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Author Archives: Joyce Kalumuna

A Bukavu depuis le 25 mai 2024, le séjour des hôtes de l’HPGRB en provenance de l’Université Catholique de Louvain évolue bien. 

L’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu(HPGRB) a reçu le samedi 25 mai 2024 des visiteurs venant de l’UniversitĂ© Catholique de Louvain (UCL) en Belgique. 

A en croire la direction de l’HPGRB, la mission de cette délégation tombe à point nommé pour renouer de nouveau activement à travers une convention avec la faculté de médecine de l’Université Catholique de Bukavu(UCB). Celle-ci étant un grand partenaire de l’hôpital provincial via son volet recherche et enseignement.

“Nous souhaitons la bienvenue Ă  nos invitĂ©s dans ce cadre qu’est notre hĂ´pital provincial. Qu’ils se sentent chez eux. Il s’agit principalement d’une visite clinique c’est-Ă -dire professionnelle. Ça sera donc un agenda assez chargĂ© mais tout a Ă©tĂ© mis en place pour qu’ils se sentent rĂ©ellement chez eux pendant leur sĂ©jour qui ira sauf imprĂ©vu jusqu’au 4 juin 2024.” Explique le Prof. Dr. Guy Mulinganya, mĂ©decin directeur.

“Je suis impressionnĂ©e par les diffĂ©rents domaines d’expertise des mĂ©decins ici Ă  l’HPGRB. Cela est rĂ©ellement un grand atout. Depuis le lundi 27 mai, nous avons entamĂ© avec Dr. Balola Cordule en formation de dermatologie au BĂ©nin, un certain nombre de consultations Ă  l’endroit des patients aux problèmes dermatologiques et jusque lĂ  ça se passe parfaitement bien” laisse entendre Prof. Dr. Laurence de Montjoy, (Dermatologue).

L’infectiologue Prof. Dr. Leïla Belkhir ajoute ;

“Nous sommes là pour créer les liens avec les prestataires de l’HPGRB et le tout tournant autour du professionnel. Nous faisons des tours de salles, des consultations, des séminaires avec les médecins, les assistants et même les médecins stagiaires. Le but étant d’ajouter un petit plus à leurs connaissances pendant ces quelques jours pour le bien prioritairement des malades”.

De son côté Dr.John Mitchell , anesthésiste, penche plus sur les infrastructures adaptées.

“L’hĂ´pital provincial est calme et propre. A ce point lĂ , il n’y a pas dĂ©bat. J’apprĂ©cie personnellement l’infrastructure surtout au niveau de la mĂ©decine aiguĂ« oĂą je frĂ©quente plus en tant qu’intensiviste. Nous voyons par exemple que les urgences, les blocs opĂ©ratoires ainsi que les soins intensifs sont pratiquement au mĂŞme endroit. Cela est aussi un point important surtout dans l’organisation des soins” fait-il savoir.

Il importe de signaler que plusieurs autres activités se déroulent déjà dans le cadre de la mission de cette délégation composée de 4 professeurs. La rectrice de l’Université Catholique de Louvain (UCL) étant également attendue à l’HPGRB avant la fin de ce séjour.

Nous y reviendrons !

L’excellence dans la transparence: La pharmacie de l’HPGRB rénovée sur fonds propres de l’hôpital.

Soucieuse du dĂ©veloppement de l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu, la direction de l’HPGRB rend possible la rĂ©novation de la pharmacie de l’hĂ´pital provincial.

A la suite de travaux dĂ©butĂ©s du 20 fĂ©vrier au 30 avril 2024, la pharmacie s’est vue revĂŞtue de sa plus belle robe Ă  la grande satisfaction de tous.

“Nous avons supervisĂ© les travaux ici dans le cadre de nos attributions. La population dans la rĂ©gion oĂą nous sommes installĂ©s s’agrandit. Plusieurs pathologies se dĂ©veloppent dans les communautĂ©s. Ceci a ainsi poussĂ© la direction de l’hĂ´pital Ă  s’investir davantage sur la pharmacie jadis conçue pour rĂ©pondre Ă  un certain besoin limitĂ© afin d’assurer avec efficacitĂ© le service quotidien des mĂ©dicaments en faveur des nombreux patients qui frĂ©quentent dĂ©sormais l’HPGRB.” explique le chargĂ© du patrimoine de l’HĂ´pital Provincial.

Quels travaux étaient appliqués à cette unité de l’hôpital, Jimmy Bisimwa ajoute ;

1. Fusionner deux pièces voisines pour obtenir un volume suffisant pour accueillir une réception et des guichets conseils et ordonnances.

