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Fin de la mission du service d’ophtalmologie de l’HPGRB ; plus de 90 personnes opérées.

C’est plus de 90 personnes qui ont bénéficié de la phacoémulsification, dite opération sans cicatrice de la cataracte  à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), lors de sa mission qui s’est tenue du 2 au 12 juillet dernier.

Le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en collaboration avec le Prof. Dr. Metwally Sedeek venu d’Egypte, ont assuré un service sans faille aux nombreux patients qui se sont vus satisfaits de ladite mission.

« Nous ne cesserons de remercier tout d’abord la direction de notre hôpital qui l’a une nouvelle fois rendue possible. Plusieurs patients étaient en besoin d’un traitement technologiquement avancé et Dieu merci, la plupart a été soignée pour ce tour. Les autres aussi suivront sans doute. Nous prestions jusque tard dans la nuit à 20 heures. Nous prenions en charge environ une dizaine de patients journalièrement. Les opérations se sont passées sans complications même post opératoires. Les statistiques des opérés ont de ce fait été dominées par les hommes une cinquantaine, une quarantaine de femmes et environ 3 enfants » explique le Dr Gloria Simba, ophtalmologue à l’HPGRB.

COMMENT ÉVOLUENT LES PATIENTS QUI ONT ÉTÉ OPÉRÉS DURANT CETTE MISSION ?

« Nos malades soignés au cours de la mission sont sous notre suivi rapproché actuellement . Ils suivent les soins postopératoires en ambulatoire ici à l’hôpital. Un traitement qui s’étale en général sur 2 semaines à 1 mois maximum. Nous demandons à d’autres patients souffrant de la cataracte éligibles à la phacoémulsification de se présenter au secrétariat du service d’ophtalmologie de l’HPGRB pour des renseignements nécessaires. Une chose est sûre, ils seront aussi pris en charge parce que nous nous sommes assez familiarisés à l’utilisation de cet outil moderne » poursuit notre source.

Plusieurs patients ont de leur côté témoigné de la qualité appréciable des soins reçus lors de cette prise en charge.

La cataracte est entendue comme une opacification de tout le cristallin ou d’une partie de celui-ci constituant sur le plan mondial la première cause de cécité évitable.

Sachez que l’équipe du service d’ophtalmologie de l’hôpital provincial est composée de 3 ophtalmologues dont une femme, deux infirmiers formés en ophtalmologie et un technicien spécialisé en Ophtalmologie.

Vieillir avec un cerveau en bonne santé : quid? Comment prévenir les démences ?

L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, HPGRB en collaboration avec l’Université Catholique de Bukavu organise une conférence ayant pour thème : Vieillir avec un cerveau en bonne santé : quid ? Comment prévenir les démences ?

Au cours de cette conférence à la quelle est convié le corps médical de l’Hôpital Provincial principalement ainsi que les étudiants en Médecine, l’oratrice du jour,  la Professeure docteur Joëlle Chabwine va partager les progrès remarquables en médecine qui ont abouti à l’allongement de l’espérance de vie ainsi que les avantages que cela comporte.

Au sommaire, la prof Chabwine renseigne que les dernières décennies de cette longue vie sont marquées par une charge non négligeable de plusieurs maladies ou facteurs de risques interférant avec une maladie primaire notamment, le trouble ou déclin cognitif d’où la raison d’être de cette conférence.

Ce 17 juillet 2024, à l’amphithéâtre Stanislas-Haumont de l’UCB (dans l’auditoire de Doc 3) ; elle retracera  les déterminants et les enjeux du vieillissement  en bonne santé, tout en parcourant les facteurs  de risque modifiables  des dépenses, et par la même occasion, présenter  le concept émergeant de prise en charge multidisciplinaire, faisant consensus dans le domaine des dépenses ces derniers siècles.

Avant d’être Professeure visiteuse à l’UCB dans la faculté de Médecine à l’UCB, Joelle Chabwine a fait ses études  de Médecine à l’UCB. Ensuite, elle a obtenu un PhD en Neurophysiologie fondamentale à la KU Leuven en Belgique, qu’elle a complété par une spécialisation  clinique en Neurologie aux Hôpitaux Universitaires  de Genève et au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois en Suisse. 

