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Journée internationale de l’infirmier : A l’HPGRB, ils sont plus de 150 au chevet des malades au quotidien.

La journée internationale de l’infirmier (e) est célébrée le 12 mai de chaque année.

Un infirmier est un professionnel de santé chargé des soins aux personnes malades, de leur surveillance et de l’administration des traitements prescrits par le médecin.
A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), ils sont au total 189 dont 89 femmes, présents dans tous les départements (Anatomopathologie, Chirurgie, Gynécologie, Médecine Aiguë, Médecine Interne, Pédiatrie et Spécialités).

Hormis ces endroits, ces prestataires sont également visibles dans les services connexes de l’HPGRB dont la clinique B, pharmacie, stérilisation centrale, hygiène hospitalière, morgue et autres.

Le Directeur de Nursing(DN) de l’hôpital provincial indique que les infirmiers abattent un grand travail au chevet des malades dans le but d’optimiser leur prise en charge.

« Nous avons la charge dans nos attributions de nous assurer que les infirmiers affectés dans les différentes unités de l’HPGRB accomplissent leurs tâches dans le strict respect du code déontologique du corps ainsi que du manuel de procédure de notre hôpital. Ce code par exemple insiste notamment sur les actes mettant en avant l’intérêt du patient. Nous gardons à l’esprit que nos collègues infirmiers sont sur un bel élan allant dans ce sens et les encourageons à toujours faire preuve de professionnalisme et d’engagement sans faille en faveur des nombreux patients qui fréquentent l’hôpital provincial au jour le jour. Ces derniers n’étant qu’à la recherche d’un soulagement face à leurs divers malaises » laisse entendre Amani Muzindusi Christian, DN.

En réagissant dans le groupe interne du personnel le 12 mai 2024 en marge de cette commémoration , le directeur des soins de l’HPGRB et médecin directeur adjoint a renchéri ;

« Bonne fête à vous chers collaborateurs. Même si le Pays a proposé de passer cette journée en méditation, vous méritez d’être célébrés. Les infirmiers consciencieux et qui connaissent le sens du sacrifice pour nos patients sont à louer et méritent nos applaudissements interminables. Bonne fête à vous. » lit-on dans le message de Dr Ghislain Maheshe.

Il importe de signaler que l’ordre national des infirmiers de la RDC a lancé un mot d’ordre appelant les infirmiers œuvrant sur l’étendue nationale à passer la journée du 12 mai dans la méditation. Ceci, en signe de compassion et solidarité à l’égard de leurs collègues de l’Est de la République Démocratique du Congo(RDC) qui, continuellement sont kidnappés, torturés, blessés et même tués ainsi que leurs centres de santé et hôpitaux attaqués ou pillés sans réserve par des rebelles de tous genres.

Sachez également que le thème choisi pour cette année 2024 en marge de cette célébration est; « Nos infirmières. Notre avenir. Le pouvoir économique des soins ».

3 ans du pavillon Mgr Muzihirwa : Un cadre apaisant pour des patients de l’HPGRB.

30 avril 2021 – 30 avril 2024, 3 ans jour pour jour que le pavillon Monseigneur Muzihirwa accueille des malades en hospitalisation de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB).

Ce cadre abritant au total 22 chambres au standard VIP offre un confort appréciable à des prix raisonnables.

Dans leur processus de prise en charge, plusieurs malades souhaitent passer leurs jours d’hospitalisation dans des conditions confortables. 

Ainsi, ceux qui optent pour les chambres du pavillon Mgr Muzihirwa, jouissent de deux lits, un mini-salon, téléviseur, réfrigérateur, garde robe et un lieu d’aisance approprié.

A en croire le service de gestion des pavillons de l’hôpital provincial, le taux moyen mensuel d’occupation des chambres à Muzihirwa est toujours supérieur à 50%. Par exemple, en janvier 2024 les chambres ont été occupées à 60%, février  à  53% et mars  à  68%.

