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Satisfaite du déroulement de l’activité du 7 juillet, la SYADOBESA se dit toujours disposée à recevoir les donneurs bénévoles de sang.

Le 14 juin de chaque année, l’humanité célèbre la journée du don bénévole de sang.

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), la célébration a été observée le 7 juillet dernier. 

La Synergie des Associations de donneurs Bénévoles de Sang(SYADOBESA) qui fournit la banque de sang de l’HPGRB a mené un certain nombre d’activités à cette date. 

Il s’agissait entre autres de la messe d’action de grâce dite à l’aumônerie de l’hôpital provincial dans la matinée suivie de la marche pacifique. Ces différentes activités avaient pour seul objectif de sensibiliser la population sur le bien-fondé de cette pratique qu’est, le don bénévole de sang.

Après, les représentants de 15 associations qui constituent la SYDOBESA présents à cette célébration ont chuté non loin de l’hôpital pour un moment d’échange et de partage d’un verre. 

Les débats et réflexions étaient essentiellement axés autour de la problématique du don bénévole de sang et des éventuelles rumeurs sévissant dans nos communautés, de nature à décourager les donneurs. A ces points s’ajoutent les difficultés de fonctionnement de ces associations. 

C’était aussi l’occasion de monter des stratégies pour pallier au problème de rupture de stock des poches, relate le Dr Mulumeoderhwa Kahasha Pierrot, médecin biologiste à l’HPGRB.

Il renchérit ;

« Nous commençons par louer à juste titre l’accompagnement appréciable de la direction de l’HPGRB dans toutes les activités menées cette année en marge de cette célébration. Nous nous sommes sentis réellement soutenus et disons encore merci. Je rends aussi des hommages mérités à tous les donneurs bénévoles de sang réunis dans nos différentes associations. Ils sauvent des vies des personnes en général inconnues. Ça s’appelle l’altruisme et rien ne peut récompenser cela. Qu’ils se sentent tout simplement remerciés du fond du cœur. Le dimanche 7 juillet, nous avons fait des activités parallèles dont d’un côté la collecte de sang au niveau de Burhiba toujours ici à Bukavu. Près de 60 poches ont été collectées et traitées comme il faut au lendemain. A ce stade, nous demeurons toujours disposés à continuer la collecte auprès d’autres donneurs fidélisés ou occasionnels car le besoin en sang est continuel dans le processus de soins à l’HPGRB, ainsi que d’autres structures sanitaires qui recourent aux services de notre banque de sang » conclut Dr Pierrot, responsable au Sud-Kivu de la SYADOBESA.

Sachez que le thème choisi cette 20 ème année de célébration est « Merci à tous les donneurs de sang ». 

Il importe de signaler aussi qu’une soixantaine de personnes membres de la SYADOBESA ont pris part à cette activité commémorative.

Après près de 18 mois passés au service des patients de l’HPGRB, Rodrigo Lopez présente ses adieux

Ancien responsable du pool de formation chirurgicale CICR, Rodrigo Lopez a œuvré avec une grande partie du personnel de l’HPGRB et plus particulièrement celle du bloc. A son départ, il a évoqué l’expérience vécue à l’HPGRB et en a profité pour adresser quelques mots à tout le personnel.
Ci-après les propos recueillis par la cellule de communication de l’HPGRB.

CELLCOM : Monsieur Rodrigo, vous avez travaillé ici à l’Hôpital Provincial depuis près de 18 mois, peut-on savoir ce qui vous a le plus marqué ?
Rodrigo : je suis arrivé à l’hôpital le 13 janvier 2023. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’engagement. Ce n’est pas seulement l’équipe de la Direction, mais tout le monde ici est engagé. Que ça soit les infirmiers au bloc opératoire ; ici on ne fait pas les choses juste pour le faire ; mais parce qu’il faut effectivement donner La meilleure qualité des soins possible aux patients.

CELLCOM : au-delà, qu’avez-vous remarqué d’autres ?
Rodrigo : il y a le travail d’équipe et de collaboration, le partage, la communication. Je me souviens, il y a quelques semaines, nous étions en formation sur la gestion basée sur les résultats avec un formateur venu de Genève, Stéphane ; mais il n’était pas passé à l’Hôpital depuis 30 ou 20 ans, quelque chose comme ça. Et à son départ il m’a dit que connaître l’état actuel de l’HPGRB vient donner de l’espoir. Et tout le travail que l’on fait a du sens. Ça sert à quelque chose, ce ne sont pas des choses qui partent. Vous voyez, parfois on fait des projets qui ne vont dans rien, mais ici on peut voir que ça en vaut la peine. Et cela nous donne de l’espoir et le courage de continuer.

