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Mission d’Opération du département de Chirurgie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu au CH MÈRE-ENFANT de Mugogo

Le samedi 11 janvier 2025 a été marqué  par une mission d’opération organisée par le département de chirurgie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Une action inscrite dans le cadre des efforts constants visant à améliorer les services de santé offerts à la population de Mugogo et des environs, mais aussi à renforcer les capacités médicales du Centre Hospitalier Mère-enfant, situé dans territoire de walungu, au Sud-Kivu.
La mission chirurgicale a mobilisé une équipe de chirurgiens, d’anesthésistes, de médecins généralistes et d’infirmiers spécialisés. Cette mission a été mise en place pour répondre aux besoins pressants des patients nécessitant des interventions chirurgicales complexes, tout en renforçant les capacités du personnel médical local. Elle a permis d’ offrir des soins chirurgicaux à coût réduit aux personnes issues de différents villages, souvent confrontées à un manque d’accès aux soins spécialisés.

 En outre, cette mission a permis de former et de sensibiliser le personnel médical local sur les meilleures pratiques en matière de soins chirurgicaux, contribuant ainsi à l’amélioration continue du système de santé de la province.

Déroulement de la Mission

Au cours de la mission, plusieurs  opérations ont été réalisées, allant des interventions chirurgicales de routine(correction d’une excision mal faite) aux actes plus complexes nécessitant une expertise particulière. En tout, 10 patients, parmi eux 4 enfants ont pu bénéficier d’opérations diverses, couvrant des spécialités telles que la chirurgie, la chirurgie pédiatrique, urologique et viscérale.

Les patients ont été suivis par des consultations pré-opératoires et post-opératoires assurées par les deux équipes médicales (celle de Mugogo et de l’HPGRB), dans un environnement sain

À l’issue de cette mission, les patients opérés, qui étaient souvent dans des situations critiques avant leur prise en charge, ont montré des signes de rétablissement rapide et de satisfaction quant à la qualité des soins reçus. Le personnel médical local a exprimé sa gratitude envers les spécialistes venus en renfort, soulignant l’importance de tels échanges de compétences.

De son côté, le Docteur Chimanuka Dominique, urologue à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, a déclaré : « Cette mission a été une occasion unique de renforcer les compétences de nos deux équipes et d’apporter un soulagement à de nombreuses familles qui ne pouvaient pas accéder à des soins chirurgicaux appropriés. Nous espérons que de telles initiatives continueront à se multiplier afin d’améliorer les conditions de santé de notre population. Cette mission avait d’abord commencé par les consultations qui avaient eu lieu en 2024 et aujourd’hui, nous sommes fiers d’avoir soulagé ces personnes qui ne pouvaient se rendre à Bukavu pour des soins. Cette mission n’est pas la dernière, c’est le début du commencement»

Une mère dont l’enfant a subi une opération déclare:
” Je suis vraiment émue de la rapidité par laquelle mon fils s’est rétabli. On vient de l’opérer et en peu de temps déjà, il s’est réveillé,  a mangé et parléavec nous. Je dis merci à l’Hôpital Provincial car sans ce déplacement de médecins ici à Mugogo, peut être que l’avenir de mon enfant n’aurait pas été sauvée.”, dit-elle avant de poursuivre 
“Il avait des testicules non descendus selon lesmédecins, donc il ne pouvait pas avoir des enfants. Je suis vraiment contente car il m’ont rassuré et disent qu’il fera des examens supplémentaires pour confirmer la réussite de l’intervention “

L’hôpital prévoitd’autres actions similaires à court et moyen terme au CH Mère-enfant de Mugogo et ailleurs.

16 patients parmi lesquels 7 femmes ont été opérés lors de la mission d’Otologie à l’HPGRB.

Le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) a effectué une mission du 18 au 26 décembre 2024.

Au total près de 150 patients ont été consultés pendant cette période dont 16 soumis aux interventions chirurgicales  parmi lesquels  5 enfants.

Le Dr Ahmed Hesham venu d’Egypte en collaboration avec le Prof. Dr. Patrick Balungwe et Dr Edouard Mudekereza de l’HPGRB, tous des chirurgiens-ORL et notre équipe infirmière ont travaillé d’arrache-pied pour offrir des soins appropriés aux nombreux patients venus consulter.