2. Nous avons rénové le sol et le plafond.

3. Modifier la technologie des ouvertures par des portes et des fenêtres à volets coulissants pour maximiser le volume par rapport aux assises et aux allées.

4. CrĂ©er de nouveaux espaces de travail organisĂ©s sous forme de guichets dont 9 pour les conseils, 1 pour le service de nuit et 4 pour les perceptions (1 pour les abonnĂ©s et 3 pour les privĂ©s). Ces guichets sont Ă©quipĂ©s chacun d’un point d’alimentation Ă©lectrique et d’une source sur le rĂ©seau Ă©lectrique. Le tout combinĂ© discrètement dans des goulottes spĂ©cialisĂ©es qui assurent une meilleure gestion des câbles en mettant en avant un espace de travail moins encombrĂ©.

5. Nous avons entièrement refait la dĂ©coration intĂ©rieure en mettant un accent sur la prĂ©sentation des produits pharmaceutiques et les conditions psychiques et psychologiques des patients avec des thèmes qui s’apparentent Ă  nos cultures au grĂ© de la modernitĂ©.

6. Nous avons refait la peinture d’extĂ©rieur et rĂ©novĂ© la signalĂ©tique par des caractères lumineux en 3D pour ĂŞtre en mesure d’orienter les patients de jour comme de nuit.

De son côté le pharmacien Mugaruka Akilimali Justin est responsable de cette pharmacie renchérit;

“La pharmacie de l’HPGRB comprend plusieurs compartiments dont l’officine de vente, le dĂ©pĂ´t central(qui fournit les mĂ©dicaments Ă  l’officine et au dĂ©pĂ´t intermĂ©diaire), le dĂ©pĂ´t intermĂ©diaire(qui sert quant Ă  lui les diffĂ©rents dĂ©partements et services des stocks standards des mĂ©dicaments). A cela s’ajoutent des cadres de travail des diffĂ©rents acteurs de cet endroit. Il est vrai que les travaux significatifs ont Ă©tĂ© apportĂ©s Ă  l’office de vente qui aujourd’hui sans peur d’être contredit rĂ©pond aux normes internationales mais d’autres endroits demeurent aussi dans un Ă©tat plutĂ´t apprĂ©ciable. Nous sommes fiers de nos chefs et surtout de leur esprit innovant de nature Ă  faire de cet hĂ´pital le meilleur de la rĂ©gion. Nous remercions aussi tous les agents affectĂ©s Ă  la pharmacie qui dĂ©ploient quotidiennement des efforts pour assurer la disponibilitĂ© des mĂ©dicaments de bonne qualitĂ© Ă  accès facile aux patients ainsi que la dispensation sĂ©curisĂ©e. ils sont une vingtaine. Parmi eux, les pharmaciens, les assistants et techniciens en pharmacie, les infirmiers prĂ©posĂ©s en pharmacie, les administratifs et mĂŞme les HygiĂ©nistes” dĂ©taille-t-il.

POURQUOI LES MÉDICAMENTS DE l’HPGRB SONT TOUJOURS RÉPUTÉS DE BONNE QUALITÉ DANS LA CITÉ ?

“Nous avons une stratĂ©gie d’acquisition et conservation de nos mĂ©dicaments assez louable.Tout par de la sĂ©lection des fournisseurs connus et retenus sur base de leur degrĂ© de professionnalisme irrĂ©prochable. Ensuite, quand nous nous faisons livrer, nous assurons une conservation respectant les normes Ă  tous les mĂ©dicaments. VoilĂ  pourquoi au sein de la pharmacie vous trouverez des appareils indiquĂ©s pour maintenir au degrĂ©, Ă  la tempĂ©rature recommandĂ©e tous nos mĂ©dicaments pour le rĂ©tablissement sans faille de nos patients prioritairement ” poursuit Ph. Mugaruka.

Il importe de signaler que la pharmacie de l’hôpital provincial général de référence de Bukavu se situe vers l’entrée aux urgences à droite de l’allée principale. Elle reçoit et honore journalièrement plusieurs ordonnances des patients venant de différents départements de l’HPGRB après leur prise en charge.

Journée internationale de l’infirmier : A l’HPGRB, ils sont plus de 150 au chevet des malades au quotidien.

La journée internationale de l’infirmier (e) est célébrée le 12 mai de chaque année.