De gauche à droite, Rodrigo Lopez ancien Responsable du pool de formation chirurgical CICR et Guy Mulinganya, Médecin Directeur de l'HPGRB

CELLCOM : comment pouvez-vous évaluer cette collaboration entre l’HPGRB et le CICR ?
Rodrigo : de ce partenariat entre le CICR et l’HPGRB, nous avons trouvé pas mal d’organisations et on a trouvé les meilleurs ; on a reçu les plus pertinentes pour le contexte. Je pense que pendant 18 mois, on a eu plus de 400 participants et presque 20 formations. Je pense que ce chiffre montre le travail efficace que l’on peut réaliser avec moins de ressources. Le travail d’équipe et de collaboration a permis d’arriver à l’ampleur des résultats atteints.

CELLCOM : un autre mot à adresser à l’Hôpital Provincial ?
Rodrigo : je connais pas mal d’hôpitaux en Afrique et je peux dire que l’HPGRB est un hôpital remarquable, incroyable, vraiment. Et en fait, si on croit, on peut faire de grandes choses et on y arrive. En tout cas, ça, c’est le principal message pour l’hôpital.

CELLCOM : et pour finir, il y a-t-il un autre message à ajouter ?
Rodrigo : Merci beaucoup. J’ai beaucoup appris. Je suis anesthésiste à la base. Alors, la clinique, je la connais bien, mais…la gestion des projets, se mettre en question, être flexible,… ce sont des choses que j’ai apprises parmi vous. Merci beaucoup pour tous ces apprentissages.
Notons que dans le cadre du partenariat qui lie l’HPGRB au CICR, un centre de formation en chirurgie des blessés par armes blanches et à feu est en cours d’implantation à l’HPGRB. Un projet qui connaitra également l’intervention de l’UCB (Université Catholique de Bukavu).

L’aumônerie de l’HPGRB a tenu un concert le 30 juin 2024 sur la “PAIX” et la “GUERISON”.

Dans le cadre d’implorer au Créateur la paix au Pays ainsi que la guérison aux malades de manière générale et en particulier ceux de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), un concert s’est tenu le dimanche 30 juin 2024.

Il s’agit de la chorale “NOTRE DAME DE LA MISÉRICORDE” de l’aumônerie de l’HPGRB qui a égayé le public estimé à une centaine de personnes.

Ceci sous le thème “AMANI (Paix)” et UPONYAJI (Guérison).

Emballés par des beaux morceaux entonnés relatifs à ces thèmes, les participants ont souhaité une autre organisation du genre dans un bon délai pour leur plus grand bien.

Sachez que ce concert s’est tenu dans l’enclos de l’aumônerie situé dans les enceintes de l’hôpital provincial.


Il est allé de 14h à 18heures de la soirée. Le prix de participation était de 2500FC (0.8$) pour le billet standard.

Le service d’ophtalmologie de l’HPGRB en mission d’opérations de la cataracte (1-13 juillet 2024).

Le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) débute une mission de consultations et opérations de la cataracte du 1 au 13 juillet 2024 avec le Dr Metwally Sedeek venu d’Egypte.

La cataracte est une opacification du cristallin de l’œil, principalement liée au vieillissement. Elle est la première cause de cécité au monde si elle n’est pas traitée.

A en croire le Dr Déo Ngoma Basedeke ophtalmologue à l’hôpital provincial, depuis le mois de juin, le service a débuté les enregistrements ainsi que les examens préliminaires auprès des malades ayant des maux d’yeux.

Ce chef de Service d’ophtalmologie de l’Hôpital Provincial ajoute que ce processus a permis ainsi de classer ceux qui ont le problème de la cataracte et qui sont éligibles pour la phacoémulsification, une technique opératoire moderne d’opération de la cataracte(sans cicatrice) qui sera utilisée durant cette mission.

