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Author Archives: Joyce Kalumuna

Le séjour du Professeur John Shepherd s’est achevé le weekend dernier.

Le Professeur John Shepherd est directeur scientifique et professeur de sciences de la population au centre de cancérologie de l’Université d’Hawai.

A Bukavu au Sud-Kivu pour une durée de deux semaines, ce responsable d’un groupe de recherche a effectué durant son séjour plusieurs activités bien au niveau de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) que de l’Université Catholique de Bukavu (UCB). 

Ainsi, son emploi du temps a été dominé essentiellement par des séminaires théoriques dans les avant-midi et des pratiques en après-midi.

Pour preuve, un cours sur la composition corporelle et l’ostéodensitométrie a été donné. Cette nouvelle sous discipline est transversale impactant tous les départements de la médecine. Elle permet essentiellement de prévenir les fractures sur ostéoporose, principalement chez les menopausées ainsi que les dégâts de l’obésité, de la malnutrition et tant d’autres encore.

Au-delà, le Professeur Shepherd n’a pas manqué non plus de visiter certains endroits atypiques de la province du Sud-Kivu.

« L’accueil était vraiment chaleureux ici. J’ai visité notamment le Parc National de Kahuzi Biega(PNKB), le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN/Lwiro) et c’était émouvant. J’ai mangé des mets congolais comme les petits poissons, le pondu à ma plus grande satisfaction. Mon passage ici restera gravé sans aucun doute » laisse 

-t-il entendre à la cellule de communication de l’HPGRB.

Le vendredi 12 juillet courant, ce dernier a animé une dernière conférence pour boucler son séjour.

La première thématique a ainsi porté sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle(IA) avec des technologies accessibles et la deuxième s’est quant à elle focaliséesur comment se faire financer dans la recherche scientifique.

«L’IA permet de détecter des maladies invisibles à l’œil nu et d’établir des prévisions. Elle peut aussi aider à adapter et à personnaliser les traitements. Sur le plan clinique, le recours à l’IA peut par exemple aider le radiologue à produire plusieurs clichés journalièrement et faire face ainsi à des économies de coûts importantes. Dès lors. Il ne se chargera  qu’à contrôler le travail effectué par l’intelligence en apportant son savoir-faire sur d’autres aspects plus complexes. » , a-t-il expliqué.

Quant au deuxième sujet ;

« Le deuxième sujet à été abordé sur demande locale. On m’a prié de parler de comment un chercheur peut se faire financer. J’ai partagé mon expérience en tantque responsable d’un groupe de recherche et j’espère que si les astuces sont capitalisées, plusieurs seront aidés par la suite. » conclut notre source.

Sachez qu’une trentaine de professionnels de santé œuvrant à l’HPGRB ont pris part à cette séance d’échanges.

Le professeur John Shepherd détient à son actif un bagage important dans la recherche, a obtenu depuis 2005 un financement continu du National Institute of Health (NIH), publié 350 articles dans des revues à comité de lecture qui ont été référencés plus de 24000 fois.

Satisfaite du déroulement de l’activité du 7 juillet, la SYADOBESA se dit toujours disposée à recevoir les donneurs bénévoles de sang.

Le 14 juin de chaque année, l’humanité célèbre la journée du don bénévole de sang.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), la célébration a été observée le 7 juillet dernier. 

La Synergie des Associations de donneurs Bénévoles de Sang(SYADOBESA) qui fournit la banque de sang de l’HPGRB a mené un certain nombre d’activités à cette date. 

Il s’agissait entre autres de la messe d’action de grâce dite à l’aumônerie de l’hôpital provincial dans la matinée suivie de la marche pacifique. Ces différentes activités avaient pour seul objectif de sensibiliser la population sur le bien-fondé de cette pratique qu’est, le don bénévole de sang.

Après, les représentants de 15 associations qui constituent la SYDOBESA présents à cette célébration ont chuté non loin de l’hôpital pour un moment d’échange et de partage d’un verre. 

