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28 mars : journée mondiale contre l’endométriose

Le 28 mars marque la journée dédiée à la sensibilisation à l’endométriose. C’est l’occasion pour toutes les femmes d’en savoir plus sur cette maladie, sur les symptômes à rechercher et sur les options thérapeutiques possibles dont elles peuvent discuter avec leurs professionnels de la santé. 

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une affection caractérisée par la prolifération de tissus semblables à la muqueuse utérine à d’autres endroits du corps. Il s’agit de l’une des maladies gynécologiques les plus courantes, dont les principaux symptômes sont la douleur et la stérilité. Cette affection peut se développer chez toute fille ou femme ayant des règles, mais elle est particulièrement fréquente chez les femmes dans la trentaine et la quarantaine et peut rendre la grossesse plus difficile.

Les tumeurs de l’endométriose sont bénignes (non cancéreuses). Mais elles peuvent tout de même causer des problèmes. Les excroissances d’endométriose peuvent gonfler et saigner de la même manière que la paroi interne de l’utérus le fait chaque mois, c’est-à-dire pendant les règles. Cela peut provoquer des gonflements et des douleurs parce que le tissu se développe et saigne dans une zone où il ne peut pas facilement sortir de votre corps.

A en croire des gynécologues de l’HPGRB, les femmes atteintes d’endométriose peuvent présenter divers symptômes, notamment:

·       Des règles abondantes 

·       Difficultés à tomber enceinte

·       Crampes menstruelles douloureuses qui peuvent s’aggraver avec le temps

·       Selles douloureuses ou douleurs à la miction pendant les périodes menstruelles

·       Des douleurs pendant ou après les rapports sexuels

·       Douleur dans l’intestin ou le bas-ventre

·       Saignements ou tâches entre les règles

·       Problèmes d’estomac (digestifs) tels que diarrhée, constipation, ballonnements ou nausées, en particulier pendant les règles.

Si vous présentez l’un de ces symptômes, parlez-en à votre prestataire de soins de santé. Il pourra procéder à un examen pelvien, à un test d’imagerie (comme une échographie) ou à un examen de la vessie.

Sachez que, cette pathologie est prise en charge efficacement par le département de gynécologie-obstétrique de l’hôpital provincial.

L’HPGRB satisfait de la mission de son service d’ophtalmologie à Mugogo.

Au total 192 patients ont été consultés le 16 mars 2024 à Mugogo dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu parmi lesquels 15 glaucomateux. Ceci à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale du glaucome qui s’est déroulée  du 10 au 16 mars pour le compte de cette année 2024. Le glaucome est une maladie oculaire liée à une hypertonie oculaire qui peut prendre différentes formes et dans certains cas causer la cécité.

Composés de deux ophtalmologues et 3 infirmiers du service d’ophtalmologie de l’HPGRB, ces missionnaires ont été satisfaits d’avoir consulté cet important nombre de patients aux maux d’yeux dans cette partie du Sud-Kivu.

Le Dr Déo Ngoma Basedeke est ophtalmologue et chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital provincial ;

« Nous sommes assez satisfaits de notre passage au centre hospitalier mère-enfant de Mugogo, une structure sanitaire qui travaille en étroite collaboration avec l’HPGRB. Plusieurs habitants de ce coin en majorité aux faibles revenus étaient au rendez-vous pour se faire examiner. Les hommes, femmes comme enfants. Nous avons diagnostiqué divers problèmes oculaires au cas par cas. Parmi les consultés, 15 glaucomateux. Nous avons encouragé beaucoup de ces compatriotes à venir à l’hôpital provincial à Bukavu pour la suite de leur prise en charge où nous avons un plateau médico-technique complet pour un suivi optimal » laisse-t-il entendre.

Furaha Nabintu, mère de 6 enfants s’est également exprimé en ces termes après sa consultation ;

« Ça fait de nombreux mois que j’ai de sérieux problèmes avec mes yeux. Je ne pouvais pas arriver facilement à Bukavu pour être soignée faute de moyens. Quand j’ai entendu dire que les spécialistes viendraient, j’ai vraiment été consolée avant même qu’ils ne me touchent. Voilà maintenant l’un d’eux vient de m’examiner et j’ai payé seulement 1 dollar. Comme si cela ne suffisait pas, ces médecins m’ont même donné un médicament à mettre dans les yeux gratuitement, que Dieu le leur rende. Il semble que j’avais une sècheresse oculaire qui provoquait les irritations de la cornée et entrainait certaines infections oculaires » dit d’un air jovial cette femme, la quarantaine révolue.

