Pour marquer la Journée mondiale du donneur de sang, qui se tient le 14 juin, l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) organise une collecte de sang le dimanche 15 juin 2025 à partir de 9h, à la paroisse Mater Dei, située dans la commune d’Ibanda, à proximité de l’ISP.
Pourquoi donner du sang est un geste précieux ?
Le sang ne peut être fabriqué : il ne vient que de vous.
En le donnant, vous sauvez directement des vies de plusieurs personnes suivies en chirurgie, maternité, pédiatrie…
Qui est éligible ?
Toute personne en bonne santé :
Âge de 18 à 65 ans
pesant au minimum 45 kg,
Suffisamment hydratée,
n’ayant pas été malade récemment
Pas sous traitement, sauf si votre médecin le permet
Avec un esprit volontaire et solidaire
N.-B.. Pas d’alcool ni de tabac avant le don
À qui profite le don ?
Votre don profitera aux patients de l’HPGRB et d’autres structures sanitaires des environs.
Ce message s’adresse à tous :
Étudiants, enseignants, commerçants, fonctionnaires, croyants, artistes, sportifs… , un seul don peut sauver jusqu’à 3 personnes.
Tous les services payables de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) peuvent se faire dorénavant via mobile money.
A en croire la direction de l’HPGRB , il était temps que cette option intègre les modes de paiement de l’hôpital pour faciliter l’accès aux services à notre patientèle.
« Nous avons jugé bon à partir de cette année, de répondre à la demande de certains de nos patients. Ces derniers manifestaient toujours le vœu de voir leurs factures être payées par voie mobile pour pallier au problème de manque de liquidité auquel ils font souvent face. Désormais, c’est possible. Les numéros des réseaux de télécommunication Vodacom, Airtel et Orange sont déjà disponibles pour ces types de transactions » dit-elle.
Quels sont donc ces numéros pour payer les factures ?
Ø M-Pesa : 0800043755
Ø Airtel Money : 0970836125
Ø Orange Money : 0855500902
Quelle procédure suivre pour y arriver ?
1. Pour M-Pesa,
– Compositeur *1122# Oui
– Sélectionnez le Devise USD ou CDF
– Entrez 5, Mes paiements
– Entrez 2, Achats Produits
Entrez le numéro caisse ( 08000437558, Noms : Guy Mulinganya Mulumeoderwa)
– Entrez Montant
– Raison de la transaction
– Insérez votre code PIN M-Pesa
– Confirmez la transaction.
2. Pour Airtel-Money
– Compositeur *501# Oui
– Sélectionnez le Devise USD ou CDF
– Entrez 2, retrait d’argent
– Entrez le code d’agent ( 0970836125, Noms : Guy Mulinganya)
– Précisez le montant à retirer
– Confirmez le retrait
– Entrez le code PIN pour valider le paiement (retrait).
3. Orange Money
– Compositeur *144# Oui
– Sélectionnez le Devise USD ou CDF
– Entrez 5, Je paie avec mon compte
– Entrez 1, Paiement marchand
– Entrez le numéro ou le code marchand (0855500902, Nom : HPGRB)
– Entrez le montant
– insérer le code PIN
– Confirmez.
Ce nouveau mode de paiement concerne toute la lignée du processus de soins à l’HPGRB ?
« Exactement. En commençant par le paiement des frais de consultation, des examens du laboratoire, d’imagerie médicale ou ceux effectués dans les départements jusqu’à la pharmacie, il est désormais possible de payer via mobile money. A cela s’ajoutent les frais de la morgue, de location des pavillons et autres, tout cela selon la devise voulue par la personne qui fait la transaction. Nos patients n’ont donc pas à s’en faire, c’est une procédure pratique et une fois à nos différents guichets de paiement, ils seront toujours utilement orientés par nos prestataires ».
Sachez qu’il est possible d’en savoir plus sur cette information en appelant gratuitement au +243853721111, le Service d’Administration de Patients(SAP) pour d’autres détails supplémentaires.
Le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) a effectué une mission du 18 au 26 décembre 2024.
Au total près de 150 patients ont été consultés pendant cette période dont 16 soumis aux interventions chirurgicales parmi lesquels 5 enfants.
