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25 avril, Journée M. de la lutte contre le paludisme : Une pathologie fréquemment traitée à l’HPGRB.

Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par le moustique Anophèle femelle, capable de tuer et de handicaper. 

Touchant environ 300 millions de personnes à travers le monde chaque année, le paludisme est responsable de plus d’1 million de décès, principalement chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne.

“Il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas ne soit signalĂ© Ă  l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu (HPGRB)” confie le Dr Christian Tshongo interniste Ă  l’hĂ´pital provincial.

CommĂ©morĂ©e le 25 avril, la journĂ©e mondiale contre le paludisme est une occasion phare d’unir les diffĂ©rentes synergies pour lutter contre cette maladie mortelle et prendre de l’Ă©lan en faveur d’un monde sans paludisme. 

Grâce Ă  une sensibilisation accrue et une prise de conscience collective, l’on peut parvenir Ă  un impact certain en vue d’endiguer ce phĂ©nomène ; en agissant et en luttant pour un monde sain.

“Le paludisme est une maladie grave dans la mesure où, mal traité ou hors temps voulu, il engage sérieusement le pronostic vital du patient. Nous recevons régulièrement des malades des tranches d’âges confondues souffrant de cette pathologie ici. Les enfants sont envoyés au département de pédiatrie pour la prise en charge, les femmes enceintes en gynécologie. Nous ici au niveau de la médecine interne, nous nous occupons d’autres adultes. Le traitement peut aller de 3 jours à une semaine selon qu’il s’agit du paludisme simple(traité dans le temps) ou grave (qui résulte typiquement d’un retard de traitement). Un malade peut facilement perdre la vie si la négligence s’en mêle. Voilà pourquoi nous encourageons toute personne aux malaises comme fortes fièvres, maux de tête, de douleurs musculaires, de vomissements, de diarrhées, toux et autre à se rendre immédiatement à l’hôpital.” Laisse entendre le Diabétologue Tshongo.

CrĂ©Ă©e pour mettre en lumière les progrès rĂ©alisĂ©s et les dĂ©fis qui persistent dans la lutte contre cette maladie transmise par les moustiques, cette journĂ©e sert de cri de ralliement pour les gouvernements, les organisations et les individus du monde entier afin qu’ils s’accordent pour cet objectif commun qui est d’Ă©radiquer le paludisme.

Pendant ce temps, plusieurs professionnels de santĂ© recommandent notamment de porter des vĂŞtements longs, pas de rĂ©miniscence d’eau Ă  la maison, utiliser une lotion anti-moustiques, dormir sous moustiquaire imprĂ©gnĂ©e, connaitre les dangers du paludisme pour Ă©viter tant soit peu cette pathologie.

Sachez que la célébration de cette journée mondiale (25avril) rappelle ainsi l’importance de rester mobilisés et unis dans la lutte, tout en soulignant les efforts de partenariat mondial, les avancées médicales et l’éducation des communautés.

Visite de courtoisie d’une dĂ©lĂ©gation du CICR Ă  l’HPGRB.


Visite de courtoisie d’une dĂ©lĂ©gation du CICR, conduite par son responsable du programme santĂ© et prĂ©vention,Xavier Collard de Macquerh, RDC,Ă  l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu.

La dĂ©lĂ©gation  a effectuĂ©, le jeudi 10 avril 2024 Ă  16 heures, une visite de courtoisie auprès de Monsieur Guillaume Bidubula, et Dr Mateso Guy-quesney, respectivement, Directeur administratif et financier et secrĂ©taire du staff mĂ©dical de L’HPGRB.

Reunis dans la salle de rĂ©union du staff mĂ©dical de l’HPGRB, le Directeur Administratif et Financier a adressĂ© le mot de bienvenue a son hĂ´te ainsi qu’à la dĂ©lĂ©gation qui l’accompagnait avant de poursuivre avec une prĂ©sentation globale de l’HPGRB.

