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4 mars : journée mondiale de l’obésité.

La date du 4 mars marque la journée mondiale de l’obésité. Cet événement permet de synchroniser les efforts de sensibilisation en vue de changer les mentalités et de lutter contre les idées reçues. Cette journée rappelle également d’ agir au niveau local, national et mondial pour éradiquer les préjugés auxquels font face les personnes atteintes d’obésité et améliorer par la même occasion les systèmes qui luttent contre l’obésité  globalement.

Qu’est-ce que l’obésité ?

L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux, entraînant des inconvénients pour la santé et pouvant affecter redoutablement l’espérance de vie. Ses causes sont multifactorielles. La raison qui est souvent évoquée pour expliquer ce phénomène est celle d’un dérèglement de la balance énergétique avec une inadéquation entre les apports et les dépenses caloriques. Les motifs de ce dérèglement peuvent être multiples. Parmi ces facteurs, l’on constate une prédisposition génétique à l’obésité, des facteurs socio-économiques, psychologiques et environnementaux. Par conséquent, l’obésité n’est pas nécessairement le résultat d’une supposée absence de volonté.

Quelques solutions pour lutter contre l’obésité

La prévention de l’obésité est l’une des priorités de santé publique. Au quotidien, il est recommandé d’adopter certains gestes:

  • Pratiquer une activité sportive régulière : 30 minutes de sport par jour permettent de réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Une pratique sportive plus soutenue peut-être nécessaire en cas de surpoids avéré. Pour les enfants, le temps d’activité devrait être d’au moins 1 heure par jour ;
  • Avoir une alimentation diversifiée et équilibrée ;
  • Limiter sa consommation de graisses saturées ;
  • Limiter sa consommation de sucres et de sel ; 
  • Consommer des fruits et des légumes quotidiennement ;
  • Augmenter la consommation de calcium chez les enfants ;
  • Suivre régulièrement l’évolution de la courbe de poids des enfants et des adolescents est un moyen de prévention contre l’obésité.
  • Essayez de limiter le temps passé devant des écrans. En particulier, il faut savoir que la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de trois ans, qui se développent mieux dans l’interaction avec leur entourage.

L’HPGRB célèbre la journée de l’audition à Mugogo dans Walungu.

Chaque année, un thème spécifique guide les activités de la journée mondiale de l’audition. Pour cette année 2024, le thème proposé par l’OMS est “Changer les mentalités; faisons des soins de l’oreille et de l’audition une réalité pour toutes et tous.”

Il est axé non seulement sur les mesures préventives, mais souligne aussi l’importance d’une intervention opportune pour ceux qui sont déjà confrontés à des problèmes liés à la perte auditive. 

A cet effet, l’OMS  a défini 3 objectifs pour 2024 : 1) lutter contre les fausses idées concernant l’audition, 2) diffuser des informations fondées sur des preuves scientifiques et 3) combattre les images stigmatisantes.

L’importance d’une bonne audition

Une bonne audition améliore la qualité de vie. Elle permet de communiquer, d’apprécier la musique et de rester attentifs à notre environnement laisse entendre le Prof. Dr. Patrick Balungwe, spécialiste-ORL à l’HPGRB. 

Pour les enfants, elle est essentielle au développement du langage et à la réussite scolaire. 

Pour les adultes, une bonne audition peut affecter les interactions sociales et même les performances professionnelles. Maintenir une bonne audition tout au long de sa vie est un élément clé pour bien vieillir et rester actif. Parmi les cinq sens, l’ouïe se révèle l’un des plus importants pour la communication et la perception du monde environnant. 

De nombreuses études font le lien entre le maintien d’une bonne audition et notre bien-être émotionnel, physique et cognitif.   

Prévalence et impact

Selon l’OMS, plus de 466 millions de personnes à travers le monde souffrent d’une perte auditive invalidante, un chiffre alarmant qui devrait atteindre 900 millions d’ici à 2050. L’impact n’est pas seulement individuel, mais aussi sociétal. Le coût économique de la perte de productivité et des dépenses de santé est estimé à environ 750 milliards de dollars au niveau global.

Prévention et mesures de sécurité

La bonne nouvelle, c’est que jusqu’à 60 % des pertes auditives peuvent être évitées. Voici donc quelques stratégies de prévention recommandées par les chirurgiens-ORL de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB).

– Réduction du bruit : l’exposition à des bruits forts est l’une des principales causes de perte auditive. Des mesures simples comme l’utilisation de bouchons d’oreille et le maintien d’un volume sonore bas peuvent faire la différence.

– Examens réguliers : des examens annuels de l’audition permettent de détecter les problèmes à un stade précoce.

– Vaccination : des maladies comme la rougeole et la méningite peuvent entraîner une perte d’audition. Des vaccinations opportunes peuvent aider à prévenir ces maladies.

Il importe de signaler que le service d’OtoRynolaryngologie(ORL) de l’HPGRB a tenu le 2 mars 2023 une activité à Mugogo dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu en marge de cette célébration.

A l’occasion, une cinquantaine de patients aux problèmes d’oreilles, gorge et nez ont été consultés “gratuitement” par les deux spécialistes-ORL de l’hôpital provincial.

Ces derniers ont par la suite été orientés quant à la suite de leur prise en charge à leur plus grande satisfaction.