Le Dr Ahmed Hesham venu d’Egypte en collaboration avec le Prof. Dr. Patrick Balungwe et Dr Edouard Mudekereza de l’HPGRB, tous des chirurgiens-ORL et notre équipe infirmière ont travaillé d’arrache-pied pour offrir des soins appropriés aux nombreux patients venus consulter.
« Les patients que nous avons reçus ont été soumis à deux types de traitement selon les pathologies qu’ils présentaient. Il s’agit du traitement médical pour certains et chirurgical pour d’autres. Pour la chirurgie, nous avons appliqué d’une part une chirurgie ouverte avec une petite incision (ouverture) derrière l’oreille et la chirurgie fermée, endoscopique ou dite encore sans cicatrice à l’aide d’une mini-caméra. Nous réalisions avec notre invité une moyenne de 3 chirurgies par jour avec une durée de 4 heures chacune. Après les interventions, des malades étaient retenus entre 1 et 4 jours à l’hôpital pour l’observation. Quelques jours après les interventions, tous ces patients soignés pendant cette mission évoluent bien. Les plaies opératoires commencent à cicatriser pour certains, les ablations des fils de suturés ont été faites pour d’autres en attendant l’examen d’audiologie qui intervient en général 3 mois après l’intervention » Explique le Professeur Balungwe.
COMMENT LES SOINS S’ORGANISENT AU SEIN DU SERVICE ORL POUR CEUX QUI N’ONT PAS ÉTÉ SOIGNÉS PENDANT LA MISSION ?
« Les gens doivent savoir que quand nous avons un invité venu de l’Etranger dans n’importe quel département de l’HPGRB, c’est plus pour les échanges d’expériences. Même après leur départ, les soins se dispensent sans aucune faille. Le service d’ORL de l’HPGRB par exemple a de nos jours 2 spécialistes et des médecins-spécialisant. Nous recevons donc nos malades du lundi au vendredi de 7h30 à 17h et le samedi de 7h30 à 12h. Tous les patients qui gardent leurs problèmes d’audition, de bourdonnement, d’écoulement, de douleurs d’oreilles et d’autres pathologies ayant trait à la gorge, nez, sont priés de passer au service d’ORL de notre hôpital situé à quelques mètres de la place de l’indépendance pour le déclenchement de leur processus de prise en charge » ajoute ce professionnel de santé.
Répondant aux questions de la cellule de communication de l’HPGRB à l’issue de la mission, le Dr Ahmed HESHAM loue le travail que toute l’équipe ORL a abattu pendant son séjour. Ce dernier félicite l’équipe dirigeante pour l’équipement doté à ce service rendant ainsi plus professionnel le processus de soins à l’endroit des habitants venus de Bukavu et ses périphéries.
Même son de cloche pour Mr Bisimwa, un patient qui souffrait d’un problème d’otite moyenne avant son intervention. Celui-ci a loué le dynamisme et l’engagement de toute la grande équipe impliquée dans ses soins, attestant lors de notre échange après intervention qu’il se porte nettement mieux qu’avant et continue sans aucune difficulté son processus de soins.
Du 18 au 28 décembre 2024, le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) effectue une mission de prise en charge médicale et chirurgicale des maladies de l’oreille.
En collaboration avec le Dr Ahmed Hesham spécialiste en otologie venu tout droit d’Egypte, des chirurgiens-ORL à l’HPGRB dont le Prof. Dr. Patrick Balungwe et le Dr Edouard Mudekereza travaillent d’arrache-pied pour fournir des soins aux nombreux patients enregistrés dans ce service du département de spécialités.
« Je suis déjà arrivé depuis maintenant 5 jours et content d’être ici pour la prise en charge des problèmes d’otologie des patients. Le climat de travail est appréciable, la salle d’opération bien équipée rendant ainsi possible un travail de qualité. En général, les chirurgies de l’oreille durent entre 2 à 3 heures. Donc pendant mon séjour, nous allons opérer une vingtaine de malades. Après, d’autres qui restent seront sans doute soignés par les spécialistes d’ici à l’hôpital Provincial. Ils ont également des compétences requises pour de tels traitements. Nous allons nous rassurer que tous les patients qui se présentent pendant cette mission sont consultés et que le processus de leur traitement est déclenché, autant que ceux qui viendront après d’ailleurs » dit à la cellule de communication de l’HPGRB le Dr Ahmed Hesham.
