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JI de la Radiologie ce 8 novembre : Bref historique de cette unité de l’HPGRB.

La radiologie est de nos jours, l’un des départements de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) dite également imagerie médicale.

La genèse de cette unité date des années 70 alors qu’encore nommé hôpital général.

Un long voyage innovatif qui lui vaut aujourd’hui le mérite de l’un des 8 départements de l’HPGRB le plus fréquenté et aux prestataires qualifiés.

SON PARCOURS !

Avant les années 70, la radiologie n’existait pas à l’hôpital général. Les chirurgiens et autres soignants connaissaient de sérieuses difficultés pour diagnostiquer de manière précise les fractures et les déformations osseuses. Cette situation constituait à cette période, un grand frein dans la prise en charge efficace des patients.

En cas de besoin des examens de radiologie, les malades se rendaient chaque fois à la structure sanitaire universitaire dite « Clinique de Bukavu » située à près de 100 mètres de l’hôpital général sur avenue Michombero à Bukavu au Sud-Kivu. Là, il y avait deux salles de radiographie dont une pour les blancs et une autre pour les noirs, traduisant ainsi une discrimination raciale absolue.

Dans la mesure où les malades se trouvaient en mobilité réduite, ils devaient être conduits sur les brancards vers cette clinique voisine pour examination. Après quoi, ils regagnaient l’hôpital général pour la suite du traitement.

Une vraie peine !

Vers les années 70, c’est le chirurgien Triendel qui occupait le poste de Médecin Directeur (MD) et était reconnu pour ses prouesses dans les différentes chirurgies en faveur des nécessiteux.

Dans son travail quotidien, cet allemand sentit le poids de l’absence de la radiographie au sein de l’hôpital et entamait ainsi des démarches pour sa probable obtention. Malheureusement, ses tentatives n’eurent pas l’effet escompté à cette période précise.

Entre temps, Shineder, aussi de nationalité allemande mais travaillant à la Pharmakina/Bukavu entant que directeur; est contraint  de rentrer dans son pays d’origine suite au terme de son contrat. Son compatriote Triendel quant à  lui, demeurait en République Démocratique du Congo précisément à Bukavu.

La pharmakina possédant un appareil de radiographie, les populations environnantes s’y rendaient pour des examens.

Lors de son départ, le chirurgien Triendel exhorte Shineder de lui laisser cette radiographie pour qu’il poursuive son utilisation, plus au niveau de la Pharmakina, mais bien entendu à l’hôpital général.

Ce dernier fit preuve de flexibilité et dota l’entité de son concitoyen de cet outil constituant un premier soulagement pour le MD Triendel ainsi que ses employés.

Comme les français disent, “la résolution d’un problème en crée un autre”, un matériel précisons-le de seconde main acquis, aucune main d’œuvre compétente à l’hôpital général pour le manipuler. Ainsi, un infirmier en la personne de Barthelemy Ramazani d’heureuse mémoire est affecté dans la radiographie. Désormais un service naissant, en autodidacte pour mettre en valeur cet appareil. Wassassia chauffeur de son état ainsi que Yango infirmier vont être dépêchés à leur tour pour épauler Ramazani.

Avec l’acquisition de cette radiographie, la demande de cet examen s’intensifie, le besoin en formation devient manifeste. L’hôpital décide de ce fait d’envoyer respectivement les nommés en formation dans la capitale Kinshasa pour une connaissance plus approfondie en la matière.

Wassassia précède, ensuite Yango est de retour avant les années 80 et tous deux, prestent désormais entant qu’ assistants techniciens en radiologie.

Les années évoluent plutôt bien pour ce service. Des habitants environnants dont ceux venant de la ville voisine Goma ou encore du Pays limitrophe Rwanda à savoir Kamembe font le déplacement pour faire la radiographie à l’hôpital.

En 1996, le service compte déjà 3 appareils dont un mobile cédé par l’ancien directeur de la Pharmakina Shineder, un autre de marque SEGER don de l’Arabie Saoudite octroyé avant les années 81, et le 3 ème de marque PHILIPS.

Entre temps le chirurgien Triendel n’est plus MD pour être rentré dans son pays entre 1979-1981. Son collègue chirurgien Cibonge vient par la suite. Plusieurs autres têtes prirent le lead de l’hôpital jusqu’à avoir comme médecin directeur vers les années 1996 l’ophtalmologue Mweze épaulé par Dr Mukolo comme adjoint.

