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Category Archives: News

10 mai, journée mondiale du lupus

Le lupus est une maladie inflammatoire qui se manifeste lorsque le système immunitaire s’attaque à ses propres tissus. Cette affection peut affecter divers organes, notamment les articulations, la peau, les reins, les cellules sanguines, le cerveau, le cœur et les poumons.

Les symptômes du lupus sont variés et peuvent inclure de la fatigue, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et de la fièvre. Ces symptômes peuvent survenir par épisodes, appelés poussées, avant de s’atténuer temporairement.

Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour le lupus. Les soins se concentrent sur l’amélioration de la qualité de vie des patients en contrôlant
les symptômes et en réduisant la fréquence des poussées.

 
La première étape pour gérer la maladie consiste souvent à adopter des changements de mode de vie, notamment en ce qui concerne l’exposition au soleil et l’alimentation. D’autres stratégies de gestion incluent la prise de médicaments, tels que des anti-inflammatoires et des stéroïdes

Journée Internationale de l’infirmière: 208 infirmiers contribuent à la promotion de la santé et la prévention des maladies à l’HPGRB.

L’humanité célèbre la journée de l’infirmière le 12 mai de chaque année. Une célébration qui vise à rendre hommage au rôle essentiel des infirmiers et infirmières dans les soins de santé, la société et l’économie mondiale.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), les infirmiers font partie du corps paramédical et sont de nos jours au nombre de 208.

« En marge de cette commémoration en cette année 2025, nous profitons de votre micro pour rendre des hommages mérités à tous les infirmiers et infirmières de notre hôpital qui abattent un grand travail jour et nuit au chevet des malades. Ces derniers sont affectés dans les différents départements et unités de l’HPGRB et chacun pour ce qui le concerne, à son poste d’attache, fait le nécessaire pour soulager, atténuer les douleurs de nombreux patients qui foulent l’hôpital. Nous nous assurons de ce fait en tant que responsable du corps que toutes les prescriptions faites par les médecins de chez nous sont exécutées sans faille par nos collègues infirmiers et cela dans le strict respect des normes déontologiques de l’infirmier congolais. » confie M.Amani MUZINDUSI Christian, Directeur de Nursing à la cellule de communication de l’HPGRB.

Tout en remerciant également la direction de l’hôpital pour son appui à ces prestataires clés au sein de l’HPGRB.

« Avant de revenir vers notre hiérarchie, je profite d’abord de cette occasion pour souhaiter un repos à tous les infirmiers de l’hôpital provincial qui ont succombé têtes hautes entre la période qui sépare la célébration de cette année et la précédente. Et maintenant à notre direction, nos sincères remerciements et encouragements pour ses efforts en faveur des infirmiers. Elle ne cesse de les valoriser, les respecter, les protéger, investir en eux mais aussi leur offrir un cadre acceptable d’humanité pour s’acquitter valablement de leurs tâches ». Ajoute le responsable de nursing, M.Muzindusi.

Conscients de multiples défis (Surcharge du travail, Financiers, Sécuritaires et autres) dans lesquels les infirmiers sur l’étendue du Pays sont appelés à travailler, M. Amani Muzindusi Christian lance un appel à tous les décideurs et intervenants dans le domaine de la santé à tous les niveaux à envisager des solutions durables pour leur bien-être.

Sachez que le thème choisi pour cette année 2025 en marge de cette commémoration est, «Nos infirmières, notre Avenir. Prendre soin des infirmières renforce les économies ».

6 mai 2025: journée mondiale de l’asthme, une pathologie prise en charge à l’HPGRB.

La Journée mondiale de l’asthme, célébrée le 6 mai 2025, a pour objectif de sensibiliser le grand public à cette maladie ainsi qu’à ses répercussions sur la vie des individus qui en souffrent. 

Elle vise également à promouvoir la prévention et la gestion de cette affection respiratoire chronique. « Rendre les traitements inhalés accessibles à TOUS », est le fin thème de cette année. 

Globalement, le rapport mondial sur l’asthme indique que la prévalence de l’asthme est estimée à près de 9,1 % chez les enfants, de 11,0 % chez les adolescents et de 6,6 % chez les adultes .

Considérée comme une pathologie respiratoire chronique qui affecte les voies aériennes, l’asthme entraîne des épisodes de respiration sifflante, de toux, d’essoufflement et une sensation d’oppression thoracique. Cette condition résulte d’une inflammation des bronches, qui se contractent et produisent un excès de mucus, rendant la respiration difficile.