Il importe de signaler que le service d’Otorhinolaryngologie(ORL) enregistre toujours à son secrétariat les malades aux problèmes d’audition, de bourdonnement, d’écoulement et de douleurs d’oreilles. Nous vous reviendrons dans un bref délai quant à l’issue de ces séances intenses de travail dans cette unité de l’hôpital.
Entre temps, pour plus d’informations, appelez gratuitement au +24385371111 ou nous écrire sur hpgrbuk@gmail.com.
La Commission Sociale de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu assiste 14 personnes malades guéris sortis non sortis.
Selon l’Abbé Protais Hamuli, il s’agit d’un geste de compassion aux familles meurtries, mais qui témoignent de la volonté de quitter l’hôpital malgré quelques problèmes financiers qui touchent de nombreuses familles lorsqu’une maladie frappe à la porte.
«Il y a beaucoup de patients qui restent à l’Hôpital pour non-paiement des factures, nous comptons sur la bienveillance des cœurs généreux pour nous permettre de bien mener notre mission caritative ».
La commission sociale croit qu’avec l’apport de tout un chacun, les autres cas des patients guéris « sortis non sortis » peuvent regagner leurs domiciles en toute dignité.
En outre, elle fait savoir que des mesures exceptionnelles sont prises par le Comité de Direction et les finances en faveur des patients les plus vulnérables et ceux qui paient progressivement leurs factures.
De leur part, les bénéficiaires de ce geste, n’ont pas caché leur satisfaction
« Je dis grand merci à l’Hôpital Provincial pour tout. J’ai accouché d’un enfant prématuré et cela fait 5 mois depuis que je suis là. J’avais reçu une facture de 1000 dollars, j’avais déjà payé 700 et aujourd’hui la commission sociale vient de payer le reste, vraiment, que Dieu vous bénisse et continuez ainsi. Je remercie et félicite mon époux qui a tout fait pour payer l’avance. Je conseille aux autres sortis non sortis de faire comme nous en payant progressivement leurs factures des soins, c’est important », fait savoir Cinama Ndusha, mère d’un enfant prématuré, larmes aux yeux.
De son côté, Mushagalusa Simba Gentil renchérit
« Mon enfant a fait environ 4 mois en soins intensifs, je suis venu ici avec elle, ils l’ont traité sans rien demander tout ce temps. Il me restait 300 dollars et je me demandais où est-ce que je pouvais trouver cette somme, mais grâce à Dieu, l’on vient de m’annoncer que mon enfant peut sortir…vraiment, ma femme et moi sommes très contents et reconnaissants »
Plusieurs malades guéris restent à l’HPGRB pour non-paiement des factures des soins, c’est le cas de Judith Nyakasane
« J’ai déjà 6 mois ici, mais je remercie Dieu car certaines d’entre nous vont regagner leurs maisons grâce aux efforts communs avec la commission sociale de l’Hôpital. Moi j’ai accouché par césarienne et mon enfant est suivi à la néonatologie. J’ai la foi que je vais aussi sortir avec l’aide des personnes généreuses. Je m’efforce de payer peu à peu ma facture, malgré mon handicap et je pense que tout le monde doit s’efforcer aussi pour permettre à l’Hôpital de bien faire son travail. Si ils ne paient pas, d’où sortiront les médicaments pour soigner les autres et où seront accueillis les nouveaux malades ? », déclare Judith Nyakasane, avant de renchérir « je ne suis pas riche, je n’ai pas de connaissance avec quiconque, mais la façon dont les médecins se soucient de mon enfant Joseph Miradi, vraiment je confirme que l’Hôpital Provincial c’est le réparateur de l’homme. La façon dont tout le personnel se soucie de mon enfant malgré mon handicap, ça prouve leur sens d’humanisme”
Selon l’état financier et le rapport du service d’Administration des patients de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu à la date du 8/10/2024, 104 personnes dont 45 femmes, 22 enfants et 37 hommes n’ont pas payé leurs factures dont le montant total est d’environ 93000 dollars américains.
Notons que l’HPGRB reçoit chaque jour des patients qui viennent des territoires du Sud-Kivu ou des coins reculés de la ville de Bukavu, et la plupart arrive dans un état très critique, et leur prise en charge implique des moyens conséquents.