Les débats et réflexions étaient essentiellement axés autour de la problématique du don bénévole de sang et des éventuelles rumeurs sévissant dans nos communautés, de nature à décourager les donneurs. A ces points s’ajoutent les difficultés de fonctionnement de ces associations. 

C’était aussi l’occasion de monter des stratégies pour pallier au problème de rupture de stock des poches, relate le Dr Mulumeoderhwa Kahasha Pierrot, médecin biologiste à l’HPGRB.

Il renchérit ;

« Nous commençons par louer à juste titre l’accompagnement appréciable de la direction de l’HPGRB dans toutes les activités menées cette année en marge de cette célébration. Nous nous sommes sentis réellement soutenus et disons encore merci. Je rends aussi des hommages mérités à tous les donneurs bénévoles de sang réunis dans nos différentes associations. Ils sauvent des vies des personnes en général inconnues. Ça s’appelle l’altruisme et rien ne peut récompenser cela. Qu’ils se sentent tout simplement remerciés du fond du cœur. Le dimanche 7 juillet, nous avons fait des activités parallèles dont d’un côté la collecte de sang au niveau de Burhiba toujours ici à Bukavu. Près de 60 poches ont été collectées et traitées comme il faut au lendemain. A ce stade, nous demeurons toujours disposés à continuer la collecte auprès d’autres donneurs fidélisés ou occasionnels car le besoin en sang est continuel dans le processus de soins à l’HPGRB, ainsi que d’autres structures sanitaires qui recourent aux services de notre banque de sang » conclut Dr Pierrot, responsable au Sud-Kivu de la SYADOBESA.

Sachez que le thème choisi cette 20 ème année de célébration est « Merci à tous les donneurs de sang ». 

Il importe de signaler aussi qu’une soixantaine de personnes membres de la SYADOBESA ont pris part à cette activité commémorative.

L’aumônerie de l’HPGRB a tenu un concert le 30 juin 2024 sur la “PAIX” et la “GUERISON”.

Dans le cadre d’implorer au Créateur la paix au Pays ainsi que la guérison aux malades de manière générale et en particulier ceux de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), un concert s’est tenu le dimanche 30 juin 2024.

Il s’agit de la chorale “NOTRE DAME DE LA MISÉRICORDE” de l’aumônerie de l’HPGRB qui a égayé le public estimé à une centaine de personnes.

Ceci sous le thème “AMANI (Paix)” et UPONYAJI (Guérison).

Emballés par des beaux morceaux entonnés relatifs à ces thèmes, les participants ont souhaité une autre organisation du genre dans un bon délai pour leur plus grand bien.

Sachez que ce concert s’est tenu dans l’enclos de l’aumônerie situé dans les enceintes de l’hôpital provincial.


Il est allé de 14h à 18heures de la soirée. Le prix de participation était de 2500FC (0.8$) pour le billet standard.

Le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en mission d’opérations de la cataracte (1-13 juillet 2024).

Le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) débute une mission de consultations et opérations de la cataracte du 1 au 13 juillet 2024 avec le Dr Metwally Sedeek venu d’Egypte.

La cataracte est une opacification du cristallin de l’œil, principalement liée au vieillissement. Elle est la première cause de cécité au monde si elle n’est pas traitée.

A en croire le Dr Déo Ngoma Basedeke ophtalmologue à l’hôpital provincial, depuis le mois de juin, le service a débuté les enregistrements ainsi que les examens préliminaires auprès des malades ayant des maux d’yeux.

Ce chef de Service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial ajoute que ce processus a permis ainsi de classer ceux qui ont le problème de la cataracte et qui sont éligibles pour la phacoémulsification, une technique opératoire moderne d’opération de la cataracte(sans cicatrice) qui sera utilisée durant cette mission.

De son coté Dr Gloria Simba a ajouté ce qui suit;

« En ces jours, nous sommes à plus de 60 yeux à opérer durant ces deux semaines de travail intense avec notre missionnaire. Ce nombre renvoie à des patients qui ont déjà confirmé leurs chirurgies à travers le paiement. Parmi eux, en majorité des hommes, on y compte toutefois aussi les femmes ainsi que les enfants ayant une cataracte congénitale ou traumatique » confie-t-elle dans l’émission santé plus magazine de l’HPGRB en prélude de cette mission.