Célébration de la journée des malades le 11 février 2024 à l’HPGRB (Photos).

Des malades, les populations environnantes regroupés pour la messe.
Journée des malades
Un échantillon du personnel de l’Hôpital Provincial venu célébrer cette journée avec les malades de l’HPGRB
A gauche l’aumônier de l’HPGRB Abbé Protais Hamuli. A droite, le chancellier Abbé Delphin Bukunguta ayant été délégué par l’Archevêque François-Xavier Maroy à l’occasion pour présider ladite messe
Journée des malades
Remise des billets de sortie aux malades bénéficiaires de dons de bienfaiteurs qui ont vu leurs factures être honorées
Journée des malades
Au total 33 malades guéris de sexe, âge, religion et provenance confondus ont été des heureux élus
Journée des malades
Des vivres et non vivres leur avaient également été remis afin de regagner leurs domiciles en toute dignité
Journée des malades
Notons qu’à part le 11 Février plusieurs autres malades “sortis non sortis” ont quitté l’Hôpital Provincial grâce à la générosité de personnes de bonne volonté. Dans le cadre de célébrer et compatir avec ses malades, la direction de l’hôpital a également jugé bon de libérer, pro deo, certains de ses anciens patients. Le dernier cas en date de toutes ces sorties est celui du 21 Février 2024 où, grâce toujours aux dons de bienfaiteurs, 11 autres malades vulnérables ont regagné leurs domiciles

14 février, journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales

La Journée de sensibilisation aux malformations cardiaques congénitales, qui a lieu chaque année le 14 février, a pour but de sensibiliser et d’informer le public sur les malformations cardiaques congénitales, une constellation mortelle de malformations congénitales qui affectent le cœur.
Savez-vous que huit enfants sur mille sont atteints d’une forme ou d’une autre de malformation cardiaque congénitale ? Oui, une malformation cardiaque congénitale est une maladie mortelle qui fait des milliers de victimes chaque année.

Présente à la naissance, il convient de noter que ce type d’affection cardiaque est un défaut ou une anomalie et non une maladie. Une malformation cardiaque congénitale se produit lorsque le cœur ou les vaisseaux sanguins proches du cœur ne se développent pas normalement avant la naissance. La cause exacte de ces malformations cardiaques est encore inconnue. Bien que certains chercheurs supposent qu’elle est génétique, seuls quelques gènes ont été associés aux malformations cardiaques. La plupart des chercheurs partent donc du principe que les malformations cardiaques sont probablement dues à des facteurs environnementaux ainsi qu’à de multiples facteurs génétiques.

En outre, la gravité des affections varie considérablement, de sorte qu’il est impossible de déterminer avec précision la gravité de la malformation chez l’enfant. Il est très probable que les personnes atteintes de cette maladie génétique la transmettent à leurs enfants. En fait, les chercheurs affirment qu’il y a 50 % de chances que l’enfant soit atteint de la même maladie génétique.


Les malformations cardiaques congénitales sont généralement diagnostiquées à un stade précoce, avant même la naissance. Cependant, certaines malformations sont plus difficiles à détecter, et d’autres peuvent même n’être diagnostiquées que bien plus tard dans l’enfance.

La Journée mondiale des malformations cardiaques congénitales vise à informer le public sur les malformations cardiaques congénitales, à honorer et à commémorer toutes les personnes nées avec une malformation cardiaque, ainsi que les familles et les amis touchés par les enfants atteints de malformations cardiaques. Si vous ou vos enfants souffrez d’une malformation cardiaque congénitale, assurez un suivi régulier avec votre médecin.

J.M. des malades: L’HPGRB célèbre ce 11 février avec ses patients et en appelle à la générosité des personnes de bonne volonté.

Le 11 février marque la célébration de la journée mondiale des malades. Instaurée en 1992 par le Pape Saint Jean-Paul II, cette commémoration vise à encourager les personnes en bonne santé à donner de leur temps pour soutenir les malades en étant attentives à leurs besoins. 


A l’occasion, l’HPGRB, à travers sa commission sociale  en appelle à la générosité des personnes de bonne volonté en faveur des malades. Un programme devenu coutume au sein de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), qui attache du crédit à cette journée, marquant d’une pierre sa responsabilité sociale.

De ce fait, une messe d’action de grâce sera dite ce dimanche 11 février par l’aumônier de l’HPGRB dans l’enceinte de l’hôpital. A en croire l’abbé Protais Hamuli, ce culte vise à rendre grâce à Dieu pour le rétablissement accordé aux malades guéris ainsi que prier pour ceux qui sont encore en état de santé instable.

Après la messe, grâce aux dons des bienfaiteurs de la commission sociale, des billets de sorties seront distribués à certains malades vulnérables. Ces derniers sont dits « sortis non sortis » pour n’être pas sortis de l’hôpital après la clôture de leurs dossiers cliniques faute des moyens. 

A d’autres, les membres de la commission remettront des vivres et non vivres, en attendant des nouvelles récoltes de fonds en leur faveur.

Pour cela l’abbé Hamuli également membre de la commission sociale, invite toute autre personne de bonne volonté à envoyer sa contribution sur les numéros mobile Money suivants car dit-il, « le besoin est toujours présent dans le camp des malades vulnérables de l’HPGRB ».

Pour vos dons, Mobile Money, 

+243980804577 ou +243858568527