A l’entame, Dr Mateso n’a pas manquĂ© de louer l’apport du CICR dans l’offre des soins aux blessĂ©s par armes et autres patients qui frĂ©quentent l’HPGRB et son implication dans d’autres projets de l’hĂ´pital ainsi que l’UCB, UniversitĂ© Catholique de Bukavu.

“Cette collaboration HPGRB-CICR nous a rapportĂ© que des avantages. Nous avons bĂ©nĂ©ficiĂ© des formations qui ont permis Ă  notre institution de se faire une place dans le secteur sanitaire en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Aujourd’hui, nous avons acquis de nouvelles connaissances qui nous permettent de prendre en charge nos patients comme il faut”

Pour sa part, Bidubula Guillaume a magnifiĂ© ce geste par ces temps relativement farouches pour l’ensemble de la population de l’Est de la RDCongo avant de procĂ©der aux autres dĂ©tails en rapport avec leur partenariat.

En réponse, le responsable du programme santé CICR Mr Xavier Collard s’est félicité de cette rencontre qui vient renforcer les liens de bonnes relations qui existent entre les deux Institutions.

Il a, Ă  cet effet, relevĂ© pour s’en rĂ©jouir, l’engagement, l’abnĂ©gation et la bienveillance avec lesquelles les professionnels de l’HPGRB  rĂ©pondent Ă  leurs attentes en rendant des services de qualitĂ© Ă  la population.

Il n’a cependant pas manqué de rappeler le rôle et la mission de son institution au profit des blessés par armes blanches et à feu qui reste le centre de leurs préoccupations et sujet essentiel de deux institutions.

En consĂ©quence, les reprĂ©sentants de l’HPGRB ont plaidĂ© auprès de leur hĂ´te pour la rĂ©alisation de leur projet commun qui sont en cours. C’est notamment celle de l’Ă©cole de chirurgie de guerre et tant d’autres.

La Suède est l’un des pays qui appuient financièrement les actions du CICR. Raison pour laquelle,  Caroline Holmgren, Programme Manager, Agence SuĂ©doise de CoopĂ©ration Internationale pour le DĂ©veloppement et ChargĂ©e de financement pour la RDC est venue palper du doigts les activitĂ©s que le CICR rĂ©alise avec ses partenaires, dont l’HPGRB qui joue un rĂ´le central dans la prise en charge holistique des blessĂ©s par armes. 

Très satisfaite de la collaboration HPGRB-CICR, elle a, Ă  cette occasion, louĂ© la croissance qualitative de l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu. 

La delegation a clĂ´turĂ© sa visite par un tour de l’hĂ´pital et du site prĂ©vu pour l’erection du Pool de formation chirurgicale.

 Notons que cela fait plus de dix que le CICR et L’HPGRB travaillent ensemble pour la prise en charge et l’offre des soins gratuits aux blessĂ©s par armes, certains prisonniers et enfants non accompagnĂ©s.

Mission à Mugogo : Plus de 160 femmes consultées par des Gynécologues-obstétriciens de l’HPGRB le 6 avril 2024.

Le 6 avril 2024, le département de gynécologie-obstétrique de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) a effectué une mission au centre hospitalier Mère-enfant de Mugogo.

Au cours de cette dernière, environ 165 femmes et jeunes filles ont été bénévolement consultées, prises en charge et orientées pour certaines dans leur processus de soins.

Dès 9 heures de ce 6 avril à l’arrivée des missionnaires de Bukavu, plusieurs femmes étaient déjà en attente au centre hospitalier de Mugogo, espérant obtenir soulagement de ces professionnels face à leurs diverses pathologies.

« Je me retrouve ici parce que j’ai eu la nouvelle de l’arrivĂ©e des mĂ©decins spĂ©cialistes de Bukavu Ă  l’église dans un communiquĂ©. Mon ventre va mal. Je ne sais pas ce qui s’y passe au juste. Chaque mois lors de mes menstrues mĂŞme pendant les rapports, j’ai des  douleurs Ă©normes. J’ai foi sincèrement que j’obtiendrai gain de cause Ă  travers ces professionnels » dit Nabintu la quarantaine rĂ©volue.

