La Journée mondiale des premiers secours, qui a lieu le 14 septembre de chaque année, a pour but d’informer le public sur l’importance des gestes de premiers secours.
Chacun d’entre nous a déjà été, ou sera, témoin d’un accident ou d’une situation d’urgence. Ces événements surviennent souvent de manière inattendue et nécessitent une réaction rapide et appropriée. Il est donc crucial de savoir comment réagir.
Des gestes simples qui font la différence Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir des connaissances médicales poussées pour pratiquer les premiers secours.
Certains gestes, bien que basiques, sont essentiels à connaître. Par exemple, la position latérale de sécurité et la technique du bouche-à-bouche peuvent être vitales.
Ces méthodes sont faciles à apprendre et peuvent réellement sauver des vies. Saviez-vous que, selon la Croix-Rouge, dans 90 % des cas, la personne qui assiste à l’accident est un proche de la victime ? Prendre le temps de se former et d’informer son entourage ne demande qu’un court moment, mais cela peut faire une grande différence.
Cette journée nous rappelle que la sécurité concerne chacun d’entre nous. Nous avons tous un rôle à jouer pour créer un environnement plus sûr, car un accident peut survenir à tout moment.
C’est un appel à notre responsabilité collective. Elle nous encourage à apprendre, à partager et, surtout, à agir. Nous espérons que vous réaliserez l’importance de cette journée et que vous contribuerez, à votre manière, à rendre le monde plus sûr.
Au-delà du travail de titan accompli par nos spécialistes, médecins généralistes, infirmiers et toute l’équipe chargée de l’administration des soins, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu puise aussi sa force dans le soutien indispensable de ses services d’appui.
Administratifs, techniciens, ouvriers, chaque jour, participent au bon fonctionnement de l’hôpital.
Les réceptionnistes par exemple vous accueillent et vous orientent.
Les secrétaires-caissiers assurent vos facturations.
Le service de sécurité veille sur vous et vos biens, pour votre tranquillité et votre bien-être.
Les techniciens maintiennent nos équipements en parfait état, et les agents d’entretien préservent la propreté et l’hygiène des lieux.
D’autres services tout aussi essentiels œuvrent discrètement dans l’ombre, chacun apportant sa pierre à l’édifice pour optimiser la qualité des soins.
À l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, chaque compétence, chaque geste, chaque engagement compte.C’est cette union de savoir-faire et de dévouement, dans la clarté et le respect, qui fait notre force au quotidien, au service de nos patients.
Ensemble, nous restons résolument engagés à pérenniser l’excellence des soins dans la transparence, pour la santé et l’avenir de tous.
Le laboratoire de l’HPGRB : au cœur de la prise en charge médicale au Sud-Kivu
Le laboratoire de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) est aujourd’hui reconnu comme un centre de référence régional. Véritable cerveau moteur de l’hôpital, il contribue activement à la rapidité et à la qualité des soins offerts aux patients.
Un service dynamique en 2025
En cette année 2025, l’équipe du laboratoire travaille dans un rythme régulier et maîtrisé.
Grâce à un engagement collectif autour de la rigueur, de la ponctualité et de la précision, les résultats d’analyses sont désormais fournis dans des délais raisonnables, réduisant le temps d’attente des patients.
Un système de suivi des examens est mis en place pour s’assurer du respect strict des délais, avec une équipe dédiée qui fait la liaison entre le laboratoire et les différents services et départements de l’hôpital. Cette réactivité permet de détecter rapidement les urgences médicales, tout en renforçant la confiance des patients.
Le circuit débute par un formulaire de demande d’examens, dûment rempli et signé par un médecin. Après prélèvement de l’échantillon, le patient est informé du temps moyen d’attente, qui oscille entre 30 minutes et 2 heures, en fonction de l’examen demandé. À noter que les cultures, techniques qui permettent la multiplication des germes pour une identification plus aisée des pathogènes, ainsi que des médicaments actifs sur la maladie, peuvent exiger plus de 24 heures d’attente. Le respect de ce temps, une devise pour notre laboratoire, renforce la crédibilité du service.
Une organisation structurée en six unités principales
Le laboratoire de l’HPGRB est composé de six grandes unités, chacune jouant un rôle essentiel dans le diagnostic :
1. Prélèvement
Tout commence ici. Les échantillons sont collectés selon les examens prescrits, puis envoyés au laboratoire central, qui les répartit aux unités concernées. Un suivi rigoureux est assuré jusqu’à la délivrance des résultats.
2. Hormono–Immuno–Sérologie
Cette unité effectue de nombreuses analyses hormonales : hormones thyroïdiennes, hypophysaires, oncologiques (cancer du sein, de l’estomac, etc.). Grâce aux automates acquis, les résultats sont disponibles entre 30 minutes et 1 heure.
