Le département de médecine aiguë de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) vient d’acquérir un nouveau capnographe au sein de son service de soins intensifs grâce au partenariat avec SmileTrain et LifeBox. ” Cet appareil médical joue un rôle essentiel dans la surveillancede la respiration et de l’hémodynamique des malades en ventilation mécanique” , renseigne docteur Masumbuko Franck, chirurgien maxillo-faciale à l’HPGRB et point focal SmileTrain à l’HPGRB.
Grâce à cette technologie, l’équipe soignante peut détecter plus rapidement des problèmes respiratoires graves, comme une obstruction des voies respiratoires, une fuite importante d’air, une intubation dans l’œsophage. Cela permet d’agir vite pour sauver des vies.
Selon le docteur Masumbuko Franck, “cette acquisition vient améliorer la sécurité et la qualité des soins offerts aux patients à l’HPGRB”. Elle s’inscrit dans une démarche de modernisation continue des équipements médicaux au service de la population du Sud-Kivu et d’ailleurs.
Notons que deux prestataires ont récemment été capacités sur l’utilisation optimale de cet appareil grâce à la collaboration de SmileTrain.
Depuis le 30 octobre 2025, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) a lancé une importante campagne chirurgicale dédiée aux enfants atteints d’hydrocéphalie, une affection neurologique due à une accumulation de liquide dans le cerveau.
Cette initiative, menée par l’équipe de neurochirurgie de l’hôpital, vise à redonner espoir à des dizaines de familles venues de différents coins de la province et même d’au-delà.
En ce deuxième jour, trois enfants sont opérés. Tout le processus est scrupuleusement respecté afin d’offrir à chaque patient la meilleure chance de rétablissement.
« Les enfants opérés le sont par voie endoscopique. L’intervention se déroule au niveau de la boîte crânienne, avec possibilité de poser un shunt si un obstacle empêche la bonne circulation du liquide céphalo-rachidien. Nous préparons soigneusement chaque patient sur le plan anesthésique et neurologique, en traçant le trajet du drain. Quand nous parvenons à créer une ouverture naturelle pour le passage du liquide au niveau du plancher du 3ᵉ ventricule, il n’est plus nécessaire d’installer un drain. L’avantage de cette technique est qu’elle est physiologique, ne laisse pas de matériel étranger dans le corps et favorise une récupération rapide, tout en réduisant la durée d’hospitalisation et les risques postopératoires »,explique le Dr Safari Mudekereza Paterne, neurochirurgien, rencontré en salle d’opération pendant la préparation d’une patiente.
Parmi les familles présentes, Faraja, maman d’un bébé de 9 mois venue de Goma, garde espoir.
« Depuis ma grossesse, l’échographie avait révélé une anomalie : la tête de mon bébé était trop grande. Après l’accouchement, ma fille a été opérée à Goma, mais avec le temps, son tour de tête a continué d’augmenter. Heureusement, mon frère a entendu sur les réseaux que l’HPGRB lançait une campagne pour les enfants atteints d’hydrocéphalie. Nous sommes venus sans tarder. Aujourd’hui, les médecins sont à l’œuvre, et j’ai foi que tout se passera bien pour ma première-née », confie-t-elle avec émotion à la cellule de communication de l’hôpital.
Cette campagne d’une semaine s’inscrit dans la mission sociale de l’Hôpital Provincial de rendre les soins spécialisés accessibles à tous.
Pour rappel, l’hydrocéphalie résulte d’une accumulation anormale de liquide dans le cerveau, causée par un blocage ou une mauvaise absorption de ce liquide.
Elle peut être présente dès la naissance, à cause d’une malformation congénitale ou d’une infection pendant la grossesse.
L’hydrocéphalie peut aussi apparaître après la naissance, à la suite d’une méningite, d’une hémorragie cérébrale, d’une tumeur ou d’un traumatisme crânien.
Il est cependant important de savoir que l’hydrocéphalie se soigne. Grâce à une intervention chirurgicale bien conduite et à un suivi médical régulier, les enfants opérés peuvent retrouver une vie normale et une bonne qualité de vie.
Le 29 octobre marque la journée mondiale de lutte contre l’AVC.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale qui se produit lorsque le flux sanguin vers une partie du cerveau est interrompu, ce qui peut entraîner des lésions cérébrales. Il existe deux types principaux d’AVC : l’AVC ischémique, qui est causé par un caillot sanguin, et l’AVC hémorragique, qui résulte de la rupture d’un vaisseau sanguin. Il est essentiel de reconnaître rapidement les signes d’un AVC pour limiter les dégâts.
Les causes de l’AVC sont multiples. Parmi les facteurs de risque, on trouve l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’obésité et un mode de vie sédentaire. D’autres éléments, comme l’âge, les antécédents familiaux et certaines maladies cardiaques, augmentent également le risque. Pour prévenir les AVC, il est important de gérer ces facteurs de risque, notamment en adoptant un mode de vie plus sain.
Les symptômes d’un AVC peuvent être repérés grâce à l’acronyme FAST : Face (visage) : un affaissement d’un côté du visage ; Arms (bras) : difficulté à lever un bras ; Speech (parole) : discours confus ou difficulté à parler ; Time (temps) : il est crucial d’agir rapidement en appelant les services d’urgence. D’autres signes peuvent inclure des maux de tête soudains, des troubles de la vision ou des vertiges.