De son coté Dr Gloria Simba a ajouté ce qui suit;

« En ces jours, nous sommes à plus de 60 yeux à opérer durant ces deux semaines de travail intense avec notre missionnaire. Ce nombre renvoie à des patients qui ont déjà confirmé leurs chirurgies à travers le paiement. Parmi eux, en majorité des hommes, on y compte toutefois aussi les femmes ainsi que les enfants ayant une cataracte congénitale ou traumatique » confie-t-elle dans l’émission santé plus magazine de l’HPGRB en prélude de cette mission.

Cette ophtalmologue a confirmé que tout est prêt pour accueillir les patients dans des conditions agréables pour une prise en charge optimale.

La phacoémulsification est une technique qui présente plusieurs avantages. C’est entre autres le temps court de traitement après la chirurgie, au lendemain de l’intervention le patient reprend ses activités normalement, pas de cicatrice,…

Il importe de signaler que les 3 ophtalmologues de l’HPGRB vont également intervenir durant cette mission ainsi que l’équipe infirmière de cette structure sanitaire de renommée, et cela pour le traitement d’un nombre important de patients.

Sachez aussi que les enregistrements continuent via le secrétariat du service d’ophtalmologie de l’hôpital provincial et le numéro vert +243853721111 reste ainsi

 disponible pour tout renseignement supplémentaire.

La drépanocytose est une maladie héréditaire chronique mais évitable; Dr Isia Nanci Cissé, pédiatre.

L’humanité célèbre le 19 juin de chaque année la journée internationale de la drépanocytose.

C’ est une maladie des globules rouges et plus particulièrement une anomalie de l’hémoglobine. 

Les globules rouges déformés, en forme de faucille, bloquent la circulation sanguine occasionnant ainsi les différentes manifestations de la drépanocytose. 

“Nous diagnostiquons et prenons en charge à l’hôpital provincial (HPGRB) des patients drépanocytaires. La plupart des enfants sont diagnostiqués tardivement et malheureusement au décours des complications mettant en jeu leur pronostic vital . La suspicion diagnostique se fait sur base de l’anamnèse et l’examen clinique puis une confirmation diagnostique est obtenue via des examens hématologiques. Les signes apparaissent dès l’âge de 6 mois et sont dominés par les crises douloureuses(syndrome main pied), anémie et les infections” Explique Dr Isia Nanci cissé, pédiatre à l’HPGRB.

Elle ajoute ;

L’union entre deux parents hétérozygotes (AS) conduit à une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades (SS). L’enfant reçoit ainsi de chacun de ses deux parents une allèle mutée. 

La drépanocytose peut être prévenue en évitant le mariage entre 2 individus hétérozygotes. Les couples hétérozygotes (AS-AS ou AS-SS)ont une probabilité de 25% d’avoir des enfants malades homozygotes (SS). 

D’où la prudence doit être de mise chez les jeunes célibataires qui doivent être au courant de leur profil hémoglobinique afin de faire un choix responsable.

COMMENT SE FAIT LA PRISE EN CHARGE DE CETTE PATHOLOGIE A L’HPGRB.

« Une fois le diagnostic posé nous procédons à un Counseling des parents pour expliquer la maladie et ses complications. Ça n’a jamais été une tâche facile. C’est un choc pour les parents et nous assistons souvent à un déni du diagnostic. Mais nous sommes tenus d’expliquer aux parents qu’un suivi régulier est capital et toujours souhaité pour améliorer le pronostic. Le problème majeur auquel nous nous heurtons est le défi financier issu de la pauvreté de plusieurs familles qui limite la prise en charge adéquate de cette pathologie. Certains parents ne sont pas à mesure de prendre en charge les coûts des hospitalisations récurrentes et bien même l’accès au traitement de fond. Il est vrai qu’ à notre niveau on ne sait pas guérir la drépanocytose mais on peut stabiliser les patients en soulageant les crises douloureuses , prévenir les infections via la vaccination et l’antibioprophylaxie, prévenir et prendre en charge les différentes complications. La drépanocytose est une maladie chronique qui nécessite vraiment un suivi rapproché et régulier. » martèle Dr Isia hémato-oncologue.

Sachez que d’après notre source, il existe plusieurs moyens thérapeutiques pour assurer la stabilité des patients drépanocytaires disponibles à l’HPGRB. Il s’agit notamment de la transfusion, des paliers d’ antalgiques, des antibiotiques, Hydrea et autres traitements adjuvants.