A ce jour, elle est médecin à l’Hôpital de Moutier et enseignante  à l’Université de Fribourg où elle donne des enseignements théoriques et pratiques en Neurologie et en Neuroscience. Elle  est superviseur de plusieurs thèses (PhD et Master) dont celle du Docteur Baguma Marius, Neurologue à l’HPGRB.

Notons qu’il y a quelques années, elle a initié et conduit un projet de recherche sur le Konzo qui lui a permis de superviser la thèse du Professeur Baguma.

Les hygiénistes de l’HPGRB en formation sur l’hygiène hospitalière.

Pendant 4 mois, les hygiénistes de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) suivent une formation sur l’hygiène hospitalière.

A en croire la direction de l’HPGRB, cette capacitation est nécessaire pour la protection de ces agents mais aussi pour un meilleur résultat du service qu’ils sont appelés à rendre pour la satisfaction complète des patients qui fréquentent cette structure sanitaire.

Un hygiéniste est un agent qui fait partie du corps Administratif Technique et Ouvrier (PATO) de l’hôpital provincial. Il a pour rôle de mettre en œuvre les actions relatives à l’hygiène hospitalière, la prévention des risques infectieux, la lutte contre les infections associées aux soins, la lutte contre les pathogènes (bactéries, virus, parasites et champignons).

Selon Guy Thychique Kalume formateur dans ces séances qui prennent fin en septembre prochain, les formations sont organisées de nature à ne pas pénaliser le fonctionnement normal du service ;

« Ils sont au nombre de 116 agents répartis en 6 groupes. Chaque équipe comprend entre 18 et 20 personnes. Les formations sont dispensées dans l’intervalle de 13h et 14h pendant 2 semaines chaque groupe. Jusque-là tout se passe bien et remercions l’hôpital d’avoir pensé à outiller ces prestataires sur cette thématique combien importante ».

Même son de cloche pour Martin Mihigo, agent hygiéniste affecté au département des spécialités.

« Nous remercions nos chefs pour cette formation. Le groupe auquel j’appartenais a déjà achevé sa séance et c’était un franc succès. On a relevé notre niveau sur les tâches qui incombent à un hygiéniste et c’est un plus pour notre bagage. Je prie mes collègues de ne pas négliger cette opportunité car dit-on, on ne sait jamais. » dit-il

Il importe de signaler que cette formation est consécutive à celle tenue à l’intention des agents de sécurité de l’HPGRB pour une durée de 3 mois.

Le séjour du Professeur John Shepherd s’est achevé le weekend dernier.

Le Professeur John Shepherd est directeur scientifique et professeur de sciences de la population au centre de cancérologie de l’Université d’Hawai.

A Bukavu au Sud-Kivu pour une durée de deux semaines, ce responsable d’un groupe de recherche a effectué durant son séjour plusieurs activités bien au niveau de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) que de l’Université Catholique de Bukavu (UCB). 

Ainsi, son emploi du temps a été dominé essentiellement par des séminaires théoriques dans les avant-midi et des pratiques en après-midi.

Pour preuve, un cours sur la composition corporelle et l’ostéodensitométrie a été donné. Cette nouvelle sous discipline est transversale impactant tous les départements de la médecine. Elle permet essentiellement de prévenir les fractures sur ostéoporose, principalement chez les menopausées ainsi que les dégâts de l’obésité, de la malnutrition et tant d’autres encore.

Au-delà, le Professeur Shepherd n’a pas manqué non plus de visiter certains endroits atypiques de la province du Sud-Kivu.

« L’accueil était vraiment chaleureux ici. J’ai visité notamment le Parc National de Kahuzi Biega(PNKB), le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN/Lwiro) et c’était émouvant. J’ai mangé des mets congolais comme les petits poissons, le pondu à ma plus grande satisfaction. Mon passage ici restera gravé sans aucun doute » laisse 

-t-il entendre à la cellule de communication de l’HPGRB.

Le vendredi 12 juillet courant, ce dernier a animé une dernière conférence pour boucler son séjour.