“Dans la démarche, les malades ou leurs proches en besoin se rendent au secrétariat des pavillons. Ils sont accueillis chaleureusement à ce lieu. Ils expriment le besoin d’obtenir une chambre. Le secrétaire présent vérifie la disponibilité des chambres du montant souhaité. S’il y en a une bien prête , le patient paie la caution estimée au cas par cas et occupe directement son cadre d’hospitalisation. En cas d’indisponibilité, il est mis au courant et prié de patienter en salle commune le temps que ce service enregistre certaines sorties ” constate la cellule de communication de l’HPGRB lors de son passage dans ce secrétariat.

Stéphanie Rehema, coordinatrice des soins infirmiers du pavillon Muzihirwa ajoute ;

“Les malades qui occupent plus les chambres de ce pavillon sont les accouchées, les abonnés de différentes organisations publiques ou privées et dans certains cas d’autres privés aux différentes pathologies. Nous nous assurons qu’ils ne manquent de rien lors de leur séjour sur le plan clinique. Nous veillons aussi à ce que leurs chambres soient toujours en parfaite hygiène.  A cet effet,  l’hôpital déploie toujours un personnel qualifié et permanent chargé de la propreté à cet endroit. C’est des malades qui, en général sortent de l’hôpital satisfaits et sans plaintes majeures parce que les différents services s’organisent en conséquence pour leur satisfaction complète.” Laisse-t-elle entendre.

Il importe de signaler qu’il y a deux pavillons à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. Monseigneur Muzihirwa avec 22 chambres ainsi que le pavillon 2 comprenant quant à lui 30 chambres.

25 avril, Journée M. de la lutte contre le paludisme : Une pathologie fréquemment traitée à l’HPGRB.

Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par le moustique Anophèle femelle, capable de tuer et de handicaper. 

Touchant environ 300 millions de personnes à travers le monde chaque année, le paludisme est responsable de plus d’1 million de décès, principalement chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne.

“Il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas ne soit signalé à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB)” confie le Dr Christian Tshongo interniste à l’hôpital provincial.

Commémorée le 25 avril, la journée mondiale contre le paludisme est une occasion phare d’unir les différentes synergies pour lutter contre cette maladie mortelle et prendre de l’élan en faveur d’un monde sans paludisme. 

Grâce à une sensibilisation accrue et une prise de conscience collective, l’on peut parvenir à un impact certain en vue d’endiguer ce phénomène ; en agissant et en luttant pour un monde sain.

“Le paludisme est une maladie grave dans la mesure où, mal traité ou hors temps voulu, il engage sérieusement le pronostic vital du patient. Nous recevons régulièrement des malades des tranches d’âges confondues souffrant de cette pathologie ici. Les enfants sont envoyés au département de pédiatrie pour la prise en charge, les femmes enceintes en gynécologie. Nous ici au niveau de la médecine interne, nous nous occupons d’autres adultes. Le traitement peut aller de 3 jours à une semaine selon qu’il s’agit du paludisme simple(traité dans le temps) ou grave (qui résulte typiquement d’un retard de traitement). Un malade peut facilement perdre la vie si la négligence s’en mêle. Voilà pourquoi nous encourageons toute personne aux malaises comme fortes fièvres, maux de tête, de douleurs musculaires, de vomissements, de diarrhées, toux et autre à se rendre immédiatement à l’hôpital.” Laisse entendre le Diabétologue Tshongo.

Créée pour mettre en lumière les progrès réalisés et les défis qui persistent dans la lutte contre cette maladie transmise par les moustiques, cette journée sert de cri de ralliement pour les gouvernements, les organisations et les individus du monde entier afin qu’ils s’accordent pour cet objectif commun qui est d’éradiquer le paludisme.

Pendant ce temps, plusieurs professionnels de santé recommandent notamment de porter des vêtements longs, pas de réminiscence d’eau à la maison, utiliser une lotion anti-moustiques, dormir sous moustiquaire imprégnée, connaitre les dangers du paludisme pour éviter tant soit peu cette pathologie.