Les causes de l’asthme sont multiples et peuvent inclure des facteurs génétiques, des allergies (telles que celles au pollen, aux acariens ou aux poils d’animaux), des irritants environnementaux (comme la fumée de cigarette ou la pollution de l’air), ainsi que des infections respiratoires. Les symptômes peuvent être déclenchés par des efforts physiques, des variations climatiques ou des émotions intenses.

Le diagnostic de l’asthme repose sur des tests de fonction pulmonaire, l’examen des antécédents médicaux et des évaluations cliniques. Le traitement comprend généralement des médicaments anti-inflammatoires, tels que les corticostéroïdes inhalés, ainsi que des bronchodilatateurs destinés à soulager les symptômes. La gestion de l’asthme implique également l’évitement des facteurs déclenchants et l’éducation des patients sur la reconnaissance des signes annonciateurs d’une crise.

Avec un suivi adéquat et un traitement approprié, les personnes asthmatiques peuvent mener une vie active et épanouissante.

Sachez que, l’asthme est une pathologie prise en charge à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) dans son département de médecine interne.

Journée Mondiale de l’hygiène des mains : « Les gants, parfois, L’hygiène des mains, toujours ».

Le 5 mai marque la Journée mondiale de l’hygiène des mains. 

L’hygiène des mains est le meilleur moyen de prévenir la propagation des germes dans les milieux de soins ainsi que dans la communauté et permet donc de prévenir de nombreuses infections associées aux soins.

Comme nous l’explique le Dr Judith Bukababaz, responsable du service d’hygiène à l’HPGRB ;

“l’hygiène des mains permet d’éliminer la saleté visible et les germes. Elle est la première précaution dans la lutte contre les infections nosocomiales et les maladies des mains sales.   Voilà pourquoi, nous encourageons toute personne à adopter de manière spontanée les pratiques de l’hygiène des mains pour se protéger,  protéger les collègues,  les patients mais aussi toute la communauté.  Elle peut se faire de  2 manières : Pour la première, il s’agit du lavage à l’eau propre et au savon surtout quand la saleté est visible. La deuxième manière implique quant à elle la friction au gel ou solution hydraulique alcoolique. Il est important donc de signaler à ce niveau que le port des gants ne dédouane pas le personnel soignant de l’hygiène des mains. Pour ce faire, certains préalables doivent être respectés. C’est notamment le retrait des bijoux des mains et avant bras, avoir les ongles courts sans vernis écaillé et pas d’ongles collés, les manches doivent être relevées, les 5 indications pour l’hygiène des mains doivent aussi être respectées.” 

Cette dernière ajoute que le respect de la technique de l’hygiène des mains contribue à améliorer la qualité des soins en milieu hospitalier en particulier. Il faut pour cela;

  1. Remplir la paume, 
  2. Paume contre paume, 
  3. dos de la main, 
  4. espaces interdigitaux, 
  5. dos des doigts dans la main opposée,  
  6. pouce de la main gauche, 
  7. pulpe des doigts, 
  8. Séchage.  
  9. Pour le lavage des mains on ajouter;
  10. Mouiller les mains à l’eau, 
  11. Rinçage à  l’ eau, 
  12. Séchage, 
  13. Fermeture du robinet; insiste t-elle pour conclure

A l’hôpital Docteur, quelles sont les indications pour l’hygiène des mains ?

Les 5 indications pour l’hygiène des mains sont: 

1. Avant contact avec le patient,

2. Avant chaque geste aseptique,

3. Après exposition à un liquide biologique, 

4. Après contact avec le patient,

5. Après contact avec l’environnement du patient.

Au niveau de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), le service d’hygiène s’assure que les patients de cet établissement du rang tertiaire, leurs proches et toute autre personne qui fréquente les enceintes de l’hôpital ne courent aucun risque d’y choper des infections. 

L’hygiène hospitalière est une discipline qui met en place des pratiques pour la prévention des infections associées aux soins,  à la diffusion des bactéries multiples résistantes ou autres infections contagieuses. 

Ainsi, le service d’hygiène de l’HPGRB s’occupe de l’hygiène des mains,  la gestion des déchets,  la décontamination et nettoyage des lignes, la stérilisation des matériels,  le nettoyage et la décontamination des salles des soins. A ces tâches s’ajoutent l’hygiène de la tenue du personnel,  la sécurité des injections,  l’hygiène respiratoire, la vaccination  du personnel et la lutte contre les germes multi résistants. 

En tout, 128 agents, dont 121 hygiénistes, s’emploient chaque jour à cette tâche pour le bien-être des personnes qui fréquentent l’hôpital.

« Il est possible d’améliorer la qualité de vie des enfants présentant des troubles du spectre autistiques tout au long de leur vie » (Dr Germain Mudumbi, pédiatre à l’HPGRB).