La première thématique a ainsi porté sur l’utilisation de l’Intelligence Artificielle(IA) avec des technologies accessibles et la deuxième s’est quant à elle focaliséesur comment se faire financer dans la recherche scientifique.

«L’IA permet de détecter des maladies invisibles à l’œil nu et d’établir des prévisions. Elle peut aussi aider à adapter et à personnaliser les traitements. Sur le plan clinique, le recours à l’IA peut par exemple aider le radiologue à produire plusieurs clichés journalièrement et faire face ainsi à des économies de coûts importantes. Dès lors. Il ne se chargera  qu’à contrôler le travail effectué par l’intelligence en apportant son savoir-faire sur d’autres aspects plus complexes. » , a-t-il expliqué.

Quant au deuxième sujet ;

« Le deuxième sujet à été abordé sur demande locale. On m’a prié de parler de comment un chercheur peut se faire financer. J’ai partagé mon expérience en tantque responsable d’un groupe de recherche et j’espère que si les astuces sont capitalisées, plusieurs seront aidés par la suite. » conclut notre source.

Sachez qu’une trentaine de professionnels de santé œuvrant à l’HPGRB ont pris part à cette séance d’échanges.

Le professeur John Shepherd détient à son actif un bagage important dans la recherche, a obtenu depuis 2005 un financement continu du National Institute of Health (NIH), publié 350 articles dans des revues à comité de lecture qui ont été référencés plus de 24000 fois.

Satisfaite du déroulement de l’activité du 7 juillet, la SYADOBESA se dit toujours disposée à recevoir les donneurs bénévoles de sang.

Le 14 juin de chaque année, l’humanité célèbre la journée du don bénévole de sang.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), la célébration a été observée le 7 juillet dernier. 

La Synergie des Associations de donneurs Bénévoles de Sang(SYADOBESA) qui fournit la banque de sang de l’HPGRB a mené un certain nombre d’activités à cette date. 

Il s’agissait entre autres de la messe d’action de grâce dite à l’aumônerie de l’hôpital provincial dans la matinée suivie de la marche pacifique. Ces différentes activités avaient pour seul objectif de sensibiliser la population sur le bien-fondé de cette pratique qu’est, le don bénévole de sang.

Après, les représentants de 15 associations qui constituent la SYDOBESA présents à cette célébration ont chuté non loin de l’hôpital pour un moment d’échange et de partage d’un verre. 

Les débats et réflexions étaient essentiellement axés autour de la problématique du don bénévole de sang et des éventuelles rumeurs sévissant dans nos communautés, de nature à décourager les donneurs. A ces points s’ajoutent les difficultés de fonctionnement de ces associations. 

C’était aussi l’occasion de monter des stratégies pour pallier au problème de rupture de stock des poches, relate le Dr Mulumeoderhwa Kahasha Pierrot, médecin biologiste à l’HPGRB.

Il renchérit ;

« Nous commençons par louer à juste titre l’accompagnement appréciable de la direction de l’HPGRB dans toutes les activités menées cette année en marge de cette célébration. Nous nous sommes sentis réellement soutenus et disons encore merci. Je rends aussi des hommages mérités à tous les donneurs bénévoles de sang réunis dans nos différentes associations. Ils sauvent des vies des personnes en général inconnues. Ça s’appelle l’altruisme et rien ne peut récompenser cela. Qu’ils se sentent tout simplement remerciés du fond du cœur. Le dimanche 7 juillet, nous avons fait des activités parallèles dont d’un côté la collecte de sang au niveau de Burhiba toujours ici à Bukavu. Près de 60 poches ont été collectées et traitées comme il faut au lendemain. A ce stade, nous demeurons toujours disposés à continuer la collecte auprès d’autres donneurs fidélisés ou occasionnels car le besoin en sang est continuel dans le processus de soins à l’HPGRB, ainsi que d’autres structures sanitaires qui recourent aux services de notre banque de sang » conclut Dr Pierrot, responsable au Sud-Kivu de la SYADOBESA.

Sachez que le thème choisi cette 20 ème année de célébration est « Merci à tous les donneurs de sang ». 

Il importe de signaler aussi qu’une soixantaine de personnes membres de la SYADOBESA ont pris part à cette activité commémorative.

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