Il importe de signaler que certains prestataires de ce service ont passé la nuit du 16 mars à Mugogo ; reprenant au 17 les consultations pour s’assurer que le dernier patient enregistré soit examiné.

A Bukavu, pour le suivi sans faille de patients aux maux oculaires, l’HPGRB vient d’acquérir sur fonds propres deux matériels de dernière génération. Il s’agit notamment de la Tomographie par Cohérence Optique (OCT) ainsi que le champ visuel automatique.

Semaine du glaucome : le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en mission à Mugogo ce 16 mars 2024.

Cette année 2024, la semaine du glaucome s’étend du 10 au 16 mars. Le glaucome est une maladie de l’œil associée à la destruction progressive du nerf optique.

 Le plus souvent causée par une pression trop importante de l’intérieur de l’œil, cette pathologie peut prendre différentes formes et causer la cécité dans certains cas.

Plusieurs traitements sont cependant envisageables (collyre, laser, chirurgie,…) afin de protéger le nerf optique en réduisant la pression Intra-oculaire et limiter ainsi l’évolution de la maladie, confie dans Santé Plus Magazine de l’HPGRB l’ophtalmologue Gloria Simba. 

Toutefois, cette spécialiste de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) ajoute que s’il y a une baisse ou une perte de l’acuité visuelle au moment du diagnostic, celle-ci est irréversible. 

D’où l’importance du dépistage précoce au moindre malaise oculaire ainsi que du contrôle de routine au moins une fois l’an dès 40 ans.

Que prévoit l’Hôpital Provincial, en marge de cette commémoration ?

« Nous sommes déjà en pleins préparatifs de la journée du 16 mars depuis le 11 en participant à l’émission de l’hôpital pour parler à notre public. Nous remercions en passant notre direction d’avoir rendu possible cette mission. Les communiqués sont déjà diffusés dans des paroisses et médias de Walungu. Les affiches sont aussi déjà placées dans des coins chauds. Nous allons nous déplacer le 16 mars vers Mugogo dans le territoire de Walungu toujours au Sud-Kivu. Mon collègue ophtalmologue,  le Dr Déo Ngoma et moi-même. Nous serons accompagnés par les 3 infirmiers du service d’ophtalmologie de l’HPGRB. Une fois à l’endroit, les habitants de cette contrée seront consultés par notre équipe qui déploiera certains matériels vers Mugogo à cet effet ! Après, ceux qui seront diagnostiqués du glaucome, seront suivis de près » ajoute le Dr Simba.

Sachez qu’au total plus de 200 malades sont attendus pour cette activité. Les enregistrements ont déjà commencé au centre hospitalier mère-enfant de Mugogo où les consultations se feront le 16 mars 2024.

L’HPGRB inclut l’ORL dans la prise en charge gratuite des fentes labio-palatines.

Début, ce mardi 12 mars de la prise en charge gratuite en  ORL des enfants avec fentes labiopalatines à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. 

Selon le Docteur Franck Masumbuko, chirurgien maxillo-faciale et plastique du visage à L’HPGRB, ceci vise à assurer un fonctionnement correct de l’oreille.

« Pour mieux fonctionner, l’oreille doit en permanence rééquilibrer les pressions auriculaires. Chez le commun des mortels, la régulation se fait  grâce à la trompe d’Eustache : ce conduit cartilagineux reliant l’oreille moyenne aux fosses nasales rééquilibre la pression atmosphérique et la pression de l’oreille moyenne. C’est la contraction des muscles tenseurs et releveurs du voile du palais qui régulent son ouverture »signale le chirurgien.

Malheureusement, en cas d’ une malformation congénitale telle qu’une fente labio-palatine, cette attache musculaire sur le palais n’est donc pas en position normale.

” C’est pourquoi une fente palatine peut altérer l’audition et le bon fonctionnement de l’oreille”, renchérit le spécialiste.

Outre le risque de surinfection bactérienne, l’otite séreuse atténue l’audition, l’accumulation des liquides dans l’oreille constituant un obstacle mécanique qui amortit et atténue les sons.