Sachez que la célébration de cette journée mondiale (25avril) rappelle ainsi l’importance de rester mobilisés et unis dans la lutte, tout en soulignant les efforts de partenariat mondial, les avancées médicales et l’éducation des communautés.

Visite de courtoisie d’une délégation du CICR à l’HPGRB.


Visite de courtoisie d’une délégation du CICR, conduite par son responsable du programme santé et prévention,Xavier Collard de Macquerh, RDC,à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu.

La délégation  a effectué, le jeudi 10 avril 2024 à 16 heures, une visite de courtoisie auprès de Monsieur Guillaume Bidubula, et Dr Mateso Guy-quesney, respectivement, Directeur administratif et financier et secrétaire du staff médical de L’HPGRB.

Reunis dans la salle de réunion du staff médical de l’HPGRB, le Directeur Administratif et Financier a adressé le mot de bienvenue a son hôte ainsi qu’à la délégation qui l’accompagnait avant de poursuivre avec une présentation globale de l’HPGRB.

A l’entame, Dr Mateso n’a pas manqué de louer l’apport du CICR dans l’offre des soins aux blessés par armes et autres patients qui fréquentent l’HPGRB et son implication dans d’autres projets de l’hôpital ainsi que l’UCB, Université Catholique de Bukavu.

“Cette collaboration HPGRB-CICR nous a rapporté que des avantages. Nous avons bénéficié des formations qui ont permis à notre institution de se faire une place dans le secteur sanitaire en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, nous avons acquis de nouvelles connaissances qui nous permettent de prendre en charge nos patients comme il faut”

Pour sa part, Bidubula Guillaume a magnifié ce geste par ces temps relativement farouches pour l’ensemble de la population de l’Est de la RDCongo avant de procéder aux autres détails en rapport avec leur partenariat.

En réponse, le responsable du programme santé CICR Mr Xavier Collard s’est félicité de cette rencontre qui vient renforcer les liens de bonnes relations qui existent entre les deux Institutions.

Il a, à cet effet, relevé pour s’en réjouir, l’engagement, l’abnégation et la bienveillance avec lesquelles les professionnels de l’HPGRB  répondent à leurs attentes en rendant des services de qualité à la population.

Il n’a cependant pas manqué de rappeler le rôle et la mission de son institution au profit des blessés par armes blanches et à feu qui reste le centre de leurs préoccupations et sujet essentiel de deux institutions.

En conséquence, les représentants de l’HPGRB ont plaidé auprès de leur hôte pour la réalisation de leur projet commun qui sont en cours. C’est notamment celle de l’école de chirurgie de guerre et tant d’autres.

La Suède est l’un des pays qui appuient financièrement les actions du CICR. Raison pour laquelle,  Caroline Holmgren, Programme Manager, Agence Suédoise de Coopération Internationale pour le Développement et Chargée de financement pour la RDC est venue palper du doigts les activités que le CICR réalise avec ses partenaires, dont l’HPGRB qui joue un rôle central dans la prise en charge holistique des blessés par armes. 

Très satisfaite de la collaboration HPGRB-CICR, elle a, à cette occasion, loué la croissance qualitative de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu. 

La delegation a clôturé sa visite par un tour de l’hôpital et du site prévu pour l’erection du Pool de formation chirurgicale.

 Notons que cela fait plus de dix que le CICR et L’HPGRB travaillent ensemble pour la prise en charge et l’offre des soins gratuits aux blessés par armes, certains prisonniers et enfants non accompagnés.

Mission à Mugogo : Plus de 160 femmes consultées par des Gynécologues-obstétriciens de l’HPGRB le 6 avril 2024.

Le 6 avril 2024, le département de gynécologie-obstétrique de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) a effectué une mission au centre hospitalier Mère-enfant de Mugogo.