« Les patients que nous avons reçus ont été soumis à deux types de traitement selon les pathologies qu’ils présentaient. Il s’agit du traitement médical pour certains et chirurgical pour d’autres.  Pour la chirurgie, nous avons appliqué d’une part une chirurgie ouverte avec une petite incision (ouverture) derrière l’oreille et la chirurgie fermée, endoscopique ou dite encore sans cicatrice à l’aide d’une mini-caméra. Nous réalisions avec notre invité une moyenne de 3 chirurgies par jour avec une durée de 4 heures chacune. Après les interventions, des malades étaient retenus entre 1 et 4 jours à l’hôpital pour l’observation. Quelques jours après les interventions, tous ces patients soignés pendant cette mission évoluent bien. Les plaies opératoires commencent à cicatriser pour certains, les ablations des fils de suturés ont été faites pour d’autres en attendant l’examen d’audiologie qui intervient en général 3 mois après l’intervention » Explique le Professeur Balungwe.

COMMENT LES SOINS S’ORGANISENT AU SEIN DU SERVICE ORL POUR CEUX QUI N’ONT PAS ÉTÉ SOIGNÉS PENDANT LA MISSION ?

« Les gens doivent savoir que quand nous avons un invité venu de l’Etranger dans n’importe quel département de l’HPGRB, c’est plus pour les échanges d’expériences. Même après leur départ, les soins se dispensent sans aucune faille. Le service d’ORL de l’HPGRB par exemple a de nos jours 2 spécialistes et des médecins-spécialisant. Nous recevons donc nos malades du lundi au vendredi de 7h30 à 17h et le samedi de 7h30 à 12h. Tous les patients qui gardent leurs problèmes d’audition, de bourdonnement, d’écoulement, de douleurs d’oreilles et d’autres pathologies ayant trait à la gorge, nez, sont priés de passer au service d’ORL de notre hôpital situé à quelques mètres de la place de l’indépendance pour le déclenchement de leur processus de prise en charge » ajoute ce professionnel de santé.

Répondant aux questions de la cellule de communication de l’HPGRB à l’issue de la mission, le Dr Ahmed HESHAM loue le travail que toute l’équipe ORL a abattu pendant son séjour. Ce dernier félicite l’équipe dirigeante pour l’équipement doté à ce service rendant ainsi plus professionnel le processus de soins à l’endroit des habitants venus de Bukavu et ses périphéries.

Même son de cloche pour Mr Bisimwa, un patient qui souffrait d’un problème d’otite moyenne avant son intervention. Celui-ci a loué le dynamisme et l’engagement de toute la grande équipe impliquée dans ses soins, attestant lors de notre échange après intervention qu’il se porte nettement mieux qu’avant et continue sans aucune difficulté son processus de soins.

Poursuite de la mission de prise en charge des maladies de l’oreille à l’HPGRB (18 au 28 décembre 2024).

Du 18 au 28 décembre 2024, le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) effectue une mission de prise en charge médicale et chirurgicale des maladies de l’oreille.

En collaboration avec le Dr Ahmed Hesham spécialiste en otologie venu tout droit d’Egypte, des chirurgiens-ORL à l’HPGRB dont le Prof. Dr. Patrick Balungwe et le Dr Edouard Mudekereza travaillent d’arrache-pied pour fournir des soins aux nombreux patients enregistrés dans ce service du département de spécialités.

« Je suis déjà arrivé depuis maintenant 5 jours et content d’être ici pour la prise en charge des problèmes d’otologie des patients. Le climat de travail est appréciable, la salle d’opération bien équipée rendant ainsi possible un travail de qualité. En général, les chirurgies de l’oreille durent entre 2 à 3 heures. Donc pendant mon séjour, nous allons opérer une vingtaine de malades. Après, d’autres qui restent seront sans doute soignés par les spécialistes d’ici à l’hôpital Provincial. Ils ont également des compétences requises pour de tels traitements. Nous allons nous rassurer que tous les patients qui se présentent pendant cette mission sont consultés et que le processus de leur traitement est déclenché, autant que ceux qui viendront après d’ailleurs » dit à la cellule de communication de l’HPGRB le Dr Ahmed Hesham.