Pendant ces années, la radiographie forge toujours son bonhomme de chemin en progrès.  En 2006, un cadre de travail qui lui est propre est amélioré après la réfection sur mesure du bâtiment qui servait de salle d’hospitalisation des prisonniers. Ceci, pour offrir aux nombreux patients qui fréquentent l’hôpital, désormais Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB), des soins à la hauteur de leur rang.

Dans la même année, le service n’est plus appelé Radiographie mais devient l’imagerie médicale, comprenant ainsi non seulement la radio mais aussi l’échographie avec deux médecins assistants et deux techniciens de radio comme prestataires.

D’autres appareils sont acquis au fur et à mesure, dont une développeuse automatique et silhouette vert.

En 2013, le service enregistre son premier spécialiste en radiologie le Dr Maheshe Ghislain, deux médecins assistants, 4 assistantes ainsi que 3 techniciens en radiologie dont le plus ancien est l’infirmier Kagomba Bahige encore en fonction à présent. 

Entre 2015-2020 la radiographie numérique de dernière génération de marque PERLOVE est installée, l’acquisition d’un scanner 16 barrettes  ainsi qu’un Cardiac Catheterization Lab(Cathlab). A cela s’ajoutent deux autres PERLOVE mobile affectés aux soins intensifs pédiatriques et pour adultes reçus en dons lors de la Covid 19 en 2020.

De 2021 à nos jours ce service obtient l’Imagerie par Résonance Magnétique(IRM) et atteint finalement le rang d’un département avec plusieurs services à son actif. 

Le département d’imagerie médicale de l’HPGRB comprend de ce fait, l’échographie, le scanner, l’Imagerie par Résonance Magnétique(IRM) ainsi que la radiographie.

Cette dernière reçoit plusieurs patients par jour dont la moyenne d’âge varie entre 25 et 45 ans, en majorité des hommes. Ils ont pour certains un problème de fracture et pour d’autres les maladies liées au thorax. Ce service du département va actuellement jusqu’à 400 examens de radiographie par mois.

A ce jour (Novembre 2023), 6 spécialistes dits radiologues prestent au sein de l’imagerie médicale, 4 techniciens en radiologie, 3 médecins assistants et deux secrétaires avec de nombreuses perspectives d’avenir.

Il s’agit notamment de l’acquisition de la mammographie et la deuxième salle de radiographie, lancement de Cardiac Catheterization Lab(Cathlab) et Dexa, et organiser un système second look dans tout le pays.

JI du Spina Bifida: les femmes enceintes sont appelées à plus de prudence.

Le Spina Bifida est une malformation congénitale de la colonne vertébrale. Il est la conséquence d’une fermeture incomplète de la colonne vertébrale du fœtus pendant les premières semaines de grossesse. A en croire le neurochirurgien à l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), cette pathologie reste méconnue dans nos entités pourtant tout aussi fréquente.

Le Dr Safari Paterne attribue l’apparition du “Spina Bifida” à certaines causes;

“Pour commencer, il existe deux types de Spina bifida. Il s’agit du spina bifida aperta qui est le plus fréquent mais aussi le plus grave parce qu’il affecte par une hernie le tissu nerveux. Le spina bifida occulta quant à lui se caractérise juste par la présence d’une ou plusieurs vertèbres anormalement ouvertes. La carence en acide folique est l’une des grandes causes de cette maladie. Les femmes désireuses doivent donc consommer cette vitamine avant même la conception parce qu’indispensable au développement normal de la colonne vertébrale, du cerveau et du crâne du bébé. Les antécédents génétiques, la prise de certains médicaments pendant la grossesse tels que le valproate. Des études font également allusion à la présence de la femme enceinte dans les zones environnant les sites miniers ainsi que la consommation de la poussière couramment appelée dans nos entités (kibudongo, mabelé) qui contrarie l’absorption du fer nécessaire pour la femme porteuse.” Explique ce médecin spécialiste.

MANIFESTATIONS ET PRISE EN CHARGE.

Le Dr Safari indique que plusieurs symptômes peuvent alerter sur cette maladie. C’est notamment les difficultés à marcher et à avaler pour l’enfant , troubles de l’apprentissage, manque de sensation normale au niveau de la peau au-dessus de la moelle épinière. A ces éléments s’ajoutent, l’incapacité ou la difficulté à uriner et déféquer, mais aussi l’excès de liquide dans les espaces se trouvant dans le cerveau ou hydrocéphalie.