En l’absence de traitement, le tympan va être progressivement « aspiré » par la différence de pression, d’où sa déformation progressive et son dysfonctionnement chronique. 

C’est ainsi que pour permettre à ces enfants nés avec ces malformations congénitales, de mener une vie normale, l’HPGRB a débuté avec la prise en charge ORL des fentes labiopalatines. Cette intervention bien réussie s’est tenue dans le bloc opératoire pédiatrique avec le concours du service d’ORL de L’HPGRB. 

Le comité de Direction de l’HPGRB remercie son partenaire Smile train pour son soutien manifeste. 

Notons que tous les enfants ayant ce problème sont les bienvenus à l’HPGRB pour une prise en charge de qualité et gratuite.

En rappel, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu est la dernière référence en terme de prise en charge des fentes labiopalatines pour la RDC. 

Pour d’amples informations, contactez nous au +243970597862 ou au +243843520357

8 mars : L’HPGRB célèbre avec ses employées leur victoire progressive entant que travailleuses.

Le 8 mars de l’an, l’humanité célèbre la journée de lutte pour les droits des femmes.

Partageant l’un des temps forts chaque année en actions féministes, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) a encore cette année 2024 fêté au côté de ses employées.

Vêtues en pagnes et T-shirts noirs dotés par la direction de l’Hôpital Provincial, ces dernières ont été visibles en première ligne à la marche pacifique organisée ce 8 mars par le ministère national du genre Famille et enfant et élargie, dans des provinces en marge de cette commémoration.

A l’occasion, les femmes ont souhaité que la paix revienne à l’Est de la RDC ainsi que toutes les zones du Pays en proie à l’insécurité causée notamment par l’activisme des groupes armés.

Elles ont de ce fait été vêtues en noir, couleur de deuil, pour implorer le repos éternel aux âmes des femmes qui ont succombé de suite de ces insécurités ainsi que compatir avec celles qui demeurent victimes de toutes ces atrocités.

De la SONAS à Bukavu au Sud-Kivu au gouvernorat en passant par feu rouge, les femmes de l’HPGRB ainsi que de plusieurs autres organisations publiques et privées ont, au point de chute lu leur mémorandum devant le gouverneur ad.interim Marc Malago reprenant leurs desiderata en rapport avec la situation sécuritaire actuelle du Pays, ainsi que leur représentativité.

Sous une forte pluie, le numéro 1 ad.interim du Sud-Kivu a dit recevoir avec compassion ce mémo des femmes de la province qu’il dirige et a promis l’acheminer à qui de droit au niveau national pour plus d’actions.

Vers 12h30, des chauffeurs de l’HPGRB ont été déployés à Labotte, au niveau du gouvernorat, pour reprendre dignement les travailleuses de cette institution sanitaire publique jusque dans les enceintes de leur cadre de travail.

Juste après, ces dernières ont bu à leurs soifs, mangé à leurs faims à la grande satisfaction de tous les convives constitués entre autres du médecin directeur de l’HPGRB le Prof. Dr. Guy Mulinganya et des représentants des différents départements de l’hôpital.

“Nous remercions la direction de notre hôpital pour l’attention qu’elle accorde aux femmes en les embauchant. Sur un total de 611 agents, les femmes représentent un pourcentage de 42%. Nous souhaitons cependant que nos chefs nous promeuvent davantage à des postes de responsabilité pour un HPGRB plus paritaire.” lit la radiologie Nsimire Solange dans son mot, représentant les femmes de l’hôpital provincial.

Le numéro 1 de l’hôpital provincial a renchéri ;

“ Je suis fier de vous chères femmes de l’HPGRB et surtout de votre apport, chacune en ce qui la concerne, dans le fonctionnement normal de notre structure sanitaire et cela malgré vos multiples tâches familiales. Il est vrai que le score des femmes employées ici est au bon , mais la direction de votre hôpital ne peut que vous encourager à développer un sens de leadership pour qu’au delà du travail quotidien, que vous aspiriez à aller de l’avant et à competir pour les hautes fonctions.” S’adresse Prof. Mulinganya, gynécologue aux femmes présentes à cette activité.

Notons que cette cérémonie s’est tenue au niveau de La Chapelle de l’HPGRB.

Le thème national choisi cette année est « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire. »