dans le département de chirurgie de l’HPGRB prévue ce 7 octobre 2023.

Le département de chirurgie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) organise une journée scientifique ce 7 octobre 2023.

A en croire le Dr Dominique Chimanuka point focal de l’organisation, cet événement a pour but de vulgariser les résultats des travaux de thèses. Le débat sera également axé sur les recherches en cours dans ledit département de l’HPGRB. S’exprimant sur l’importance de cette journée; ce dernier  remercie le comité de direction de l’hôpital avec à sa tête son médecin directeur, le prof. Dr Guy Mulinganya d’avoir rendu possible cette activité. 

Puis renchérit plus loin: «c’est la première fois que notre département organise une journée scientifique et nous sommes convaincus qu’elle connaîtra un franc succès. Nous demandons à tous ceux qui seront invités à cette activité de n’y manquer sous aucun prétexte. Chacun en ressortira satisfait, car les exposés seront diversifiés et riches; laissant place à des échanges d’expériences qui permettront aux uns et aux autres d’en sortir davantage édifiés.»

Qui sont les participants à cet événement ?

Dr Dominique

Selon le Dr Dominique Chimanuka:  «les politiques sont conviés à cet événement parce que les recherches impliquent parfois des déplacements dans des zones en proie à l’insécurité. Ces derniers doivent ainsi comprendre cette lutte pour protéger en cas de nécessité les chercheurs. Il y a aussi les médecins pour s’enquérir des résultats des recherches et mettre à jour leurs connaissances. De plus, des étudiants de la faculté de médecine y prendront  également part. Ceci, pour les aider à en apprendre davantage sur ce métier qui les attend et les défis auxquels ils feront face dans le processus de soin. Puis, la présence des membres de la société civile pour appuyer l’action de vulgarisation des résultats des recherches.» 

A cet effet, il  importe de signaler que cette journée scientifique se tiendra le 7 octobre 2023 dans la salle Elizabeth située sur avenue Kalehe à Bukavu au Sud-Kivu.

Ci-bas, les grands points du programme de cette journée: 

De 8h15 à 8h30 : Mots d’ouverture du chef de département de chirurgie de l’HPGRB, du médecin directeur ainsi que du doyen de la faculté de médecine de l’Université Catholique de Bukavu (UCB),

08H30-09H10 : restitution de la thèse du Prof Mubenga Léon-Emmanuel portant sur le lien entre HBP et diabète sucré : Etude PRODIASK.

9h10-9h35 : Présentation sur« Implémentation du fixateur externe low cost dans le traitement des fractures ouvertes des os des membres inférieurs » avec le Dr Alain Kabakuli.

10h45-11h20 : Pause Café et visite des stands AMT Pharma après le jet de questions-réponses.

11h20-12h00 : présentation sur « Impact of trace element exposure on the incidence of neural tube defects in new born in the artisanal mining areas of South Kivu, DRC» avec le Dr Safari Paterne.

12h45-13h15 : présentation sur “Développement d’un modèle de Fixateur externe pour la Prise en charge de fractures mandibulaires par balle » avec comme orateur le Dr Masumbuko Mukamba Franck.

13h15-13h45 : Questions et discussions.