Quant à la prise en charge il renchérit;

“Le Spina bifida est une maladie relativement grave parce que même si prise en charge, la solution reste partielle. Par exemple pour l’infirmité, la chirurgie ne sait pas faire arriver les nerfs aux pieds pour leur mobilité. En ce qui concerne la masse, elle peut être facilement enlevée; ce qui épargne le bébé des probables infections pouvant conduire à des maladies dangereuses comme la méningite. A l’hôpital provincial nous recevons fréquemment les enfants ayant ce problème. Les statistiques peuvent aller jusqu’à 4 par mois, les plus touchées étant les filles. Cependant, nous les soumettons à un suivi interactif entre prestataires pour de bonnes issues” dit-il.

Tout en appelant les femmes enceintes à plus de vigilance et de prudence, le neurochirurgien Safari Paterne rassure toutefois que les enfants nés avec le Spina Bifida peuvent grandir normalement s’ils sont bien suivis dans un traitement multidisciplinaire. Ce dernier doit faire intervenir le neurochirurgien, psychologue, orthopédiste et même un kinésithérapeute. Toutes ces compétences sont bel et bien présentes à l’HPGRB.

Elections à l’HPGRB : Le médecin directeur Prof. Dr. Guy Mulinganya reconduit pour un nouveau mandat de 4 ans.

Les élections au poste du médecin directeur de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) ont eu lieu le 17 octobre 2023 dans les enceintes de cette structure sanitaire de renom située sur avenue Michombero à Bukavu au Sud-Kivu.

Les personnels médicaux, paramédicaux ainsi que les agents constituant le Personnel Administratif Technique et Ouvriers(PATO) ont en grande partie observé ce processus démocratique. A l’issue du vote, la publication des résultats provisoires par la commission électorale indépendante de l’HPGRB avec à sa tête le médecin pédiatre Joseph Ntagerwa a fait état des issues suivantes;

Sur les 92 électeurs ayant constitué le corps médical, 46 sont passés aux urnes. De votants, 42 ont donné leurs voix à ce représentant de l’hôpital soit un taux de 91,3%.

Au corps paramédical, 202 prestataires devaient voter parmi lesquels 152 se sont présentés. 146 ont voté en faveur du candidat sortant, faisant un taux de 96,05%.

Enfin, les agents composant le PATO qui étaient attendus par la commission électorale sont 212 personnes, dont 153 se sont présentées. 142 travailleurs ont dit oui à la reconduction de celui qu’ils qualifient de “bosseur” donnant lieu à un taux de 92,81%.

L’article 5 de la décision Num25.402/002/PCA/HPGR/BKV/022 stipule que “les suffrages exprimés par l’ensemble du personnel représentent la pondération suivante selon les corps organisés: le personnel médical 40%, le personnel paramédical 30% et le Personnel Administratif Technique et Ouvrier(PATO) 30%.”

Tous calculs faits avec pondération, le Prof.Dr. Guy Mulinganya a bel et bien été réélu médecin directeur de l’hôpital provincial avec un pourcentage de 93,18% sur le total de votants.

Juste après l’affichage des résultats, des agents qui soutiennent ce Professeur gynécologue à la tête de l’HPGRB n’ont pas retenu leurs mots. Dans le groupe WhatsApp interne, ils laissent lire ce qui suit;

“Nos félicitations Prof Dr Guy. MD de l’HPGRB. Que le bon Dieu vous comble de toutes sortes de sagesse et amour pour cette immense responsabilité. Qu’il vous éclaire, protège et vous donne une intelligence comme Salomon. Nous vous souhaitons un bon mandat de réussite, succès et prospérité.”

Un autre renchérit; 

“Que Dieu vous protège et vous garde pour nous qui avons sincèrement besoin de vous Cher Papa Prof. Dr Guy Mulinganya. J’ai un cœur rassuré de vous revoir à la tête de l’HPGRB. Je suis sûr que notre Hôpital ira plus loin aussi longtemps que vous serez aux commandes,”

Le dernier lui promet la franche collaboration;

“Félicitations cher Médecin directeur, Professeur Dr Guy Mulinganya Mulumeoderhwa. Nous vous assurons de notre collaboration pour la réussite de votre mandat.”

A l’issue de nombreux messages de félicitations et d’encouragement, le numéro 1 de l’hôpital provincial s’est également exprimé en ces mots;

“Merci beaucoup à vous tous qui me soutenez. Demeurons ensemble dans cet élan de développement . Stay blessed.” A-t-il conclu dans son court message.

Sachez que d’après les textes régissant l’HPGRB, le mandat de son médecin directeur est de 4 ans renouvelable.