Cette ophtalmologue a confirmé que tout est prêt pour accueillir les patients dans des conditions agréables pour une prise en charge optimale.

La phacoémulsification est une technique qui présente plusieurs avantages. C’est entre autres le temps court de traitement après la chirurgie, au lendemain de l’intervention le patient reprend ses activités normalement, pas de cicatrice,…

Il importe de signaler que les 3 ophtalmologues de l’HPGRB vont également intervenir durant cette mission ainsi que l’équipe infirmière de cette structure sanitaire de renommée, et cela pour le traitement d’un nombre important de patients.

Sachez aussi que les enregistrements continuent via le secrétariat du service d’ophtalmologie de l’hôpital provincial et le numéro vert +243853721111 reste ainsi

 disponible pour tout renseignement supplémentaire.

La drépanocytose est une maladie héréditaire chronique mais évitable; Dr Isia Nanci Cissé, pédiatre.

L’humanité célèbre le 19 juin de chaque année la journée internationale de la drépanocytose.

C’ est une maladie des globules rouges et plus particulièrement une anomalie de l’hémoglobine. 

Les globules rouges déformés, en forme de faucille, bloquent la circulation sanguine occasionnant ainsi les différentes manifestations de la drépanocytose. 

“Nous diagnostiquons et prenons en charge à l’hôpital provincial (HPGRB) des patients drépanocytaires. La plupart des enfants sont diagnostiqués tardivement et malheureusement au décours des complications mettant en jeu leur pronostic vital . La suspicion diagnostique se fait sur base de l’anamnèse et l’examen clinique puis une confirmation diagnostique est obtenue via des examens hématologiques. Les signes apparaissent dès l’âge de 6 mois et sont dominés par les crises douloureuses(syndrome main pied), anémie et les infections” Explique Dr Isia Nanci cissé, pédiatre à l’HPGRB.

Elle ajoute ;

L’union entre deux parents hétérozygotes (AS) conduit à une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades (SS). L’enfant reçoit ainsi de chacun de ses deux parents une allèle mutée. 

La drépanocytose peut être prévenue en évitant le mariage entre 2 individus hétérozygotes. Les couples hétérozygotes (AS-AS ou AS-SS)ont une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades homozygotes (SS). 

D’où la prudence doit être de mise chez les jeunes célibataires qui doivent être au courant de leur profil hémoglobinique afin de faire un choix responsable.

COMMENT SE FAIT LA PRISE EN CHARGE DE CETTE PATHOLOGIE A L’HPGRB.

« Une fois le diagnostic posé nous procédons à un Counseling des parents pour expliquer la maladie et ses complications. Ça n’a jamais été une tâche facile. C’est un choc pour les parents et nous assistons souvent à un déni du diagnostic. Mais nous sommes tenus d’expliquer aux parents qu’un suivi régulier est capital et toujours souhaité pour améliorer le pronostic. Le problème majeur auquel nous nous heurtons est le défi financier issu de la pauvreté de plusieurs familles qui limite la prise en charge adéquate de cette pathologie. Certains parents ne sont pas à mesure de prendre en charge les coûts des hospitalisations récurrentes et bien même l’accès au traitement de fond. Il est vrai qu’ à notre niveau on ne sait pas guérir la drépanocytose mais on peut stabiliser les patients en soulageant les crises douloureuses , prévenir les infections via la vaccination et l’antibioprophylaxie, prévenir et prendre en charge les différentes complications. La drépanocytose est une maladie chronique qui nécessite vraiment un suivi rapproché et régulier. » martèle Dr Isia hémato-oncologue.

Sachez que d’après notre source, il existe plusieurs moyens thérapeutiques pour assurer la stabilité des patients drépanocytaires disponibles à l’HPGRB. Il s’agit notamment de la transfusion, des paliers d’ antalgiques, des antibiotiques, Hydrea et autres traitements adjuvants.