Zawadi s’est également confiée à la cellule de communication de l’HPGRB avant sa consultation ;

« J’ai deux enfants respectivement de 2 et 1 an. Quand j’avais pris la grossesse du premier, j’ai commencĂ© Ă  constater un gonflement au dessus de mon nombril. C’est comme une boule. Quand je porte un habit qui me colle, certains peuvent confondre cela au nombril pourtant il n’en est pas un. Ça fait de cela 2 ans jour pour jour. Si je me rassasie trop ça fait mal, si j’ai faim ça fait aussi mal. Parfois quand j’essaie de toucher, ça disparaĂ®t. Ça me dĂ©passe. Je suis venue ainsi ici voir les mĂ©decins pour qu’ils me disent c’est quel genre de maladie ça. Je ne me suis jamais fait soigner avant pour raison de moyens financiers. Aujourd’hui on nous a demandĂ© seulement 1$ de consultation ce qui m’a motivĂ©e Ă  me prĂ©senter » explique -t-elle.

Après sa première phase de consultation, l’habitante de Mugogo Charline, est confiante ;

« Je suis venue ici dĂ©sespĂ©rĂ©e mais je commence Ă  reprendre espoir peu Ă  peu. J’ai Ă©tĂ© consultĂ©e par un spĂ©cialiste ici. Il m’a posĂ© beaucoup de questions sur mes malaises auxquelles j’ai rĂ©pondu. Il dit qu’il comprend dĂ©jĂ  un peu mon problème mais il faut que je fasse un examen de laboratoire pour qu’il y voie plus clair encore et me soigne avec prĂ©cision. Je suis partiellement soulagĂ©e et reste confiante » dit cette mère de 3 enfants. 

Le prof. Dr. Guy Mulinganya gynécologue -obstétricien s’est aussi exprimé en ces termes:

« Nous avons Ă©tĂ© formĂ©s pour aider les malades. J’ai fait le dĂ©placement avec mon Ă©quipe aujourd’hui. Nous sommes au total 4 gynĂ©cologues et des prestataires d’appui. Nous avons reçu plusieurs femmes aux problèmes gynĂ©cologiques courants. Nous avons administrĂ© les traitements pour certaines. D’autres devront poursuivre le processus de leurs soins au fur et Ă  mesure. Je suis satisfait du travail qu’a abattu toute l’équipe venue de Bukavu en faveur de ces compatriotes de ce territoire du Sud-Kivu» explique Dr Guy, Ă©galement mĂ©decin directeur de l’HPGRB.

Et à son collègue de Mugogo de renchérir ;

« Nous remercions les gynĂ©cologues-obstĂ©triciens de l’hĂ´pital provincial qui ont effectuĂ© le dĂ©placement vers Mugogo pour rencontrer ces habitantes en gĂ©nĂ©ral vulnĂ©rables. Ils n’ont pas regardĂ© leurs gros diplĂ´mes. Ils ont promis venir aider, soulager les malaises de ces mamans et filles et nous leur serons toujours reconnaissants » laisse entendre Dr Masaba Matthieu mĂ©decin directeur ad. interim du CH mère -enfant de Mugogo.

Il importe de signaler que plusieurs maladies ont été prises en charge. C’est notamment les douleurs pelviennes, les infections génitales, saignements anormaux, les myomes utérins, des cancers gynécologiques, infertilité du couple et autres.

Les consultations sont allées jusque tard vers 22 heures, obligeant certains membres de la délégation à passer la nuit dans cette contrée afin de consulter jusqu’à la dernière patiente.

Descente de spécialistes de gynécologie  pour des consultations et prises en charge gratuites ce 6 avril 2024  à  Walungu

Ce samedi 6 avril 2024, la population de Mugogo, en chefferie de Ngweshe, territoire de Walungu recevra la visite de spécialistes en gynécologie pour des consultations et prises en charge gratuites.