Octobre rose : mois de la campagne de sensibilisation contre le cancer de sein.

Octobre est le mois dédié à la campagne de sensibilisation au cancer du sein, souvent appelé “Octobre rose”. Il rappelle l’importance du dépistage précoce, du soutien aux personnes touchées par le cancer du sein et, surtout, de la prévention. Le cancer du sein est le cancer le plus courant chez les femmes, bien qu’il touche aussi une mineure partie des hommes, dans le monde entier, d’où l’importance de prendre des mesures proactives pour réduire les risques. Dans cet article, nous mettons en lumière certaines des méthodes efficaces pour prévenir le cancer du sein et promouvoir le bien-être général. En intégrant ces stratégies à votre mode de vie, vous pouvez réduire considérablement votre risque et participer à la lutte contre le cancer du sein.


Meilleur régime alimentaire pour prévenir la récidive du cancer du sein :
Une alimentation équilibrée et nutritive joue un rôle essentiel dans la prévention du cancer du sein et la réduction du risque de récidive. Veillez à intégrer les éléments suivants dans vos repas :

  • Fruits et légumes : Essayez de consommer au moins cinq portions de fruits et légumes colorés par jour, car ils sont riches en antioxydants qui aident à protéger les cellules contre les dommages.
  • Grains entiers : Préférez les céréales complètes comme le riz brun, le blé complet et l’avoine aux céréales raffinées pour bénéficier d’un apport supplémentaire en fibres et en nutriments.
  • Protéines maigres : Optez pour des sources de protéines maigres telles que la volaille, le poisson, les haricots et les légumineuses, tout en limitant les viandes rouges et transformées.
  • Graisses saines : remplacez les graisses saturées et les graisses trans par des graisses saines comme celles que l’on trouve dans les avocats, les noix et l’huile d’olive.
  • Limitez votre consommation d’alcool : Une consommation excessive d’alcool est associée à un risque accru de cancer du sein. Si vous décidez de boire, faites-le avec modération.


Maintenir un poids sain pour la prévention du cancer du sein :
Le maintien d’un poids sain est un autre aspect crucial de la prévention du cancer du sein et de la réduction du risque de récidive. L’obésité est associée à un risque plus élevé de cancer du sein, en particulier après la ménopause. Un exercice régulier et une alimentation équilibrée peuvent vous aider à atteindre et à maintenir un poids sain.


Restez physiquement actif pour prévenir le cancer du sein :

Une activité physique régulière permet non seulement de gérer son poids, mais aussi de réduire le risque de cancer du sein et de récidive. Visez au moins 150 minutes d’exercice d’intensité modérée ou 75 minutes d’exercice d’intensité vigoureuse par semaine. La marche rapide, la natation et la danse sont d’excellents choix.

Auto-examen des seins et dépistage clinique pour une détection précoce :

La détection précoce est essentielle pour traiter avec succès le cancer du sein et prévenir des récidives. Effectuez des auto-examens mensuels de vos seins pour vous familiariser avec l’aspect et la sensation normaux de vos seins. En outre, prévoyez des examens cliniques réguliers des seins et des mammographies selon les recommandations de votre professionnel de santé, généralement à partir de l’âge de 40 ans.

Hormonothérapie et contrôle des naissances :
Discutez du traitement hormonal substitutif (THS) et des options de contrôle des naissances avec votre prestataire de soins de santé. Certaines formes de THS et certains types de pilules contraceptives ont été associés à un risque accru de cancer du sein. Votre médecin peut vous aider à prendre des décisions éclairées sur ces traitements en fonction de vos antécédents médicaux.

Connaissez votre histoire familiale:
Il est essentiel de connaître les antécédents familiaux de cancer du sein, notamment en ce qui concerne les récidives. Si vous avez des parents proches qui ont eu un cancer du sein, vous pouvez avoir un risque plus élevé de développement initial et de récidive. Discutez de vos antécédents familiaux avec votre médecin, qui pourra évaluer votre risque et vous recommander des stratégies de dépistage et de prévention appropriées.


Ainsi, Octobre rose 2023 est l’occasion non seulement de sensibiliser l’opinion publique, mais aussi d’agir en faveur de la prévention du cancer du sein et de la réduction du risque de récidive. En adoptant un mode de vie sain, en maintenant une alimentation équilibrée, en restant physiquement active et en s’informant sur sa santé, on peut réduire de manière significative le risque de développer un cancer du sein et de le voir réapparaître. Des examens réguliers et un dépistage précoce sont également essentiels dans la lutte contre cette maladie. En suivant ces méthodes, vous pouvez prendre votre santé en main et contribuer à l’effort mondial de prévention du cancer du sein, en faisant de chaque mois un “octobre rose” pour un avenir plus radieux et plus sain.