Le 2 avril marque la journée mondiale de l’Autisme.

Les troubles du spectre autistique dit Autismeregroupent un ensemble de troubles neuro-développementaux entraînant un dysfonctionnement dans le langage, le comportement et les interactions sociales réciproques .

Le langage peut être affecté de façon qualitative (compréhension du langage) etquantitative (répertoire de mot ou vocabulaire peu fourni) . Pour la qualité par exemple, les mots sont peut-être bien prononcés par l’enfant mais sont utilisés de manière inappropriée. Son vocabulaire n’est pas assez fourni pour lui permettre de communiquer normalement.

Le comportement , est considéré comme stéréotypé, répétitif et peu diversifié dans les jeux et les centres d’intérêts. Par exemple, c’est un enfant qui peut se taper la tête sans raison, jouer beaucoup (hyperactivité), utiliser certains objets ou jouets et pas d’autres.

Les interactions sociales réciproques(attitude envers les parents, frères et sœurs, collègues,…).

« Ces symptômes peuvent être précoces ou n’apparaitre que lorsque la demande sociale des interactions dépasse les capacités limitées de l’enfant. C’est en général au fur et à mesure que l’enfant grandit, souvent avant ses 3 ans, que ses proches découvrent certaines anomalies qui les alertent. Les enfants présentent ces troubles à des degrés variables. Certains enfants qui ont des troubles du spectre autistique peuvent avoir des troubles plus prononcés dans un ou l’autre domaine (pour certains ce sera le langage ou le comportement qui seront plus affectés et pour d’autres ce seront les interactions sociales). Certains enfants ont des troubles assez mineurs qu’ils peuvent rester méconnus pendant plusieurs années voire même jusqu’à l’âge adulte » explique le Dr Germain Mudumbi, neuropédiatre à l’HPGRB.

A en croire les informations du département de pédiatrie de l’HPGRB, jusqu’en ce mois d’avril 2025, une centaine d’enfants sont suivis pour troubles du spectre autistique avec des rendez-vous trimestriels. Cette affection chroniquepeut être considérée désormais comme fréquente dans notre société, peut-être parce que le diagnostic se pose de plus en plus facilement.

Qu’en-est-il de causes du trouble du spectre autistique (autisme) ?

La cause n’est ni unique ni directe. C’est une interaction entre les facteurs génétiques, biologiques et environnementaux.

Ø  Pour les facteurs génétiques,certains gènes sont impliqués dans l’apparition de l’autisme (L’X-fragile et d’autres gènes impliquant le chromosome X).

Ø  Les facteurs neurobiologiques : Une perturbation des connexions entre les neurones pouvant se manifester par une croissance rapide de la tête ; les anomalies focales ou généralisées de la substance grise et blanche

Ø  Parental : L’âge avancé de deux parents peut favoriser des mutations de novo et conduire à des anomalies génétiques dont certaines peuvent être responsables des troubles du spectre de l’autisme.

Ø  Environnementaux et périnataux : toxiques, tératogènes, problèmes périnataux (asphyxie, infections anté- et périnatale, prématurité)

Ø  Les médicaments pris par la mère pendant la grossesse comme la dépakine, les inhibiteurs de la sérotonine.

Ø  Pas de corrélation avec la vaccination.

En agissant sur ces facteurs ci-hautes cités, notamment la bonne prise en charge de la grossesse et l’accouchement, la prévention de la prématurité, la prescription adaptée des médicaments pendant la grossesse pourrait réduire la prévalence des troubles du spectre autistique.

Quel autre message avez-vous à placer en dernier lieu en lien avec cette pathologie Docteur ?

« L’autisme étant une maladie chronique va demander un diagnostic précoce, une prise en charge continue impliquant plusieurs prestataires (multidisciplinaires). La prise en charge a pour objectif d’agir sur les différents troubles qui présentent l’enfant favorisant ainsi l’intégration sociale, la scolarité et par conséquent l’amélioration de la qualité de vie. Cette prise en charge implique non seulement le personnel soignant, mais aussi les parents et toute la famille. Ainsi, un diagnostic précoce permet une prise en charge rapide et précoce favorisant un meilleur pronostic. Lorsque la prise en charge est tardive, les chances d’améliorations deviennent faibles. Les parents qui remarquent des troubles de comportement, un retard de langage ou des difficultés d’intégration chez leurs enfants doivent les amener en consultation sans tarder pour une évaluation conclue par le Dr Mudumbi.

Sachez que le thème choisi cette année 2025 en marge de la célébration de la journée mondiale de l’autisme est « l’innovation au service de l’accompagnement et du parcours de vie des personnes avec autisme ».