Les examens sérologiques y sont également réalisés : VIH, hépatite B, syphilis, virus de l’hépatite C (VHC), chlamydia, cytomégalovirus, rubéole, toxoplasmose et autres.
Un système informatisé (OpenClinic) permet au clinicien d’accéder directement aux résultats, mais chaque fiche imprimée est aussi remise sous pli fermé au patient pour transmission au médecin traitant.
3. Biochimie
Grâce à des équipements modernes, la biochimie de l’HPGRB réalise des analyses biochimiques essentielles pour détecter les maladies rénales, hépatiques, pancréatiques, le diabète et d’autres pathologies métaboliques. Certains paramètres sont aussi analysés par méthode semi-automatique.
4. Bactériologie
Révolutionnée par l’arrivée de l’automate Render, la bactériologie fournit désormais des résultats plus rapidement et avec précision (Render MA120 pour identification et antibiogramme, Render BC32 incubateur pour hémoculture). Cette innovation permet à nos médecins de suivre efficacement les traitements antibiotiques.
Des examens comme la charge virale du VIH, les hépatites B et C, ou encore le stéréotypage du papillomavirus humain (HPV), ainsi que les tests PCR y sont également réalisés.
5. Hématologie
Grâce aux automates, la majorité des examens sont réalisés rapidement : Numération de la Formule Sanguine (NFS), facteurs de coagulation. Seuls la vitesse de sédimentation (VS), le réticulocyte, le frottis sanguin, le myélogramme et la goutte épaisse sont encore faits en méthode manuelle.
6. Banque de sang
Service crucial pour les urgences, la transfusion et les cas critiques, soutenu par un personnel qualifié et une gestion rigoureuse des stocks.
Des équipements à la hauteur des exigences
Depuis 2018, l’hôpital a investi dans le laboratoire en acquérant 11 automates répartis dans les différentes unités du laboratoire. Ces machines permettent :
· Un gain de temps significatif
· Un nombre élevé d’analyses simultanées
· Une réduction des risques pour les techniciens
Avant l’arrivée des automates, les techniciens réalisaient les manipulations manuelles des échantillons, ce qui rendait les processus plus longs et exigeait une vigilance accrue.
Une équipe engagée pour la qualité
Le laboratoire compte aujourd’hui une équipe de 24 prestataires, biologistes, techniciens et infirmiers, bénéficiant d’une formation spécialisée en laboratoire, fruit d’un effort continu pour renforcer les compétences et la qualité des soins.
Chaque jour, le laboratoire accueille entre 100 et 200 patients, provenant de nos départements variés :
Face à cela, la direction de l’HPGRB envisage d’agrandir les locaux du laboratoire pour faire face à l’afflux croissant de patients et accueillir de nouveaux équipements plus intelligents, renforçant la dynamique actuelle.
Retour bref sur l’historique du laboratoire
Avant les années 1990, l’hôpital ne possédait pas son propre laboratoire au vrai sens du terme. Les échantillons étaient envoyés au laboratoire régional de Karhale, ce qui entraînait des délais importants et une prise en charge retardée. Au sein de l’hôpital, ne se faisaient que quelques examens de base.
En 1996, le laboratoire régional est relocalisé dans l’enceinte de l’HPGRB suite à une restructuration.
Les premiers équipements viennent du laboratoire régional, mais complétés progressivement grâce au lobbying de partenaires comme M. Haumont, un bienfaiteur belge.
À cette époque, les techniques reposaient essentiellement sur des méthodes manuelles, avec des contraintes liées à la durée des analyses et aux conditions de travail.
Vers 2000–2001, un bâtiment dédié est construit pour le laboratoire, mais les méthodes restent encore artisanales.
C’est à partir de 2018 qu’un véritable tournant technologique est amorcé : arrivée des automates, numérisation dynamique du système et accès digitalisé aux résultats, amélioration des délais, fiabilité renforcée.
Une fierté régionale en 2025
Aujourd’hui, le laboratoire de l’HPGRB incarne :
· La modernisation médicale
· La transparence dans les résultats
· La qualité du personnel
· L’efficacité dans la prise en charge
Il est à juste titre un motif de fierté pour l’hôpital et pour toute la région.
Le 28 juillet est la Journée mondiale contre l’hépatite. Cette journée internationale a pour but de sensibiliser le public à l’épidémie d’hépatite et de promouvoir des initiatives visant à améliorer l’accès aux services de dépistage et de traitement.