Au cours de cette dernière, environ 165 femmes et jeunes filles ont été bénévolement consultées, prises en charge et orientées pour certaines dans leur processus de soins.

Dès 9 heures de ce 6 avril à l’arrivée des missionnaires de Bukavu, plusieurs femmes étaient déjà en attente au centre hospitalier de Mugogo, espérant obtenir soulagement de ces professionnels face à leurs diverses pathologies.

« Je me retrouve ici parce que j’ai eu la nouvelle de l’arrivée des médecins spécialistes de Bukavu à l’église dans un communiqué. Mon ventre va mal. Je ne sais pas ce qui s’y passe au juste. Chaque mois lors de mes menstrues même pendant les rapports, j’ai des  douleurs énormes. J’ai foi sincèrement que j’obtiendrai gain de cause à travers ces professionnels » dit Nabintu la quarantaine révolue.

Zawadi s’est également confiée à la cellule de communication de l’HPGRB avant sa consultation ;

« J’ai deux enfants respectivement de 2 et 1 an. Quand j’avais pris la grossesse du premier, j’ai commencé à constater un gonflement au dessus de mon nombril. C’est comme une boule. Quand je porte un habit qui me colle, certains peuvent confondre cela au nombril pourtant il n’en est pas un. Ça fait de cela 2 ans jour pour jour. Si je me rassasie trop ça fait mal, si j’ai faim ça fait aussi mal. Parfois quand j’essaie de toucher, ça disparaît. Ça me dépasse. Je suis venue ainsi ici voir les médecins pour qu’ils me disent c’est quel genre de maladie ça. Je ne me suis jamais fait soigner avant pour raison de moyens financiers. Aujourd’hui on nous a demandé seulement 1$ de consultation ce qui m’a motivée à me présenter » explique -t-elle.

Après sa première phase de consultation, l’habitante de Mugogo Charline, est confiante ;

« Je suis venue ici désespérée mais je commence à reprendre espoir peu à peu. J’ai été consultée par un spécialiste ici. Il m’a posé beaucoup de questions sur mes malaises auxquelles j’ai répondu. Il dit qu’il comprend déjà un peu mon problème mais il faut que je fasse un examen de laboratoire pour qu’il y voie plus clair encore et me soigne avec précision. Je suis partiellement soulagée et reste confiante » dit cette mère de 3 enfants. 

Le prof. Dr. Guy Mulinganya gynécologue -obstétricien s’est aussi exprimé en ces termes:

« Nous avons été formés pour aider les malades. J’ai fait le déplacement avec mon équipe aujourd’hui. Nous sommes au total 4 gynécologues et des prestataires d’appui. Nous avons reçu plusieurs femmes aux problèmes gynécologiques courants. Nous avons administré les traitements pour certaines. D’autres devront poursuivre le processus de leurs soins au fur et à mesure. Je suis satisfait du travail qu’a abattu toute l’équipe venue de Bukavu en faveur de ces compatriotes de ce territoire du Sud-Kivu» explique Dr Guy, également médecin directeur de l’HPGRB.

Et à son collègue de Mugogo de renchérir ;

« Nous remercions les gynécologues-obstétriciens de l’hôpital provincial qui ont effectué le déplacement vers Mugogo pour rencontrer ces habitantes en général vulnérables. Ils n’ont pas regardé leurs gros diplômes. Ils ont promis venir aider, soulager les malaises de ces mamans et filles et nous leur serons toujours reconnaissants » laisse entendre Dr Masaba Matthieu médecin directeur ad. interim du CH mère -enfant de Mugogo.

Il importe de signaler que plusieurs maladies ont été prises en charge. C’est notamment les douleurs pelviennes, les infections génitales, saignements anormaux, les myomes utérins, des cancers gynécologiques, infertilité du couple et autres.

Les consultations sont allées jusque tard vers 22 heures, obligeant certains membres de la délégation à passer la nuit dans cette contrée afin de consulter jusqu’à la dernière patiente.