Le but de cette mission organisĂ©e par l’HĂ´pital Provincial GĂ©nĂ©ral de RĂ©fĂ©rence de Bukavu(HPGRB) via son dĂ©partement de GynĂ©cologie et ObstĂ©trique est de permettre Ă  toutes les personnes souffrant des problèmes gynĂ©cologiques et les plus dĂ©munies en particulier, de bĂ©nĂ©ficier des soins de qualitĂ© et cela le plus proches de chez elles. 

Cette mission qui aura lieu au Centre Hospitalier Mère-enfant de Mugogo offre plusieurs services notamment : 

– les consultations;

– des examens (Ă©chographie et autres);

– prise en charge mĂ©dicale et chirurgicale;

Plusieurs maladies seront traitées :

-douleurs pelviennes

-infections génitales ( prurit génital et pertes anormales)

-saignements anormaux

-myomes utérins

-infertilité du couple

-cancers gynĂ©cologiques et tant d’autres.

Pour d’amples informations sur cette activitĂ©, veuillez 

nous contacter au +243843520357

Avec l’HPGRB, vous avez des professionnels de santĂ© Ă  votre service.

BIENVENUES A TOUTES !

28 mars : journée mondiale contre l’endométriose

Le 28 mars marque la journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  la sensibilisation Ă  l’endomĂ©triose. C’est l’occasion pour toutes les femmes d’en savoir plus sur cette maladie, sur les symptĂ´mes Ă  rechercher et sur les options thĂ©rapeutiques possibles dont elles peuvent discuter avec leurs professionnels de la santĂ©. 

Qu’est-ce que l’endomĂ©triose ?

L’endomĂ©triose est une affection caractĂ©risĂ©e par la prolifĂ©ration de tissus semblables Ă  la muqueuse utĂ©rine Ă  d’autres endroits du corps. Il s’agit de l’une des maladies gynĂ©cologiques les plus courantes, dont les principaux symptĂ´mes sont la douleur et la stĂ©rilitĂ©. Cette affection peut se dĂ©velopper chez toute fille ou femme ayant des règles, mais elle est particulièrement frĂ©quente chez les femmes dans la trentaine et la quarantaine et peut rendre la grossesse plus difficile.

Les tumeurs de l’endomĂ©triose sont bĂ©nignes (non cancĂ©reuses). Mais elles peuvent tout de mĂŞme causer des problèmes. Les excroissances d’endomĂ©triose peuvent gonfler et saigner de la mĂŞme manière que la paroi interne de l’utĂ©rus le fait chaque mois, c’est-Ă -dire pendant les règles. Cela peut provoquer des gonflements et des douleurs parce que le tissu se dĂ©veloppe et saigne dans une zone oĂą il ne peut pas facilement sortir de votre corps.

A en croire des gynĂ©cologues de l’HPGRB, les femmes atteintes d’endomĂ©triose peuvent prĂ©senter divers symptĂ´mes, notamment:

·       Des règles abondantes 

·       DifficultĂ©s Ă  tomber enceinte

·       Crampes menstruelles douloureuses qui peuvent s’aggraver avec le temps

·       Selles douloureuses ou douleurs Ă  la miction pendant les pĂ©riodes menstruelles

·       Des douleurs pendant ou après les rapports sexuels

·       Douleur dans l’intestin ou le bas-ventre

·       Saignements ou tâches entre les règles

·       Problèmes d’estomac (digestifs) tels que diarrhĂ©e, constipation, ballonnements ou nausĂ©es, en particulier pendant les règles.

Si vous prĂ©sentez l’un de ces symptĂ´mes, parlez-en Ă  votre prestataire de soins de santĂ©. Il pourra procĂ©der Ă  un examen pelvien, Ă  un test d’imagerie (comme une Ă©chographie) ou Ă  un examen de la vessie.

Sachez que, cette pathologie est prise en charge efficacement par le département de gynécologie-obstétrique de l’hôpital provincial.