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Journée I. de l’audiologie : le service d’ORL de l’HPGRB une unité aux prestataires qualifiés pour la prise en charge des maux d’oreilles.


L’humanité célèbre la journée internationale de l’audiologie ce 10 octobre 2023.

Celle-ci est une branche de la science qui étudie l’audition (action d’entendre ou d’être entendu).

A l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), des habitants qui présentent des plaintes relatives à l’organe y afférent à savoir l’oreille, sont soigneusement pris en charge.

Grâce à ses spécialistes, le service d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) du département des spécialités de l’HPGRB examine les patients nécessiteux.

« Les plaintes récurrentes liées à l’audition sont la surdité, la déficience auditive, les bourdonnements, des oreilles bouchées et autres. Quand il y a de tels soucis donc c’est l’appareil de l’audition qui est affecté dont l’oreille. Elle peut avoir été notamment affectée par les infections, traumatismes physiques ou sonores, le manque de soins, les inflammations” renseigne Dr. Édouard Mudekereza chirurgien ORL à l’HPGRB.

Que faire en cas de telles plaintes ?

Autoscopie

“ La bonne résolution est de venir sans tarder ici à l’hôpital provincial pour un suivi approfondi avant que le pire n’arrive. Le patient doit se présenter au secrétariat du service pour le paiement de sa consultation et on l’enregistre dans la base de données. Aussitôt, il vient nous voir pour qu’on entame les soins. On lui fait faire d’abord l’autoscopie pour voir où se situe le problème. Les examens complémentaires à demander suivent dont l’audiométrie pour évaluer son niveau d’audition. La tympanométrie pour détecter un quelconque épanchement de l’oreille moyenne. Après ces deux derniers examens, on sait déjà où est le problème et comment est ce qu’on peut agir pour le résoudre .” Poursuit ce spécialiste avant de renchérir;

Tympanomètre

“En général à ce stade là, on doit entamer la recherche de la solution face au problème détecté. Au cas par cas, ça peut être la mise du malade sous corticoïdes, l’administration de solutions hypertoniques, la pose d’un implant, l’utilisation d’un appareil auditif ou une intervention chirurgicale. Les résultats sont dans la plupart des cas satisfaisants.”

Le Dr Édouard Mudekereza recommande cependant la prévention qui est le meilleur traitement. Il cite par exemple le fait de protéger ses oreilles des nuisances sonores, le port des écouteurs doit être moins récurrent et à un volume acceptable, éviter d’introduire le coton tige dans les oreilles. En cas de natation ou d’un contact avec l’eau surtout salée ou chlorée, il faut protéger ses oreilles pour éviter des infections. 

Au-delà de tout, ne jamais banaliser un malaise auriculaire et se rendre directement vers un personnel soignant du domaine pour une prise en charge sécurisée car les oreilles en bon état connectent de l’extérieur.