Bukavu/Journée I. de la vue : Avec l’HPGRB, la cécité est vaincue.

La vue est pour le compte de cette année 2023 célébrée le 12 octobre.

Cette journée vise à sensibiliser davantage l’opinion à la prévention et au traitement de la perte de l’acuité visuelle. Des statistiques mondiales estiment à 180 millions le nombre des personnes qui souffrent d’une incapacité visuelle dont 40 à 45 millions d’entre elles sont aveugles.

Ainsi, le droit à la vue peut et doit être mis en œuvre.

L’hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB) se range, depuis des années, en ordre de bataille pour assurer à la population de Bukavu, du Sud-Kivu et  ses environs;  des soins oculaires à la hauteur de leurs attentes.

Le service d’Ophtamologie du département des spécialités de cette structure sanitaire de renom, accueille journalièrement des dizaines de patients pour un suivi rapproché auprès des ophtalmologues.

PARCOURS DES SOINS DU PATIENT A l’HPGRB.

Le patient se présente au secrétariat du service d’ophtalmologie. 

– Il paie sa consultation, on lui établit la facture, le carnet, et a désormais droit à un numéro d’identification dans la base de données de l’HPGRB. Des années après, ce dernier demeurera le sien.

A en croire la secrétaire à l’ophtalmologie Mme Mugoli Cizungu Irene, les patients sont reçus par ordre d’arrivée. Les consultations se font du lundi au vendredi de 8h à 17h et le samedi de 8h à 12h. Ceux qui veulent des renseignements composent le +243840537197 ou le +243895178126.

Aussitôt la première étape franchie, il se rend à l’infirmerie. A ce niveau , il(elle) est soumis(e) à quelques examens.

L’infirmière Furaha Cishala indique qu’à ce stade une autre marque d’attention est tout d’abord témoignée au patient pour le mettre davantage en confiance.

  • On complète sa fiche de consultation et est soumis à l’anamnèse médicale (histoire de la maladie et les causes de consultation),
  • Ses plaintes sont inscrites sur la fiche, 
  • On évalue ensuite la vision de loin et de prêt pour l’adulte et pour l’enfant la vision de loin uniquement. Ceci à l’aide des optotypes avec projecteur ou sans projecteur.
  • Les résultats sont inscrits sur la fiche avant que le malade ne soit conduit vers le médecin spécialiste.

A ce stade, il a atteint le spécialiste. L’ophtalmologue examine sans tarder la personne. 
Le Dr Ngoma Basedeke Déo indique que lui et ses deux collègues font en général à cette étape recours à la lampe à fente. Il s’agit d’un outil utilisé pour examiner finement les différentes structures oculaires et périoculaires au cours de la consultation médicale.

Après le contact avec l’ophtalmologue, si on prescrit au patient des lunettes, il passe à l’autoréfractomètre ainsi qu’à la salle de réfraction pour mesurer le défaut réfractif de l’œil. Il se rend ensuite à la lunetterie pour ses verres.

S’il n’est pas concerné par le port de lunettes, il peut aussi être soumis à des examens comme; 

1. Champs visuels : évalue les dégâts occasionnés par la maladie et la perte du champ de vision.

2. Laser : Pour stabiliser la vue en cas de maladies oculaires.

3. Rétinophotographie : dépister certaines tumeurs, inflammations oculaires ou un décollement de la rétine.

4. Echographie : Elle peut montrer l’intérieur de l’œil, même si l’opacité des moyens ne permet pas de les voir. Elle peut aussi représenter des parties de l’orbite et des tissus autour de l’œil.

L’objectif de toute cette procédure étant pour les 3 ophtalmologues de l’HPGRB, de corriger un défaut visuel mais aussi et surtout de dépister et prévenir d’éventuelles pathologies ou gravités des maladies d’yeux.

Sachez que le thème choisi cette année 2023 en marge de cette célébration est ” l’importance des soins oculaires sur le lieu de travail”

Soucieux des soins oculaires de ses plus de 500 agents, en lien avec cette thématique, l’HPGRB à travers son comité de direction compte organiser des consultations à tour de rôle pour son personnel parce qu’en effet, le droit à la vue doit être mise en œuvre.