Les conséquences d’un AVC peuvent être très graves et varient selon la gravité et la localisation de l’accident. Les patients peuvent souffrir de paralysie, de troubles de la parole, de problèmes cognitifs et d’une baisse de la qualité de vie. La réhabilitation est souvent nécessaire et peut inclure des thérapies physiques, occupationnelles et de la parole pour aider les patients à retrouver leur autonomie.
La prévention des AVC repose sur des actions proactives. Adopter un mode de vie sain est fondamental : une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et céréales complètes, ainsi qu’une activité physique régulière, peuvent réduire considérablement le risque. Il est également important de surveiller régulièrement sa pression artérielle et son taux de cholestérol, et de consulter un médecin pour un suivi approprié.
En résumé, la lutte contre l’AVC nécessite une sensibilisation accrue, une identification rapide des symptômes et une prévention active. En adoptant des habitudes de vie saines et en surveillant les facteurs de risque, il est possible de diminuer l’incidence de cette maladie grave et d’améliorer la santé cérébrale de la population.
L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), à travers son Département de Chirurgie, informe la population du Sud-Kivu et des environs du lancement d’une campagne spéciale d’opérations de l’hydrocéphalie, prévue à partir du mercredi 29 octobre 2025 au sein de ses installations.
UNE PRISE EN CHARGE ACCESSIBLE ET INNOVANTE.
L’hydrocéphalie est une affection caractérisée par une accumulation anormale de liquide dans le cerveau, entraînant une augmentation du volume de la tête chez l’enfant.
Consciente des difficultés auxquelles font face de nombreuses familles, l’HPGRB organise cette campagne afin de faciliter l’accès aux soins spécialisés à des conditions exceptionnellement allégées.
“Les interventions seront réalisées par voie endoscopique, une technique moderne et moins invasive. Elle permet d’intervenir à l’aide d’une caméra sans recourir à la mise en place d’un drain, ce qui réduit les risques post-opératoires et favorise une meilleure récupération des enfants opérés.” laisse entendre le Dr Safari Mudekereza Paterne, neurochirurgien à l’HPGRB.
Fidèle à sa devise, « Excellence dans la transparence », l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu réaffirme, à travers cette initiative, son engagement à offrir des soins de qualité et à demeurer un centre de référence régional pour la prise en charge des pathologies neurochirurgicales.
Ainsi, les parents d’enfants présentant des signes d’hydrocéphalie sont priés de se présenter à l’hôpital dès le lundi 27 octobre 2025 pour les consultations préopératoires et l’enregistrement.
• 📍 Lieu : Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu
L’ostéoporose est une maladie qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse, rendant les os fragiles et plus susceptibles de se fracturer. Plusieurs facteurs contribuent à son développement, notamment le vieillissement, dont le risque augmente particulièrement après la ménopause chez les femmes en raison de la baisse des niveaux d’œstrogènes.
Des antécédents familiaux d’ostéoporose peuvent également accroître le risque. Une alimentation pauvre en calcium et en vitamine D, ainsi qu’un manque d’activité physique, favorisent la maladie.
De plus, une consommation excessive d’alcool et le tabagisme sont des facteurs de risque, tout comme certaines maladies telles que l’hyperthyroïdie, les maladies auto-immunes ou les troubles hormonaux, qui peuvent contribuer à la perte osseuse.
Les conséquences de l’ostéoporose peuvent être graves : les fractures, notamment au niveau de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, sont les complications les plus fréquentes et peuvent entraîner des douleurs chroniques et une perte d’autonomie.
La compression des vertèbres peut provoquer des déformations de la colonne vertébrale, telles que la cyphose (dos voûté). Par ailleurs, la peur des chutes et des fractures peut diminuer la qualité de vie et engendrer de l’anxiété et de la dépression.
La prévention est essentielle pour réduire le risque d’ostéoporose. Il est crucial de consommer des aliments riches en calcium (comme les produits laitiers et les légumes verts) et en vitamine D (tels que les poissons gras et les œufs). Pratiquer des exercices de résistance et des activités portant du poids, comme la marche ou la danse, aide à renforcer les os.
Il est également conseillé de limiter la consommation d’alcool et d’arrêter de fumer. Les femmes et les hommes à risque devraient passer des examens de densité osseuse, surtout à partir de 50 ans.
Le traitement de l’ostéoporose vise à renforcer les os et à prévenir les fractures. Des médicaments tels que les bisphosphonates, les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM) et les traitements hormonaux peuvent être prescrits pour améliorer la densité osseuse.
Des suppléments de calcium et de vitamine D peuvent également être recommandés pour combler les carences. Il est essentiel d’informer les patients sur les risques et les stratégies de prévention pour une gestion efficace de la maladie.
En conclusion, l’ostéoporose est une maladie complexe qui nécessite une approche préventive et thérapeutique adaptée. Une attention particulière à la nutrition, à l’activité physique et à la gestion des facteurs de risque peut significativement réduire l’incidence de cette affection.