L’hépatite désigne une inflammation du foie pouvant être causée par divers facteurs, tels que des infections virales, des toxines, des médicaments, des maladies auto-immunes ou des abus d’alcool. Les formes les plus répandues d’hépatite virale sont les hépatites A, B, C, D et E.
L’hépatite A et E se transmettent généralement par l’eau ou des aliments contaminés, tandis que les hépatites B, C et D se propagent principalement par contact avec des fluides corporels infectés. Les hépatites virales peuvent également résulter de comportements à risque, comme le partage de seringues ou des rapports sexuels non protégés.
Les symptômes de l’hépatite varient selon la gravité de l’inflammation et la cause. Dans les cas légers, certaines personnes peuvent ne présenter aucun symptôme, tandis que d’autres peuvent éprouver de la fatigue, des douleurs abdominales, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des douleurs articulaires et une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux). Les symptômes peuvent apparaître plusieurs semaines après l’exposition au virus et durer de quelques semaines à plusieurs mois.
Les conséquences de l’hépatite peuvent être graves, surtout si elle n’est pas traitée. L’hépatite aiguë peut se transformer en hépatite chronique, notamment pour les hépatites B et C, ce qui peut entraîner des complications à long terme telles que la cirrhose, le cancer du foie et l’insuffisance hépatique. Ces conditions peuvent nécessiter des interventions médicales complexes, y compris des greffes de foie. De plus, l’hépatite peut également affecter d’autres organes et systèmes du corps, entraînant des complications systémiques.
Le traitement de l’hépatite dépend de sa cause et de sa gravité. Pour l’hépatite A et E, il n’existe généralement pas de traitement spécifique, et la prise en charge se concentre sur le repos, l’hydratation et une alimentation équilibrée. Pour l’hépatite B et C, des antiviraux peuvent être prescrits pour contrôler l’infection et prévenir les complications. Des vaccins sont disponibles pour prévenir l’hépatite A et B. La prévention demeure essentielle, notamment par des pratiques d’hygiène appropriées, des vaccinations et la réduction des comportements à risque.
Au-delà de l’excellence dans la transparence, le département de médecine interne met en avant la compassion et l’humanité dans les soins.
Il offre une prise en charge médicale complète, ainsi qu’un cadre formateur pour les étudiants et stagiaires souhaitant exceller dans leurs futures carrières.
L’équipe veille à créer un environnement accueillant, inclusif et rigoureux, favorable à l’épanouissement de tous.
1.MISSION ET VALEURS
Nous croyons que chaque patient mérite les meilleurs soins possibles, individualisés et fondés sur la compétence et la rigueur médicale. Nos spécialistes expérimentés, associés à un plateau technique moderne, assurent une prise en charge adaptée aux besoins de chaque individu.
2.ACTES SPECIALISES REALISES
Le Département de Médecine Interne effectue plusieurs examens et procédures techniques de référence :
· MAPA (Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle)
· Oxymétrie nocturne
· Autres examens spécialisés selon indication clinique.
3.DISPONIBILITE
· Consultations :
Lundi à Vendredi : 8h – 17h
Samedi : 8h – 12h
· Service ouvert en continu : 24h/24, 7j/7
4.POURQUOI CONSULTER UN INTERNISTE ?
La médecine interne est une spécialité médicale globale qui se concentre sur le diagnostic et le traitement des maladies des organes internes.
Elle s’adresse principalement aux adultes présentant des symptômes parfois banals, pouvant masquer des pathologies complexes, rares ou à présentation atypique.
Les organes concernés incluent notamment : le cœur, le cerveau, le sang, les poumons, le foie, les reins et autres.
5.NOS SERVICES SPECIALISES
Ø Cardiologie
Prévention, diagnostic et traitement des maladies cardiovasculaires.
Ø Dermatologie
Prise en charge des affections cutanées et maladies vénérologiques.
Ø Diabétologie et endocrinologie
Traitement du diabète, des troubles hormonaux et des maladies métaboliques (obésité, thyroïde…).
Ø Hématologie
Suivi des maladies du sang (anémie, drépanocytose, leucémies, etc.).
Ø Hépato-gastro-entérologie
Maladies du tube digestif et de ses annexes (foie, pancréas, rate).
Ø Infectiologie
Gestion des infections communautaires et nosocomiales. Coordination de la lutte contre les épidémies.
Ø Néphrologie
Soins pour les affections rénales et troubles hydro-électrolytiques.
Ø Neurologie
Prise en charge des maladies du système nerveux (AVC, épilepsie…).
Ø Pneumologie
Prévention, dépistage et traitement des maladies respiratoires.
Dans la région, le nom de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) est aujourd’hui associé à une médecine interne d’excellence. Une référence reconnue pour la qualité de ses soins, la rigueur de ses diagnostics et l’humanité de son équipe.