Un infirmier est un professionnel de santé chargé des soins aux personnes malades, de leur surveillance et de l’administration des traitements prescrits par le médecin.
A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), ils sont au total 189 dont 89 femmes, présents dans tous les départements (Anatomopathologie, Chirurgie, Gynécologie, Médecine Aiguë, Médecine Interne, Pédiatrie et Spécialités).

Hormis ces endroits, ces prestataires sont également visibles dans les services connexes de l’HPGRB dont la clinique B, pharmacie, stérilisation centrale, hygiène hospitalière, morgue et autres.

Le Directeur de Nursing(DN) de l’hôpital provincial indique que les infirmiers abattent un grand travail au chevet des malades dans le but d’optimiser leur prise en charge.

« Nous avons la charge dans nos attributions de nous assurer que les infirmiers affectĂ©s dans les diffĂ©rentes unitĂ©s de l’HPGRB accomplissent leurs tâches dans le strict respect du code dĂ©ontologique du corps ainsi que du manuel de procĂ©dure de notre hĂ´pital. Ce code par exemple insiste notamment sur les actes mettant en avant l’intĂ©rĂŞt du patient. Nous gardons Ă  l’esprit que nos collègues infirmiers sont sur un bel Ă©lan allant dans ce sens et les encourageons Ă  toujours faire preuve de professionnalisme et d’engagement sans faille en faveur des nombreux patients qui frĂ©quentent l’hĂ´pital provincial au jour le jour. Ces derniers n’étant qu’à la recherche d’un soulagement face Ă  leurs divers malaises » laisse entendre Amani Muzindusi Christian, DN.

En réagissant dans le groupe interne du personnel le 12 mai 2024 en marge de cette commémoration , le directeur des soins de l’HPGRB et médecin directeur adjoint a renchéri ;

« Bonne fĂŞte Ă  vous chers collaborateurs. MĂŞme si le Pays a proposĂ© de passer cette journĂ©e en mĂ©ditation, vous mĂ©ritez d’être cĂ©lĂ©brĂ©s. Les infirmiers consciencieux et qui connaissent le sens du sacrifice pour nos patients sont Ă  louer et mĂ©ritent nos applaudissements interminables. Bonne fĂŞte Ă  vous. Â» lit-on dans le message de Dr Ghislain Maheshe.

Il importe de signaler que l’ordre national des infirmiers de la RDC a lancĂ© un mot d’ordre appelant les infirmiers Ĺ“uvrant sur l’étendue nationale Ă  passer la journĂ©e du 12 mai dans la mĂ©ditation. Ceci, en signe de compassion et solidaritĂ© Ă  l’Ă©gard de leurs collègues de l’Est de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo(RDC) qui, continuellement sont kidnappĂ©s, torturĂ©s, blessĂ©s et mĂŞme tuĂ©s ainsi que leurs centres de santĂ© et hĂ´pitaux attaquĂ©s ou pillĂ©s sans rĂ©serve par des rebelles de tous genres.

Sachez Ă©galement que le thème choisi pour cette annĂ©e 2024 en marge de cette cĂ©lĂ©bration est; Â« Nos infirmières. Notre avenir. Le pouvoir Ă©conomique des soins ».

3 ans du pavillon Mgr Muzihirwa : Un cadre apaisant pour des patients de l’HPGRB.

30 avril 2021 – 30 avril 2024, 3 ans jour pour jour que le pavillon Monseigneur Muzihirwa accueille des malades en hospitalisation de l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB).

Ce cadre abritant au total 22 chambres au standard VIP offre un confort appréciable à des prix raisonnables.

Dans leur processus de prise en charge, plusieurs malades souhaitent passer leurs jours d’hospitalisation dans des conditions confortables. 

Ainsi, ceux qui optent pour les chambres du pavillon Mgr Muzihirwa, jouissent de deux lits, un mini-salon, téléviseur, réfrigérateur, garde robe et un lieu d’aisance approprié.

A en croire le service de gestion des pavillons de l’hĂ´pital provincial, le taux moyen mensuel d’occupation des chambres Ă  Muzihirwa est toujours supĂ©rieur Ă  50%. Par exemple, en janvier 2024 les chambres ont Ă©tĂ© occupĂ©es Ă  60%, fĂ©vrier  Ă   53% et mars  Ă   68%.

