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HPGRB : LE PERSONNEL FEMININ ECOUTE LES CRIS DE DETRESSE DES PATIENTES INDIGENTES

THE FEMININE STAFF HEARD THE INDIGENT

La femme incarne l’amour, la générosité et la douceur.

Alors que le monde entier décrie la crise économique due à l’apparition de la pandémie mondiale à Covid19, ainsi que des multiples guerres à répétition, le personnel féminin de l’Hôpital Provincial de Référence de Bukavu, par leurs petites contributions paient les factures de trois patientes démunies.

Seules les œuvres parlent, ces dames et filles agents de l’hôpital ont décidé de faire des actions louables à chaque manifestation. Selon elle, assister celles qui sont dans un besoin est la meilleure façon de célébrer le mois de la femme.

«  Au travers nos contributions, en grignotant sur ce que nous gagnons, nous jugeons utile de permettre à certaines femmes qui ont passé de longues périodes d’hospitalisation de regagner leurs familles. Comme des mères nous nous sommes senties touchées par la misère qui frappe notre communauté et plus particulièrement la femme qui en est la plus victime. Nous invitons le gouvernement à réfléchir sur la question d’assurance santé », a interpellé madame Vumilia Mwinja, Directrice adjointe de nursing à l’HPRGB.

Madame Vumilia conscientise d’autres patients à faire aussi preuve de bonne foi en payant progressivement  leurs factures. Car, dit-elle, le geste de générosité ne peut être posé qu’envers un patient qui a la reconnaissance et la bonne volonté.

Dans leur lutte, les femmes de l’Hôpital Provincial Général de Référence réunies  au sein de la commission genre, sont décidées d’aller trop loin en prêtant main-forte au service social de l’hôpital afin d’aider à la mesure du possible les nécessiteux.

Les bénéficiaires de ces actes de bonne foi, n’ont pas caché leurs émotions. Avec des larmes aux yeux, elles remercient leurs bienfaitrices et les encouragent d’aller encore trop loin.

« Je ne sais pas quoi dire, seulement je dis merci à Dieu qui me surprend positivement. J’étais dans le désespoir et découragement, car j’ai plus de 6 mois d’hospitalisation et voilà je n’ai payé que   100$. Aujourd’hui le personnel féminin vient de payer ma facture. Mon mari est interné aussi à Ciriri, car on lui a amputé la jambe. Que Dieu bénisse cet hôpital et son personnel », a-t-elle reconnu.