Il importe de signaler que le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) enregistre toujours à son secrétariat les malades aux problèmes d’audition, de bourdonnement, d’écoulement et de douleurs d’oreilles. Nous vous reviendrons dans un bref délai quant à l’issue de ces séances intenses de travail dans cette unité de l’hôpital.

Entre temps, pour plus d’informations, appelez gratuitement au +24385371111 ou nous écrire sur hpgrbuk@gmail.com.

JI du SIDA : Le département de pédiatrie de l’HPGRB, un soutien indéfectible pour les enfants nés de mères séropositives.

Le VIH SIDA est une maladie très grave d’origine virale, caractérisée par une chute brutale des défenses immunitaires de l’organisme. 

Causée par un virus désigné VIH (le virus de l’immunodéficience humaine), cette pathologie chronique est réputée être l’une des maladies infectieuses les plus mortelles au niveau mondial.

En République Démocratique du Congo (RDC), une littérature de 2023 atteste que la prévalence au Congo du VIH/SIDA est évaluée à 1,2% faisant ainsi  plus de 500.000 personnes infectées par le VIH dont la majorité est constituée de femmes à en croire le Directeur du Programme National de Lutte contre le Sida(PNLS).

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), plusieurs actions sont menées de nature à encourager les non porteurs du VIH à maintenir ce statut en se protégeant et à accompagner sur le plan clinique les séropositifs.

Le Département de Pédiatrie notamment, accorde une attention particulière aux accouchées séropositives.

Le Dr Joseph Ntagerwa est pédiatre à l’HPGRB ;

« Comme toutes les femmes qui doivent accoucher, notre hôpital ne fait aucune discrimination. Quand la femme séropositive au VIH donne naissance par voie basse ou haute, nous sommes, en tant que pédiatres conviés à ces types d’accouchement également. Quand nos collègues gynécologues et accoucheuses accueillent l’enfant, ils nous le remettent. Nous faisons un examen complet du corps de l’enfant. Nous lui administrons tous les médicaments nécessaires pour chaque nouveau-né. Cependant, lui en plus reçoit un autre traitement antirétroviral, dans les 72 heures compte tenu du risque qu’il court  de contracter le VIH SIDA via sa mère. Nous avons le devoir absolu de lui administrer ce médicament dans ce délai sans quoi l’effet est nul et par conséquent le risque accentué. L’enfant poursuit donc la prise des antirétroviraux jusqu’à ses 6 semaines de vie. Après, un test du sang est fait pour s’assurer si oui ou non ce dernier n’a pas contracté le virus. Pendant ce temps, si l’accouchée a opté pour l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, un autre test doit être fait à cet enfant à ses 9 mois pour le même objectif, sachant qu’à 6 mois il doit avoir été sevré. Nous faisons de notre mieux pour suivre scrupuleusement tout le protocole afin que l’enfant soit épargné. Si malencontreusement après tous nos efforts nous constatons qu’à 9 mois il est porteur du virus, nous le suivons progressivement jusqu’à la puberté, période déterminante d’acceptation de la maladie. » édifie utilement le pédiatre.

LES ENFANTS NÉS DE MÈRES SÉROPOSITIVES NE RESTENT PAS LONGTEMPS EN HOSPITALISATION APRÈS LA NAISSANCE ?

« Si l’enfant n’a aucun autre problème de santé à part le risque qu’il court ainsi que sa maman, il ne peut être retenu pour longtemps au sein du Département. Ils regagnent les domiciles dans les 3 à 4 jours et nous donnons à la maman des informations détaillées sur l’utilité et la manière d’administrer les médicaments. Si par contre d’autres problèmes de santé sont signalés et qui nécessitent d’autres soins, ils ne sauront quitter l’HPGRB avant la fin de la prise en charge. Je profite de l’occasion en passant pour appeler les femmes enceintes porteuses du virus du VIH à suivre dans la plus grande rigueur les recommandations de leurs gynécologues parce que toutes les actions qu’elles posent pendant cette période ont un impact manifeste sur le statut de l’enfant à la naissance » renchérit le Dr Ntagerwa.

Sachez que pour prévenir l’infection au VIH et la maladie du SIDA, les professionnels de la santé recommandent l’abstinence, l’utilisation des préservatifs, l’utilisation rationnelle des objets tranchants et le recours au dépistage.

La journée internationale du SIDA est célébrée le 1 décembre de chaque année.