“Dans la dĂ©marche, les malades ou leurs proches en besoin se rendent au secrĂ©tariat des pavillons. Ils sont accueillis chaleureusement Ă  ce lieu. Ils expriment le besoin d’obtenir une chambre. Le secrĂ©taire prĂ©sent vĂ©rifie la disponibilitĂ© des chambres du montant souhaitĂ©. S’il y en a une bien prĂŞte , le patient paie la caution estimĂ©e au cas par cas et occupe directement son cadre d’hospitalisation. En cas d’indisponibilitĂ©, il est mis au courant et priĂ© de patienter en salle commune le temps que ce service enregistre certaines sorties ” constate la cellule de communication de l’HPGRB lors de son passage dans ce secrĂ©tariat.

Stéphanie Rehema, coordinatrice des soins infirmiers du pavillon Muzihirwa ajoute ;

“Les malades qui occupent plus les chambres de ce pavillon sont les accouchĂ©es, les abonnĂ©s de diffĂ©rentes organisations publiques ou privĂ©es et dans certains cas d’autres privĂ©s aux diffĂ©rentes pathologies. Nous nous assurons qu’ils ne manquent de rien lors de leur sĂ©jour sur le plan clinique. Nous veillons aussi Ă  ce que leurs chambres soient toujours en parfaite hygiène.  A cet effet,  l’hĂ´pital dĂ©ploie toujours un personnel qualifiĂ© et permanent chargĂ© de la propretĂ© Ă  cet endroit. C’est des malades qui, en gĂ©nĂ©ral sortent de l’hĂ´pital satisfaits et sans plaintes majeures parce que les diffĂ©rents services s’organisent en consĂ©quence pour leur satisfaction complète.” Laisse-t-elle entendre.

Il importe de signaler qu’il y a deux pavillons à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Monseigneur Muzihirwa avec 22 chambres ainsi que le pavillon 2 comprenant quant à lui 30 chambres.

25 avril, Journée M. de la lutte contre le paludisme : Une pathologie fréquemment traitée à l’HPGRB.

Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par le moustique Anophèle femelle, capable de tuer et de handicaper. 

Touchant environ 300 millions de personnes à travers le monde chaque année, le paludisme est responsable de plus d’1 million de décès, principalement chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne.

“Il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas ne soit signalĂ© Ă  l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB)” confie le Dr Christian Tshongo interniste Ă  l’hĂ´pital provincial.

CommĂ©morĂ©e le 25 avril, la journĂ©e mondiale contre le paludisme est une occasion phare d’unir les diffĂ©rentes synergies pour lutter contre cette maladie mortelle et prendre de l’Ă©lan en faveur d’un monde sans paludisme. 

Grâce Ă  une sensibilisation accrue et une prise de conscience collective, l’on peut parvenir Ă  un impact certain en vue d’endiguer ce phĂ©nomène ; en agissant et en luttant pour un monde sain.

“Le paludisme est une maladie grave dans la mesure où, mal traité ou hors temps voulu, il engage sérieusement le pronostic vital du patient. Nous recevons régulièrement des malades des tranches d’âges confondues souffrant de cette pathologie ici. Les enfants sont envoyés au département de pédiatrie pour la prise en charge, les femmes enceintes en gynécologie. Nous ici au niveau de la médecine interne, nous nous occupons d’autres adultes. Le traitement peut aller de 3 jours à une semaine selon qu’il s’agit du paludisme simple(traité dans le temps) ou grave (qui résulte typiquement d’un retard de traitement). Un malade peut facilement perdre la vie si la négligence s’en mêle. Voilà pourquoi nous encourageons toute personne aux malaises comme fortes fièvres, maux de tête, de douleurs musculaires, de vomissements, de diarrhées, toux et autre à se rendre immédiatement à l’hôpital.” Laisse entendre le Diabétologue Tshongo.

CrĂ©Ă©e pour mettre en lumière les progrès rĂ©alisĂ©s et les dĂ©fis qui persistent dans la lutte contre cette maladie transmise par les moustiques, cette journĂ©e sert de cri de ralliement pour les gouvernements, les organisations et les individus du monde entier afin qu’ils s’accordent pour cet objectif commun qui est d’Ă©radiquer le paludisme.

Pendant ce temps, plusieurs professionnels de santĂ© recommandent notamment de porter des vĂŞtements longs, pas de rĂ©miniscence d’eau Ă  la maison, utiliser une lotion anti-moustiques, dormir sous moustiquaire imprĂ©gnĂ©e, connaitre les dangers du paludisme pour Ă©viter tant soit peu cette pathologie.

Sachez que la célébration de cette journée mondiale (25avril) rappelle ainsi l’importance de rester mobilisés et unis dans la lutte, tout en soulignant les efforts de partenariat mondial, les avancées médicales et l’éducation des communautés.